Un séjour de rêve dans les alpes italiennes, malgré des eaux froides et des poissons éduqués et la possibilité de toucher une Marmorata, poisson emblématique de cette vallée. Nous avons eu l’opportunité d’en prendre quelques-unes, mais elles étaient de taille moyenne, mais nous n’avons pas boudé notre plaisir, même si l’on sait qu’il y a des sujets qui peuvent atteindre de grande taille.
Prévu de longue date avec Stéphane et Dominique, notre départ était fixé à 9h00 le vendredi 15 octobre, la voiture chargée, nous voici prêts pour une petite semaine de pêche.La traversée du tunnel du Fréjus, le passage de la frontière, la traversée de Milan, le tout sans problème, on se rapproche de notre destination.
Après 6 heures de route, nous voici arrivés dans notre pied-à-terre, nous avons tout le dernier étage pour notre villégiature, un appartement de 100 m³, avec une vue imprenable sur la vallée et la rivière Sarca.
Une fois nos bagages rangés, nous sommes allés voir la rivière qui passe presque au pied du village et de retrouver Stefano, notre guide avec qui nous avions rendez-vous, afin de faire connaissance, Stéphane avait déjà réalisé un stage avec lui l’an dernier.
Pas de pêche prévue à notre arrivée, nous n’avions pas de droits de pêche et ce n’est que le lendemain que nous avions nos cartes journalières, le prix est en fonction des parcours que l’on désire pêcher, variant de 23 à 50 € par jour et selon le type de poissons que l’on veut pêcher.
Certes la pêche à un coût supérieur à chez nous, mais vu le potentiel, vous pouvez avoir la chance de faire le poisson de votre vie.
La gestion est bien faite, les secteurs sont bien définis et délimités, classés par zones avec des secteurs à gros poissons , d’autres avec de gros ombres communs où l’on peut toucher de très gros sujets pouvant atteindre 65 cm . Sur les secteurs à grosses truites, vous pouvez faire le poisson de votre vie, avec des truites ou marmorata dépassant allégrement 70 cm, voire plus, d’ailleurs Stéphane , Dominique et le guide ont vu une truite fario de 80 cm à minima, je vous mettrez la petite vidéo réalisée par mes amis.
Nos techniques de pêche, furent différentes selon les secteurs choisis, la nymphe au fil, la pêche à l’espagnole, en tandem (sèche /nymphe) ou en sèche, c’est d’ailleurs la technique avec laquelle nous avons pris la plupart de nos poissons.
La météo, le matin la température extérieure était de 5° et 18° l’après-midi, celle de l’eau 8°, ce qui a sans doute calé les poissons, mais malgré ça, Stéphane à nettement mieux tiré son épingle du jeu que moi, car de mon côté, j’étais plus apte l’après-midi, ce qui est fort habituel pour moi, car même à la maison, je n’aime pas trop les pêches du matin.
Nous avons pris chaque jour des poissons, subit de nombreux dépiquages, 2 casses pour Stef, dont une casse au 16 centièmes sur un très gros poisson et une truite de 45 cm partie sous ses pieds. Il lui a marché sur la queue, alors que je venais de passer sans la voir, car elle était restée cachée sous un bloc, sans bouger et dans très peu d’eau à peine 10 cm.
Des grosses truites et marmorata, nous en avons vus quelques unes, mais de là à les prendre ce fût une autre paire de manches. Le guide nous à fait une petite démonstration en nymphe à vue.
D’ailleurs le lendemain sur le même spot, Stéphane vient me rejoindre et me dit » Si tu veux tenter un gros poisson, arrive » . Lorsque j’ai vu où était cachée cette truite, j’ai voulu l’a pêcher en sèche, elle montait voir la mouche, mais ne prenait pas. Je décide alors de mettre une petite nymphe, guidé par Stéphane, placé en hauteur sur la berge, je lance ma nymphe dans la veine d’eau porteuse, c’est au second passage que je vois la truite sortir de dessous le bloc, la gueule ouverte pour se saisir de ma nymphe (encore une nymphe de mon ami Alvaro) . Je ferre aussitôt, la truite est bien piquée et le combat s’ensuit, elle tente de regagner sa cache, je l’en empêche, je la ramène vers la berge, elle est à deux doigts d’être mise dans l’épuisette, mais l’élastique de mon épuisette m’empêche de tendre d’avantage le bras, j’ai mal géré le coup, elle repart vers le courant et se dirige sous un gros rocher, je sens que la partie est finie, c’est mort pour moi, la truite vient de se dépiquer.
Vous pourrez voir cette scène filmée par Stéphane avec mon appareil photo durant la lutte contre ce poisson.
Des éclosions de sedges en grand nombre et pourtant rien ne bougé sur la rivière, j’en profite pour faire quelques photos.



Pour ce qui concerne la pêche du dernier jour, je suis une nouvelle fois capot le matin comme à mon habitude et après le casse croûte c’était l’apothéose.
J’ai pêché en sèche pratiquement, ça gobait de partout, des poissons en hyper activité, des truites, des marmorata en nombre mesurant entre 5 à 40 cm, je vais terminer la session avec une trentaine de truites dont cinq marmorata, j’en dépique pas mal aussi, elles prenaient sur un petit voilier cdc H18, que mon ami espagnol Alvaro Tristan Lopez m’avait fait parvenir quelques jours avant mon départ.
Tandis que Stéphane de son côté, avait déjà pris une dizaine de truites le matin, et en prendra autant que moi l’après-midi, il finit la session avec 45 poissons. Donc à nous deux pour le dernier jour, d’un coup sur la fin d’après-midi, la rivière s’est ouverte et ce fût un véritable festival, les poissons étaient tous dehors, nous avons pris 80 poissons.
C’était pareil la veille, mais avec un peu moins de prises pour moi , j’en prend une vingtaine et Stef , prendra 35 poissons , il m’a largement dominé sur ce séjour , il s’est même fait cassé un hameçon sur un gros poisson.
Je vais vous parler de notre ami Dominique, traducteur et épicurien qui aime la vie, dont la gentillesse et la simplicité n’ont pas de limite et toujours de bonne humeur.
S’émerveillant de tout, la rivière, la nature, les poissons, leurs tailles, la région, les insectes. Il n’a jamais pêché à la mouche, mais il prenait un sacré plaisir à nous voir faire. Heureusement que devant notre insistance et les conseils du guide et de Stef, il a pu de tout de même toucher quelques truites en nymphe.










































Côté table, nous n’avons pas démérité non plus, chaque soir nous mangions dans un restaurant différent, autant dire qu’en Italie on ne mange pas mal et à des prix raisonnables, en moyenne 15 € par personne, boissons comprises, un petit aperçu de nos repas, j’oubliais la focaccia que l’ont mangés pendant l’apéro, autant dire que j’ai repris un petit kilo (Lol)….
Je pourrais faire plus long dans mon récit, mais je vais laisser place aux images, elles font parties intégrantes du séjour et sans lesquelles la vie ne serait pas rigolote et Dominique fût le maitre en la matière.
Merci pour ces bons moments Dominique !!














De mon côté, ce dernier jour, après une chute, j’ai noyé mon appareil photo et mon téléphone portable.
Je tiens à remercier les copains David, Denis, Claude, Damfly, Philippe,Jacky, avec lesquels je faisais tous les soir un compte rendu de nos journées de pêche sur Whatsapp, et qui se sont inquiétés de moi, ne me voyant plus donner de nouvelles et pour cause.
Merci à vous aussi les amis !…