Les
oiseaux (ou
classe des
Aves) sont des
vertébrés tétrapodes ailés. S’il existe en 2016 plus de
10 400 espèces d’oiseaux recensées
1 (dont plus de la moitié sont des
passereaux)
a, très différentes tant par leur
écologie que par leurs
comportements, chacune d’elles présente un ensemble commun de caractéristiques évidentes permettant de les regrouper, en particulier des écailles cornées et des
plumes, une mâchoire sans dents enveloppée d’un étui corné formant un
bec, une queue osseuse courte, des membres antérieurs transformés en
ailes (fonctionnelles ou non, cette caractéristique étant particulièrement rare chez les vertébrés
b) et des membres postérieurs qui servent seuls normalement à la progression sur le sol ou dans l’eau. En outre, ils sont tous
ovipares, c’est-à-dire qu’ils pondent des
œufs entourés d’une
coquille dure, et ils sont tous
homéothermes permanents
c.
L’
anatomie et la
physiologie de la majorité des oiseaux tendent à favoriser au maximum leur
vol : réduction de poids (
colonne vertébrale caractérisée par le nombre élevé de
vertèbres fusionnées en une pièce osseuse unique et très solide, le
synsacrum ; absence de vessie, d’ovaire droit fonctionnel, peau dépourvue de glandes tégumentaires à l’exception de la
glande uropygienne, allègement du squelette par des os
pneumatiques, réduction de la musculature ventrale et dorsale). Le corps aérodynamique et une forte musculature pectorale sont également des facteurs favorables au vol. Enfin un
métabolisme très actif favorisé par une nourriture énergétique et un
appareil respiratoire efficace par la présence de
sacs aériens leur permettent de produire la puissance élevée et durable nécessitées par le vol. La
spéciation de l’avifaune terrestre a cependant donné naissance à quelques
oiseaux inaptes au vol (
struthioniformes,
manchots…).
Cosmopolites, les oiseaux
peuplent tous les milieux, des glaces de l’Antarctique aux forêts équatoriales et aux déserts. Cette répartition a été rendue possible grâce à des adaptations anatomiques, physiologiques et comportementales (en particulier le
phénomène migratoire) variées. Cette
plasticité phénotypique se retrouve également au niveau de la gamme de taille qui va du
Colibri d’Elena faisant
5 cm à l’
Autruche d’Afrique pouvant atteindre
2,75 m de hauteur.
Les oiseaux et les mammifères, regroupent certaines des espèces qui ont les meilleurs résultats dans les tests d’
intelligence animale, avec les
perroquets et les
corvidés qui ont la faculté d’
utiliser des outils. Toutes ces caractéristiques sont étudiées par les
ornithologues.
Les
paléontologues estiment aujourd’hui que les oiseaux forment un
clade, appelé
Paraves (les « presque oiseaux »), avec deux petites familles de
dinosaures, les
Troodontidae et les
Dromaeosauridae, qui sont des
dinosaures à plumes de petite taille et avec des
taux de croissance élevés. Apparus au
Jurassique supérieur, les paraves appartiennent cladistiquement aux dinosaures
théropodes, et parmi ceux-ci au clade des
maniraptoriens. Selon la définition que l’on donne des dinosaures, les oiseaux descendent de ces derniers (dinosaures
paraphylétiques, voir
systématique évolutionniste) ou bien font partie de ces derniers (dinosaures
holophylétiques, voir
cladisme). De la même façon, au sein du clade Paraves
Archaeopteryx est variablement considéré comme le dernier ancêtre commun des oiseaux ou bien comme un groupe frère des autres oiseaux. La miniaturisation rapide de cette lignée de dinosaures à plumes, en une cinquantaine de millions d’années, est probablement liée à l’évolution accélérée des nouveautés anatomiques (formation d’ailes et d’un plumage complexe, fusion des omoplates en
furcula, redistribution de la masse du corps) qui leur ont permis de coloniser de nouveaux
habitats dans les arbres, sources de nourriture et abri contre les prédateurs
2.
WordPress:
J’aime chargement…