La coccinelle

Bonjour à tous,

depuis ce confinement, je passe encore plus de temps au jardin en ce moment et comme la pêche est fermée, autant s’occuper. Du coup, j’apporte un plus grand intérêt à regarder tout ce qui se passe dans mon environnement, les oiseaux, les insectes, les papillons et c’est ainsi que ces derniers jours, j’ai pu remarquer un grand nombre de coccinelles et leurs larves sur mes arbustes.

Je me suis donc intéressé de plus prés à ses insectes et depuis deux jours, je passe mon temps à les observer dans les feuillages. Armé de mon appareil photo, j’ai pu découvrir de nombreuses coccinelles, des œufs collés aux feuilles, une multitude de larves en vadrouille en quête de pucerons et tout ce petit monde grouillant de vie, œuvre pour que mes arbres fruitiers, rosiers ou arbustes, se portent bien et cela m’a donné l’idée d’en faire un article sur ce blog, que je vous présente aujourd’hui.

La coccinelle, cette petite bête du bon Dieu, est en fait un redoutable prédateur pour les pucerons.

N’étant pas adepte du traitement chimique, je préfère le mode plus écologique et j’ai opté pour l’entretien de mon jardin, avec le moins de produits nocifs à la faune et la flore, comme l’arrachage de mauvaises herbes par exemple, que j’effectue à la main, bref, ce n’est pas le sujet du jour.

Comme les coccinelles sont là pour manger les pucerons, autant les faire travailler à ma place et en premier lieu, j’en ai déplacé quelques-unes sur certains de mes arbustes, les coccinelles étaient en nombre plus important que sur d’autres arbustes, c’est alors que l’idée m’est venu d’en déplacer quelques-unes, pour les mettre sur mes pommiers, ainsi que sur d’autres arbustes.

Sur un autre de mes arbustes, un hibiscus, j’ai donc réalisé la même opération, en déplaçant ces dernières sur deux autres arbustes. Les larves de coccinelles qui squattent mes arbustes, en quête de nourriture, pourront se gaver de pucerons, sachant que celles-ci consomment plus de 50 pucerons par jour, le calcul est vite faite, 10 larves sont égales à 500 pucerons en moins, alors s’il y en a davantage, c’est encore plus intéressant.

N’ayant pas de connaissances particulières sur ses insectes, j’ai glané quelques infos nécessaires pour étayer mon article, rendons à César ce qu’appartient à César , je vous invite à visiter ce blog sympa et qui relate de beaucoup d’autres insectes : ecoccinelle.over-blog

Je cite quelques lignes qui viennent de ce blog :

 » Les femelles adultes qui se sont accouplées pondent des œufs ovales, de couleur jaune-orange, qui mesurent de l’ordre d’1 ou 2 mm (gauche du schéma). Ils sont souvent regroupés et le nombre d’œufs par ponte est variable selon les espèces (généralement d’une vingtaine à une centaine).

4 à 5 jours plus tard (à une température de 20°C), une larve sort de chaque œuf. La larve de coccinelle, comme tous les insectes, possède un squelette externe qui n’est pas extensible (la cuticule). Pour grandir, elle est donc contrainte de s’en séparer. C’est le phénomène de mue. Les larves vont muer 3 fois, il y a donc 4 stades larvaires chez la coccinelle (haut du schéma), chaque stade ayant une durée de 4 à 5 jours (à 20°C toujours). Pendant toute cette période, la coccinelle consomme des pucerons pour assurer sa croissance, on dit qu’elle est aphidiphage  » .

En m’aidant de ces infos, j’ai réalisé des photos des différentes étapes de l’évolution de ces larves, afin d’étayer mon article,  qui sont miennes et non libres de droits : © www.truiteandco.wordpress.com

l’accouplement des coccinelles.
Les oeufs de coccinelles de couleurs jaune/orange.

Continuer à lire « La coccinelle »