Résumé de ma visite au SANAMA 2023

Bonjour à tous,

voici un petit résumé de ma visite de cette 23e édition du salon national de la pêche à la mouche artificielle 2023 (Sanama), tant attendu depuis prés de deux années, le dernier ayant eu lieu en novembre 2021.

C’est au Parc des Expositions de Saint-Étienne , que le SA.NA.M.A. s’est déroulé, avec beaucoup plus d’exposants que les années précédentes et un nombre de visiteurs croissant, ce salon à une nouvelle fois remporté un immense succès.

Une immense queue à l’entrée dés l’ouverture, drainant les moucheurs et autres visiteurs, venus de toute les régions de France et même au delà de nos frontières, il est désormais un incontournable salon de pêche à la mouche international, avec au moins 13 pays représentés par l’intermédiaire des exposants .

Comme dit le vieil adage  » Les petits ruisseaux font les grandes rivières  » !

Nous voici arrivés devant les portes du salon , il est 9h30 et pour ce qui me concerne, ce fût une entrée fracassante, non pour moi mais pour mon téléphone, tombé de mes mains lors du contrôle de nos sacs à l’entrée par un vigile.Celui-ci  ne s’est plus rallumé, me voilà donc quitte pour en acheter un autre.

Une journée qui à mal commencée , d’ailleurs cet incident m’a perturbé toute la journée, me privant de faire des photos et de joindre les copains avec lesquels nous nous étions promis de nous voir au salon. Heureusement j’avais pensé à emmener un petit appareil numérique, mais pour couronner le tout, certaines de mes photos sont floues et de piètre qualité numérique.

Afin d’étayer mon article avec des photos, j’ai demandé quelques photos à deux de mes amis et de suite, m’ont autorisés à utiliser leurs photos, si ça ce n’est pas de l’entraide, merci Gilles Hérondeau et merci et Jérôme Garcia pour vos superbes photos !

Après ces déboires, voici enfin le déroulement de cette journée, qui par la suite s’est bien déroulée, avec tout d’abord l’entrée dans le grand Hall A, c’est tellement grand qu’on ne sait par ou commencer.

Je suis venus avec mes amis Claude et Jean avec lesquels j’ai covoituré, une fois à l’intérieur, nous retrouvons David à droite de la photo, que je n’avais pas revu depuis notre séjour dans les Dolomites.

Nous retrouverons Stéphane et Maxime son fils,un peu plus tard, car ils étaient déjà en pleine visite, du coup aucun de nous à pensé à une faire une photo de nous tous réunis, nous les retrouverons dans les dédales des allées.

Après nous être retrouvés, nous nous dirigeons directement vers le stand de Damien (Damfly), pour saluer les copains du Flyfishing Social Club, notre groupe Facebook, administré par Jérôme Garcia , Aurélien (Or Elle) et Damien (Damfly).

Certains seront déjà présents, Denis, Vincent, Aurélien, Jean Louis, et quelques visiteurs intéressés par l’étau Premium et la station de montage pro, mise au point par Patrick Gilly  (Moucheur.fr) et par Damien Spoto (Damfly), c’est un must cet espace de travail.

crédit photos Jérôme Garcia
crédit photos Jérôme Garcia

Je croise un autre ami, Gilles (Hérondeau), du forum facebook  « Les pêcheurs du haut Guiers , il est en compagnie de Massimo Magliocco et de Franco Baroni, et me les présente . Ils ont une école de pêche indépendante en Italie où ils sont très connus. Je connaissais bien Marcel Formica (Sim Suisse), mais pas eux, Gilles me dit qu’ils sont arrivés vendredi dans l’après midi à l’aéroport de Lyon St Exupery, et qu’il les a accueillis et accompagnés tout au long de ce week-end Stéphanois. Ainsi nous avons pu discuter avec eux, suite à nos présentations. Bien évidement dans un italien médiocre, malgré mes origines familiales, mais ne pratiquant pas cette langue usuellement, heureusement que gilles a pu traduire mes questions ou mes réponses.

Les photos ci-dessous ont étés réalisées par Gilles R.

crédit photos Gilles R.

Massimo Magliocco, est instructeur de la technique de lancer italien (TLT), et, est l’un des plus célèbres pêcheurs à la mouche italiens et auteur de plusieurs livres.

Il a été le fondateur , président et directeur technique de FFM CASTING ITALIA et un des pêcheurs à la mouche les plus talentueux d’Italie.

Un personnage agréable et fort sympathique, dommage que la barrière de la langue m’ai privé de plus de questionnement sur sa technique, mais j’ai déjà vu ses vidéos sur Youtube dont celle-ci  The italian Fly Casting.

Une citation de Massimo, dites avec une certaine philosophie et une vision de la pêche à la mouche, qui ne me déplait pas, bien au contraire :

En italien : «  La pesca a mosca si è sempre distinta dalle altre tecniche per la sua alta sportività e non per la quantità delle catture. ».

En français : « La pêche à la mouche s’est toujours démarquée des autres techniques par sa grande sportivité et non par la quantité de prises. »

Voici deux livres de l’auteur parmi d’autres

La mosca oltre la corrente, traduction en français, « La mouche au dessus du courant ».

La mosca oltre la corrente, traduction en français, « La mouche au dessus du courant »

 

Le second livre : Tra la coda e la mosca Il finale,  Gilles me dit, que ça veut dire en français  » Entre la soie et la mouche  » et que « Il finale » veut dire bas de ligne. Les termes à la mouche employés sont compliqués à traduire, la preuve au dessus en passant par le traducteur de langues sur Google vous aurez cette phrase  » Entre la queue et la mouche , la fin ou le bout »  (lol).

Une visite du salon menée à tambour battant par moment, tellement on se bousculés dans les allées, je n’ai pu hélas voir tous les stands ou alors brièvement, car beaucoup de monde devant les présentoirs, j’ai tout de même réussi à saluer quelques grands noms de la pêche à la mouche (Manu Viale, Yann Caleri, Nicolas Germain, Gérard Piquart et d’autres encore, mais pas tout le monde , tous étés très occupés.

crédit photos Gilles R.

Pour d’autres, je n’ai pas osé les déranger dans leurs démonstrations, ou lorsqu’ils étaient en discussions avec des clients, préférant faire des photos discrètement, lorsque j’en avais l’occasion.

 

J’ai sans aucun doute oublié d’aller saluer d’autres personnes sur leurs stands, par manque de temps, j’en suis fort désolé.

Chaque année, je me dit qu’il faudrait que je vienne à St Étienne en camping car, dormir sur place et de profiter de ce salon tout un week-end, car encore une fois, c’est passé trop vite.

Bravo à toutes les personnes qui ont participè à la réussite de ce Sanama 2023 !