Flâneries hivernale

En attendant l’ouverture de la pêche à la truite en 1 ère catégorie, j’arpente souvent les rives des rivières qui me sont chères. Armé de mon appareil photo, je me plais à me poster et surveiller les allées et venues de cette faune hivernale, je cherche du coin de l’œil, un mouvement furtif propulsé par un coup de caudale, espérant entrevoir une truite en maraude, longeant la berge à la recherche d’une larve, ou un gobage d’une truite se saisissant d’un éphémère pour subvenir aux frimas de l’hiver.

En cette période, la truite sauvage est souvent préoccupée par la pérennité de l’espèce et les femelles préparent le nid où elle déposera ses œufs que le mâle aura pris soin de féconder.

Tandis qu’au loin, j’aperçois un héron vient de s’envoler, sans doute dérangé par ma présence, il est allé se poser dans un pré, il n’est pas dupe et pas du genre à abandonner son festin, car je sais qu’il reviendra.

La fermeture de la pêche, attire la convoitise d’autres protagonistes de la rivière, comme la présence de Harles Bièvre, ces vilains petits canards piscivores de la famille des Anatidés, redoutables pêcheurs, causent à eux seuls un carnage dans les cours d’eau.

Ils ne sont pas les seuls à fréquenter les cours d’eau, il y a aussi ce grand oiseau de malheur le cormoran, présent également sur nos parcours de pêche, ces grands gloutons sont capables d’avaler de gros poissons en entier, puis faire sécher leurs ailes sur un rocher tout en digérant leurs festins.

Que faire, à part de grands gestes avec mes bras pour les effrayer, c’est en vain que je me résigne, pour cela  il faudrait toute une armada de chasseurs pour limiter le nombre de sujets, mais ce sont des espèces protégées et donc soumis à des tirs réglementés.

A quelques mètres, un cincle plongeur se repose sur une pierre, aura t’il la chance de voir passer un poissonnet dans l’estomac.

Pendant que la Bergeronnette sautille dans la neige, également à la recherche de nourriture.

La chartreuse s’est parée de son manteau blanc, cela donne un charme supplémentaire à ma balade, le froid glace mes joues, j’ai les mains gelées, il est temps de rentrer à la maison, pour me préparer un chocolat chaud et penser à la prochaine balade.

La nature s’est mise en sommeil, et j’ai déjà l’ouverture 2021 en point de mire , ce n’est qu’une question de patience !

merci de m’avoir lu, bon dimanche !

 

14 réflexions sur “Flâneries hivernale

    1. Merci Martine, je trouve que le Martin pêcheur est bien plus difficile à photographier, le cincle malgré sa méfiance est moins rapide, il suffit d’attendre sa remontée de plongée et qu’il se pose un court instant sur un cailloux. Merci pour ton message, bon dimanche à vous ! Bises

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  1. Pascal Grange

    Bien belles images Léo !
    Tu as de la neige par chez toi ! pourvu que cela dure et que les nappes phréatiques se refassent sérieusement la cerise.

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    1. Salut Pascal,
      la neige seulement sur les hauteurs, aujourd’hui à l’instant c’est pluie et neige mélangé,avec un temps maussade qui me donne pas envie de sortir. Pour les nappes, comme chaque année elles se remplissent durant l’hiver et s’évapore vitre en été, il ne reste pratiquement plus de bocages pour retenir l’eau, l’urbanisation ayant signée l’arrêt de mort des cours d’eau entre autres 😦
      Bise

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  2. marcel Guittat

    Léo tu es un Poète,
    Je t’assure ! Il est rare de si bien marier l’image et le texte.
    En te lisant, aidé des photos, j’étais à tes côtés pour partager cette « Flânerie hivernale » !
    La semaine dernière avec Jeannot et Jean Pierre, nous avons assisté, de loin, aux techniques de pêche d’un Harle Bièvre, c’est une véritable machine à débusquer les poissons et rien ne lui échappe.
    À notre arrivée, il a pris la fuite à cent à l’heure…
    En attendant d’en finir avec ce virus et de pouvoir nous rencontrer sans aucune contrainte, de pouvoir nous réunir pour discuter de nos projets et de boire un verre, aidé d’un bon casse-croûte…
    Des bises à toute la famille.
    Marcel.

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    1. Bonjour Marcel,
      comme nous en avons parlés, ils ces Harles Bièvre colonisent de plus en plus nos Guiers, j’en ai vu également sur le Guiers vif, ils ont trouvés de quoi bien vivre sans notre vallée. Je vais essayer de monter en semaine, je ne sais encore quel jour, je vais tenter de les prendre en photo sans les faire fuir. Merci pour ton message,je te souhaite une bonne fin de week-end !
      Bises

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  3. René VENET

    Joli compte rendu Léo. Les hérons à cette époque nous font beaucoup de dégâts et ils sont de plus en plus nombreux, depuis quelques années avec le réchauffement climatique on les retrouve même dns les lac en altitude. Ici une vidéo que j’avais fait il y a 3 ans https://youtu.be/0gCdXRIywVI

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  4. David Buscaglia

    Salut mon Léo ,

    magnifique partage , merci!!
    Que notre Chartreuse doit être magnifique dans son écrin blanc!!!
    on attend tous avec impatience cette nouvelle saison…..

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    1. Salut Philippe,
      je te remercie, je vais essayer de faire de mon mieux, surtout que nous sommes bien entourés de beaux endroits du côté de chez nous. Bonne journée, au plaisir de nous revoir. A+ Léo

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