En attendant l’ouverture de la pêche à la truite en 1 ère catégorie, j’arpente souvent les rives des rivières qui me sont chères. Armé de mon appareil photo, je me plais à me poster et surveiller les allées et venues de cette faune hivernale, je cherche du coin de l’œil, un mouvement furtif propulsé par un coup de caudale, espérant entrevoir une truite en maraude, longeant la berge à la recherche d’une larve, ou un gobage d’une truite se saisissant d’un éphémère pour subvenir aux frimas de l’hiver.
En cette période, la truite sauvage est souvent préoccupée par la pérennité de l’espèce et les femelles préparent le nid où elle déposera ses œufs que le mâle aura pris soin de féconder.
Tandis qu’au loin, j’aperçois un héron vient de s’envoler, sans doute dérangé par ma présence, il est allé se poser dans un pré, il n’est pas dupe et pas du genre à abandonner son festin, car je sais qu’il reviendra.
La fermeture de la pêche, attire la convoitise d’autres protagonistes de la rivière, comme la présence de Harles Bièvre, ces vilains petits canards piscivores de la famille des Anatidés, redoutables pêcheurs, causent à eux seuls un carnage dans les cours d’eau.
Ils ne sont pas les seuls à fréquenter les cours d’eau, il y a aussi ce grand oiseau de malheur le cormoran, présent également sur nos parcours de pêche, ces grands gloutons sont capables d’avaler de gros poissons en entier, puis faire sécher leurs ailes sur un rocher tout en digérant leurs festins.
Que faire, à part de grands gestes avec mes bras pour les effrayer, c’est en vain que je me résigne, pour cela il faudrait toute une armada de chasseurs pour limiter le nombre de sujets, mais ce sont des espèces protégées et donc soumis à des tirs réglementés.
A quelques mètres, un cincle plongeur se repose sur une pierre, aura t’il la chance de voir passer un poissonnet dans l’estomac.
Pendant que la Bergeronnette sautille dans la neige, également à la recherche de nourriture.
La chartreuse s’est parée de son manteau blanc, cela donne un charme supplémentaire à ma balade, le froid glace mes joues, j’ai les mains gelées, il est temps de rentrer à la maison, pour me préparer un chocolat chaud et penser à la prochaine balade.
La nature s’est mise en sommeil, et j’ai déjà l’ouverture 2021 en point de mire , ce n’est qu’une question de patience !
merci de m’avoir lu, bon dimanche !



