Slt à tous,

je n’osais pas le faire, car ce blog est destiné à mes activités de plein air, mais sur ce support, j’espère qu’il en restera une trace. Et donc, en cette fin d’année, à l’approche des fêtes, je tenais à rendre hommage à mon père, mon oncle, mon cousin avec lesquels j’ai passé toute ma jeunesse au bord de l’eau, usant mes fonds de culotte depuis l’âge de 5 ans, qui m’ont emplis de souvenirs , les bons comme les mauvais, mais m’ont tant apporté dans mes connaissances et mon humilité. A mes amis disparus en cours d’année, toujours partis trop tôt, d’une maladie où d’une mort subite en pleine fleur de l’âge, à tous je vous dédie ce texte.

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Toi l’ami,

Tu nous as quittés, une délivrance sans doute, luttant contre tes souffrances, sans ne jamais rien paraître.

Toi l’ami, tu es parti vers un horizon lointain, sans canne à la main, sans doute que là où tu iras, de belles rivières tu trouveras pour perpétuer ta passion.

Je sais que tu n’auras de cesse à continuer ta quête, à traquer dame Fario, la vraie, la zébrée, celle qui te faisais rêver, avec sa belle livrée.

Fidèle dans ses gènes, elle ne sera jamais croisée, surtout pas d’une souche douteuse, venue d’on ne sait où, Danoise où Atlantique rien ne vaut l’authentique.

Racée à souhait, elle se jouera de nos pièges, goûtant du bout des lèvres, un vermisseau tout mièvre ou d’une belle bouchée.

Furtive et rapide comme l’éclair, se saisissant d’un insecte et repartant aussitôt, se cacher derrière une pierre, un bloc ou sous une racine.

La haut, dans le ciel je ne sais si l’eau coule, mais sache mon ami, que mes pensées t’accompagneront à jamais, en suivant le chemin de l’onde fraiche des matins printaniers.

© Moucheur38