Bonjour à tous,
bon sang, que la saison hivernale est longue pour le pêcheur qui comme moi, ne pratique pas le ski ou ne pêche plus en réservoir. Certes on peut s’occuper avec le montage de nymphes ou sèches pour combler les cases vides de nos boites à mouches ou regarder en boucle les vidéos de notre saison précédente ou celles des chaines Youtube, voire même surfer sur les réseaux sociaux, Facebook ou Instagram.
Mais de temps à autre, il me plaît de me replonger dans la lecture de vieilles revues de pêche. Le magazine dont je vous parle aujourd’hui est un bimestriel qui date de Avril/Mai 1995.
Ce jour la, me rendant à la presse, pour acheter ma revue de presse halieutique, j’ai été de suite interpellé par ce titre accrocheur en lice sur la page de couverture .
Vous vous imaginez bien , que je me suis rué sur ce magazine et de vite m’acquitter du montant, pour la modique somme à l’époque de 28 Francs, je vous laisse faire la conversion en Euro.
Comme je regrette que ces magazines dont le rédacteur était P. Jacquinot, n’existent plus, il y avait toujours de beaux articles sur les différentes techniques, écrits des collaborateurs de cette revue, comme Piam, B. Kron, Eric Tölderer, A.Dandel, Christian Vieux ,C.Bergman, D.Florence, J.Bonhomme, Lothar Martin. Illustrés par Myriam Piccinali-Martin et les dessins de Jean Berdier.
Qui de vous, a connu ces revues ?
Notamment le n°6, qui m’avait de suite interpellé, et qui traite d’un article qui parle de notre Guiers, avec pas moins de 8 pages et photos consacrées à notre rivière. Écrit par Christian Vieux, un moucheur régional amoureux du Guiers que l’ami Pascal, connait d’ailleurs et dont le titre de son article ,ne pouvait que m’interpeller et dont le titre de cet article est :
» Le Guiers , la rivière aux milles couleurs «
Je fais parti de ceux, qui ont pêché ce Guiers aux milles couleurs, tantôt rouge, tantôt vert, nous y faisions de belles pêche en sèche. Il y avait de nombreuses éclosions, les coups du soir étaient de vrais coups du soir. Je me souviens encore, des coups du soir, à pêcher jusqu’à l’heure légale bien entendu, même si parfois nous débordions un peu, jusqu’à ne plus rien voir et n’entendre, que le bruit des gobages, sans savoir d’où cela provenait, on pêchait quasiment à l’oreille. C’était une autre époque, celle bien avant que cette terrible pollution de 2001, vienne tout anéantir (voir archives).