Truites et Hybridations :

Fario Salmo Trutta :

De quelles souches sont les truites dans nos rivières, vous êtes vous déjà posés cette question ?

Je me suis posé cette question et des amis aussi, il n’y a qu’à voir cette photo de truites Fario, prises lors d’une partie de pêche  , elles ont des robes différentes et pourtant elles ont étés pêchées le même jour et sur la même rivière,on voit clairement que l’hybridation est passée par là….

Tableau truites

Pour ce qui me concerne , je ne suis pas spécialiste pour pouvoir dire si oui ou non une truite est de souche et je laisse ça aux personnes qualifiées et compétentes.

Par contre j’ai remarqué au fil des années de pratique, que sur des rivières que je fréquente assidument, la souche des truites n’est pas pure, dans notre département il y a fort longtemps que les alevinages en truites de souches Atlantiques on étés déversées dans nos cours d’eau, à l’époque ce fût sans doute le moyen le plus facile pour palier aux manques de truites pour satisfaire le pêcheur, mais aussi pour diverses causes et raisons, que nous connaissons, industrialisations, urbanisations et pollutions domestiques et PCB,les médicaments , j’en passe il y en a tellement d’autres ………

Bon revenons au sujet principal, les truites de nos rivières sont pour la plupart en Isère de souches Atlantique, les œufs des truites Fario viennent pour la plupart de Cauteret dans les Pyrénées et arrivent à l’écloserie fédérale de St Quentin sur Isère. Ces œufs embryonnés sont ensuite pris en charge par le pisciculteur et sont disposés dans des clayettes et éclosent en pisciculture, puis une fois les alevins libérés de leurs vésicules , sont distribués aux aappma , qui elles même iront les déverser sur les têtes de bassin ou dans des ruisseaux de leur domaine de pêche respectif , la ou il y a pas ou peu de reproduction naturelle.

Oui mais voilà, il s’avère que des études , montre que sur 3 ans le taux de réussite est quasi zéro, voila pourquoi des aappma font le choix d’une gestion patrimoniale, avec l’arrêt total de ces déversements et font le choix de laisser les truites se reproduire seules.

Heureusement il reste encore des truites de souche méditerranéenne, mais comme m’a expliqué un technicien de la FD38, il n’est pas évident de reconnaitre au 1er coup d’œil une truite Med, même si ont  peut apercevoir les 3 bandes sur le flanc comme la célèbre marque de sport.

Pour cela il faut apporter à la rivière une amélioration de l’habitât, fournir aux truites des caches et améliorer la qualité de l’eau en luttant contre les pollutions et de ce fait les pollueurs. En procédant à des aménagements piscicoles, avec des petits seuils, des blocs, créer de la ripisylve etc….

Pour ce qui concerne l’hybridation des truites , je vous met en téléchargement un document PDF très intéressant à lire.

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4 réflexions sur “Truites et Hybridations :

  1. Comme toi je me suis toujours demandé pourquoi il y sur certaine truites cette zébrure,du à je sais pas quoi et même sur des atlantique qui ne sont pourtant pas de souche et qui n’ont rien à faire chez nous.J’avoue sincèrement attacher beaucoup d’importance au cadre de pêche,mais quand je prends une jolie fario grosse ou petite avec plein de tout petit points,j’ai quand même un grand sentiment de fierté.
    En tout cas merci encore pour ce post très intéressant Léo

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    1. Salut Gilou, oui nous sommes je pense très nombreux à ne pas faire trop attention aux truites que nous prenons,mais de ce que j’ai pu apprendre au fil de mes nombreuses années dans une aappma et surtout au contact des techniciens de rivières, j’ai pu me faire une idée. J’ai participé à des prélèvements d’adipeuses pour des études génétiques, sur notre Guiers mort, il en ressort que la souche originelle du guiers y est bien présente, mais j’avoue être incapable de voir ça à l’œil nu, j’essaierais de demanderais à ce technicien si il peut me passer des infos sur ce sujet..
      Merci à toi !!!
      Léo

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