Il fait chaud , je me met à l’ombre !

Salut à tous,

cette journée du 1er Juillet 2016 était particulièrement chaude sur le Guiers, peu d’activité en surface , mais l’attente fût bénéfique, les 1er gobages crèvent la surface de l’eau, quelques insectes dérivent au fil du Guiers, mais sans plus !!!

Je cherche dans mes boites quelque chose se rapprochant de ce que je vois en surface , choisi un petit cul de canard gris et voila le 1er poisson qui s’y intéresse, mais je le rate , ce sera ainsi sur 7 ou 8 ombres qui ont bien voulu de cette mouche, je décide de changer de tactique, la dérive des mouches par le lancer amont , créée un dragage et ça les ombres ils n’aiment pas, du moins ce jour la.

J’arrive sur un courant , je ne peux m’empêcher de mettre une nymphe, deux ou trois passage et soudain la touche franche et lourde , il colle le fond et se permet même de me faire deux ou trois chandelles , le voilà dans l’épuisette, enfin je viens de prendre le 1er ombre de l’après midi.

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Me trouvant sur la berge, je scrute la veine d’eau et les gobages commencent à se faire de plus en plus présents, je vire ma nymphe et  je décide de faire une pêche aval , j’attache à ma pointe, une crème du guiers , qui me permettra de prendre encore quelques ombres de 25 cm, comme celui de la photo ci-dessous :

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 J’aperçois quelques mouches de mai qui dérivent, aussitôt je change ma mouche pour une émergente de mai fly, je prendrais un second bel ombre de 30+

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Puis un troisième

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Je continu ma pêche aval, je fait monter un autre ombre, que je rate bien évidement. Je sèche ma mouche, la graisse un peu avec du mucilin et je repose celle-ci juste derrière le gobage que je viens de rater et encore une fois, une gobage violent, je ferre, je sent les coups de boutoir , et encore une fois je dépique , j’ai pu voir cet ombre qui était très gros, il devait avoisiner 45 cm, je ne sais pas si c’est à cause d’eux, mais je n’ai plus rien touché durant pour le reste de l’après midi. Il est déjà près de 20h , je décide de rester pour le coup du soir, mais l’eau froide à eu raison de moi, j’étais congelé , le Guiers est encore froid , surtout quand on reste planté comme un héron à attendre d’autres gobages. J’ai alors mis fin à cette partie de pêche où  j’ai fait bouger quelques ombres , en tout une bonne quinzaine entre ceux que j’ai pris , ceux que j’ai fait monté et ceux que j’ai raté.

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