À la Une

Retrouvailles avec les copains lors du week-end de Pentecôte

Bonjour à vous,

Je vous relate en quelques lignes, le déroulement de ce week-end de Pentecôte partagé ente famille, boulot à la maison et pêche avec les copains David et Benjamin, Claude et Stéphane.

Ce fut relativement compliqué pour moi d’être avec tous au même moment, ce qui fait que sur mes deux demies journées, je n’ai pu pêcher avec Claude et Stéphane  car je ne pouvais me libérer pour cause de mise en route et nettoyage de ma piscine.

Mais ceci n’empêchant pas ni les uns, ni les autres de passer un excellent week-end et de se faire plaisir sur les différents secteurs de la réciprocité Guiers.

Truites et ombres furent les poissons pris à la nymphe, mais également en sèche lors d’un coup du soir juste après un violent orage qui s’est abattu sur la région.

Et au cours de ce lundi de Pentecôte, j’ai enfin pu partager  un moment de pêche avec Manu , un ami blogueur avec lequel, nous devions nous rencontrer depuis fort longtemps, voilà qui fut fait et nous nous sommes promis de refaire une sortie dés que cela nous sera possible à l’un comme à l’autre.

Place aux photos pour vous mettre dans l’ambiance de nos retrouvailles, je tiens à remercier David pour les photos de Stéphane et de Claude avec lesquels je n’étais pas présent avec eux.

Bilan positif, pas un seul capot au cours du week-end, beaucoup de poissons de pris truites et ombres commun en sèche et en nymphe, toutes tailles confondues et quelques poissons au delà de 40 cm.

À la Une

Mouche de Mai s’extirpant de son enveloppe nymphale

Bonjour à vous,

le temps se prête au montage et donc pour m’évader un peu je me laisse aller à des montages un peu plus complexes, malgré que ce ne soit pas encore la perfection, car il reste encore des améliorations à apporter !

Voici donc pour le fun, la réalisation d’une mouche de mai s’extirpant de son enveloppe nymphale.

Hameçon : Tiemco Tmc 400 n°12 ( deux hameçons dont un coupé à la courbure) – Cerques : plume de flanc de colvert – Enveloppe nymphale : dubbing de lièvre poils longs – Sac alaire : sabres de faisan – Abdomen : soie floss crème – Cerclage : Fil noir veevus 12/0 – Thorax : Dubbing de lièvre noir –  Ailes : Flanc de cane Mallard teinte jaune – Toupet : cdc blanc – Collerette : Hackle de coq Metz Grizzly –Tête : fil de montage noir Veevus 12/0.

Particularité du montage:

C’est l’utilisation de deux hameçons, un pour réaliser l’enveloppe nymphale et l’autre qu’il va falloir couper à la base de la tige, pour la partie émergente de la mouche.

Ensuite il faut fixer la partie de l’hameçon coupé sur le dessus de la hampe, en le bloquant par des enroulements de fils et ensuite que vous consoliderez avec de la cyanolite et vous obtiendrez ainsi , le support pour le corps détaché de la mouche de mai qui s’extirpe de son enveloppe nymphale.

De ce fait, vous aurez des œillets des deux côtés de la mouche, après c’est à vous de choisir ou attacher votre mouche. 


Ce montage, demande beaucoup de réflexion et de matériaux à poser, il n’est pas pour autant impossible à réaliser, la patience et la méthode couronneront votre travail.

Étapes de montage :

  1. Procédez à la fixation de la partie de l’hameçon coupé, bloquer bien solidement et déposer une goutte de colle rapide.
  2. Emprisonnez le fil de montage, en démarrant juste derrière l’oeillet de l’hameçon fixé dans les mors de l’étau. Ensuite, pour simuler les cerques en formation, préparer une pincée de flanc de colvert (très peu) et fixez les, pointes dirigées vers l’avant.
  3. Lorsque ceci est réalisé, préparer une boucle à dubbing avec le fil de montage et y insérer le poil de lièvre, ensuite twister le tout pour obtenir une mèche et avec celle-ci, former l’enveloppe nymphale, arrêtez vous juste un peu avant la courbure de la hampe, laissez cette mèche en attente.
  4. Pour cette 4ème étape, nous allons préparez le sac alaire, pour cela il faut prélever sur une queue de faisan, quelques sabres, que vous fixerez solidement au dessus de la courbure de l’hameçon.
  5. Une fois fait, continuer l’enroulement de votre mèche de dubbing, mais un peu plus volumineux (sans trop), afin de réaliser le thorax, arrêtez vous au pied du second hameçon.
  6. Rabattre par dessus ce dubbing, les sabres de faisan pour réaliser le sac alaire, bloquer avec le fil de montage par une ou deux demies clés, mais ne coupez pas le fil de montage noir, qui vous servira pour le cerclage et pour la suite du montage.
  7. C’est le moment ou il va falloir fixer la soie floss et recouvrir la partie du second hameçon (celui coupé), afin de former un abdomen de forme régulière à la base et légèrement conique vers le haut.
  8. Arrêtez vous au niveau du thorax, puis à l’aide du fil de montage noir, procédez au cerclage en spires espacées de façon à réaliser les annelures du corps. Lorsque vous êtes arrivés vers la partie thorax, bloquer et couper l’excédent de sois floss.
  9. Ensuite une petite touffe de cdc blanc et juste derrière fixer les pointes d’une plume de Mallard teinte en jaune, en la coupant par le centre de la plume en forme de V, pour obtenir deux parties égales. Puis en dernier fixer le hackle de coq Grizzly.
  10. Une fois tout ceci bien arrimé, former le thorax avec un léger dubbing de lièvre noir, puis former la collerette en enroulant le hackle en spires assez larges. En les faisant passer par dessus le dubbing et entre les plumes de cdc et de Mallard, tout en faisant très attention de ne pas écraser les fibres de ces plumes.
  11. Bloquez le hackle, couper le rachis, puis former la tête et vernir cette dernière.

Si vous avez des difficultés à comprendre, regardez bien les photos, cela vous aidera à la confection de votre mouche ou n’hésitez pas à me poser des questions .

Merci !

À la Une

La Peute « la Vilaine »

Bonjour à vous,

La peute, la Vilaine en patois Franc comtois, est une mouche qu’il faut absolument avoir dans vos boîtes, cette mouche, qu’on ne présente plus peut vous rapporter gros.

C’est une des 1ères mouches que j’ai appris à monter lors de mes débuts à la mouche, elle est connue de tous les moucheurs de France et même au-delà de nos frontières.

Comme , nous entrons dans la période ou les trichoptères vont être ou sont déjà métamorphoser en sedges, j’ai voulu vous parler de ce montage.

J’utilise cette mouche, pour pécher l’eau, ou soit lors des pré-coups du soir et ce qui devient rare pour moi, durant les coups du soir.

Certains moucheurs, l’utilisent même pour la pèche en noyée, et pour ce qui concerne la plume, il y a deux écoles.

Celle ou l’on taille les pointes de la plume et l’autre ou la plume n’est pas coupée, pour simuler les cerques.

Des anciens moucheurs, m’ont appris, que son créateur ,  Mr Henri Besson dit  » le sorcier de Vesoul « ,  lui ne coupait pas les pointes de la plume.

En tout cas, plume taillée ou pas, cette mouche vous fera prendre du poisson c’est certain !

Matériaux utilisés : Plume de poitrail de colvert – Fil de montage : veevus 12/0 jaune pale ou autres marques – Hameçon : Dohiku n° 14

Pour la réalisation de la mouche, c’est pas trop compliqué, même pour les débutants.

  1. Formez un corps avec le fil de montage
  2. Préparez une plume de poitrail de colvert, en supprimant la partie duveteuse du bas.
  3. Prendre la plume entre vos doigts, rabattre les fibres vers l’arrière, puis fixer la plume par la pointe.
  4. Ensuite à l’aide de la pince à hackle, former une collerette par quelques enroulements.
  5. Bloquez, coupez le reste du rachis et former la tête par quelques demies clés ou par un wipfinish et coupez l’excédent de fil.
  6. Vernir la tête, puis à votre convenance, vous pouvez ou pas tailler les pointes de la plume.

D’autres variantes sont possibles, comme par exemple, faire le corps de la mouche avec un quill d’oie (substitut de condor).

Bon montage !