Bonjour à tous,
lorsque je fais le bilan de mes années de pêche à la mouche, je me dis que le chemin parcouru depuis 40 années de pêche à la mouche, ne s’est pas fait en un coup de cuillère à pot. Je me souviens toujours de l’époque ou j’ai commencé et que moi-même j’ai aussi commis beaucoup d’erreurs dans cette technique assez complexe pour un néophyte. Comme toute discipline, il faut un apprentissage, certains progressent rapidement, d’autres un peu moins et que je sache, nous ne sommes pas nés avec une canne à mouche dans les mains et que Paris ne s’est pas fait en un jour.
Amis lecteurs de ce blog, je vous encourage à persévérer dans la technique, ne lâchez rien et si je peux à travers cet article contribuer à poursuivre notre passion, voici à nouveau quelques petits conseils qui me viennent à l’esprit et que j’estime être essentiels, hormis le fait de connaitre la gestuelle.
Premier point, le bas de ligne, qui me paraît être un élément essentiel et sans lequel vous ne pourrez pas lancer poser votre mouche correctement. Ce sont des questions qui me sont encore posées, à savoir , la longueur, le diamètre de la pointe et si on peut pêcher toute une saison avec le même bas de ligne, questions que je me suis sans aucun doute posées à mes débuts et qui de nos jours est encore un vaste sujet pour un néophyte. En ce qui me concerne, je modifie souvent mon bas de ligne et même plusieurs fois au cours d’une même session, selon le profil de la rivière et face aux divers spots rencontrés. Il se peut par exemple qu’un mauvais lancer ou un mauvais posé soit la cause de beaucoup de déboires, comme par exemple un vent très fort ou tout simplement parce que l’on vient d’attacher une grosse mouche avec ou sans ailes sur une pointe fine. Cela aura pour effet de vriller la pointe et causera beaucoup d’énervement, ce n’est pas ce que l’on recherche au bord de l’eau. Alors pour rester zen, il faut être logique et apporter un peu d’attention à ce bas de ligne qui pourrait ne pas convenir à la pêche du moment ou vous convenir tout simplement. N’hésitez pas à raccourcir celui-ci, soit en réduisant les sections de quelques centimètres, pour obtenir un bas de ligne optimal, ou si vous ne le faites pas dans sa totalité, raccourcir au moins la pointe et l’avant pointé. Pour que ce soit plus aisé d’apporter des modifications rapides de mes bas de ligne, je fais une micro-boucle sur le brin de 16,18 ou 20 /100 ème. Il va de soi qu’il est également possible de pouvoir allonger plus ou moins la longueur de la pointe ou de modifier les sections de ce bas de ligne si les conditions sont contraires. L’objectif est d’avant tout, d’obtenir un bas de ligne équilibré, afin de vous permettre des bons posés et de bonnes dérives.
Second point, je l’ai sans doute déjà écrit, mais une piqûre de rappel ne fait pas de mal. J’en vois souvent entrer dans l’eau à grandes enjambées et souvent très bruyante, causant de grandes vagues. Alors autant dire que la zone de pêche ainsi foulée, alertera tous les poissons du secteur, ne soyez pas surpris après ça, qu’il n’y a plus de poisson en poste, car vous serez le seul responsable de cette désertification. Je suppose que vous n’entrez pas dans une église en pleine messe avec une fanfare derrière votre dos. Quoique ? à l’heure actuelle plus rien ne me surprenne et que tout est possible, mais bon nous ne sommes pas à la messe, mais à la pêche et donc pourquoi feriez-vous ça dans une rivière, à méditer ….
Troisième point, adaptez le diamètre de votre fil à la taille de votre mouche et ne commettez pas l’erreur de nouer un petit cdc n°20 sur une pointe en 18/ 100e, tout comme de nouer une grosse March Brown sur un 10 centièmes. Deux raisons à cela, d’une part vous risquez de mettre en alerte une truite serait intéressée par votre petit cdc et elle aurait vite fait de déceler la supercherie et de faire un refus et pour la seconde raison, de nouer une grosse mouche sur une pointe fine, cela aura pour effet de faire vriller le fil nylon. Dans les deux cas, vous risquez de vous énerver et de perdre votre temps à tout refaire au bord de l’eau, sachez éviter ses petits désagréments qui parfois pourrissent une partie de pêche.
Quatrième point, une autre question que se posent les débutants et là encore il est évident qu’une seule mouche ne fera pas pour toute la saison. Il faut avoir dans vos boîtes un petit panel de quelques mouches sèches ou de nymphes pour vous permettre de traverser la saison, sans être confrontés à des refus fréquents de truites ou d’ombres commun à cause d’un manque de modèle. Soyez attentifs à ce qui dérive ce sur l’eau, c’est ce qui vous donnera une indication de couleur et de taille de l’insecte qui vient d’éclore et de nous permettre ainsi créer de nouvelles imitations se rapprochant de l’insecte aperçu.
Cinquième point, lorsque vous apercevez des gobages, il n’est pas nécessaire de s’acharner par d’innombrables lancers à vouloir absolument prendre une truite qui vient de prendre un insecte à la surface de l’eau. Ne vous précipitez pas, prenez le temps de mémoriser la fréquence à laquelle cette truite monte gober. Le fait de vouloir absolument lui poser la mouche dans son champ de vision, qu’il peut se passer l’effet inverse et aura pour conséquence de caler cette truite, qui vient tout juste de se mettre à table et plus vous insisterez et plus vos chances s’amenuiseront, laissez la se remettre en confiance et en attendant chercher un autre poisson actif et revenir plus tard pour retenter de nouveau cette truite.
Sixième et dernier point, la pêche en wading qui peut comporter un risque potentiel de noyade et on oublie souvent que ce type d’accident peut arriver. Si on sous-estime la profondeur d’un cours d’eau, soit à cause d’une glissade ou tout simplement à cause de la force du courant. Surtout, lorsque nous sommes tentés d’aller prendre une truite qui gobe placée dans un endroit inaccessible ou au beau milieu d’une grande rivière en pensant qu’elle sera plus grosse que celle qui gobe à 10 mètres de nos pieds.
A ce propos, je me souviens d’une anecdote qui m’a fait prendre conscience de ce risque éventuel, puis bien réel pour moi ce jour-là. C’était sur la haute Isère, je prenais quelques truites pas très loin de moi et dans l’euphorie des gobages, je ne m’étais pas aperçu que je me suis retrouvé dans le lit majeur de la rivière. Lorsque quand j’ai réalisé que le courant commencé à m’emporter, une peur panique m’a pris. J’ai tenté, tant bien que mal à regagner la berge, mais les graviers se dérobaient sous mes pieds et que le courant me poussait de plus en plus vers le large, j’ai réussi à regagner la berge dans un terrible effort, j’avoue que ce fût la peur de ma vie, alors un conseil …
Soyez prudent !
Léo merci pour tes conseils, ils sont utiles à rappeler avant cette nouvelle saison de pêche.
Notre cathédrale, c’est notre beau massif de Chartreuse, la communion c’est le moment de partage avec mère nature et les copains.
La félicité c’est le moment où nous relâchons notre belle zébré avec tout le respect que nous lui devons !
A bientôt mon ami.
Amitiés.
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Bonjour Marcel, oh que c’est bien dit ça, c’est joliment dit, merci Marcel🤩 Je te remercie, à très bientôt à notre AG. La bise mon ami
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bonjour et merci Léo pour tes conseils!
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Bonjour Patrick, merci également de me suivre sur le blog, j’espère te voir à notre AG. Alors je te dis à très bientôt. Amitiés
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Salut Leo,
Un très beau sujet et de bons conseils.
Comme tu as toujours aimé le faire.
Merci Leo pour ton partage qui dure depuis si longtemps.
A+
Phil
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Slt Philippe,
je te remercie, ce sont quelques petits conseils que je donnais déjà à l’époque au club et que j’avais tout perdu lors du crash de mon ancien blog. Merci à toi aussi pour ce message. Bonne soirée , bises à la famille … A+ Léo
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Divines et Saintes Paroles …..
Rien de mieux que les conseils des anciens , ce sont les plus constructifs et cela nous permet à nous débutant de progresser à grand pas… et j’en sais quelque chose grâce à toi mon Léo !!
Encore un grand merci !!!
Bises mon Léo !!
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Slt David, j’ai eu à mes débuts des conseils d’anciens moucheurs, i lest normal de passer le relais à d’autres. Très heureux que cela puisse apporter à des gars comme toi et d’autres quelques petits conseils si minimes soient’ils, vivement que la saison batte son plein. La bise et merci pour ton message 😉
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Toujours aussi sympa mon Léo et fin pêcheur surtout. Merci
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Slt Jacky, c’est grâce à des gars comme toi que j’ai toujours la passion de continuer ce blog, j’essaie tant bien que mal de vous apporter je l’espère des conseils qui peuvent aider à faire vos premiers pas dans cette discipline. Merci à toi aussi pour ce message encourageant 😉
Bacci amici !
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merci bien LEO , pour ces conseils qui semble normal pour certain , débutant ou pas tout conseil et bon a prendre pour progresser .
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Slt Manu, c’est très sympa de ta part, j’espère que cette saison on va pouvoir faire une session commune, depuis le temps que l’on doit se rencontrer. Au plaisir de te voir, je te souhaite une bonne journée. À plus l’ami.
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trop compliquée cette pêche je m’y lancerai jamais, s’il faut commencé à réfléchir à la taille des nylons, la longueurs des bas de lignes,les différentes mouches, une bonne boulette au bout de la ligne, la sieste et on attend le bip voilà là je réfléchis moins, merci mon léo 🙂
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Slt Stéphane, 😂😂 tu as oublié le jambonneau et le kill de rouge.. À très bientôt, la bise.
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