pour les monteurs assidus et connaisseurs ce n’est pas une surprise ces quills. Ils existent déjà depuis pas mal de temps. Mais je pense pouvoir aider les monteurs néophytes , qui ne connaissent pas ou ne l’utilisent pas ces matériaux.
voici quelques nymphes réalisées avec le quill synthétique, l’avantage, il peut être manipulé aisément et sans risque de casse lors de la réalisation de votre nymphe, puisque très solide. Ce qui ne gâche rien non plus,la pochette contient environ quarantes lanières, je vous cite les marques connues , Soldarini / Hemingway.
Ils vont vous permettre de réaliser environ trois nymphes par bandelette, ce qui n’est pas négligeable et ça vous fera beaucoup de nymphes dans vos boîtes.
pour les amateurs de livres anciens, en voilà un que je viens de retrouver au fond d’un placard de mon garage. Ce livre est bien vieux et sans couverture, c’est d’ailleurs fort dommage.
Quand je pense que cet ouvrage ne m’avait pas suscité plus d’intérêts que ça il y a 30 ans, et que je l’avais relayé au fond du placard sans même y jeter un regard.
Ce livre est écrit pendant la guerre en 1945 et édité à la pêche en Dauphiné sous le titre « Propos d’un pêcheur montagnard« . L’auteur, Jean LEFRANCOIS, est originaire me semble t’il de la commune de Voreppe (38), un village situé à 5 kilomètres de chez moi.
Il a été tiré à 500 exemplaires à la forme et numérotés de 1 à 250 ; et 250 exemplaires non numérotés. Le mien a le n°215B.303 et fut imprimé à l’imprimerie Allier, de Grenoble. Dépôt légal : 15 Novembre 1945 , édition ARTHAUD.
On peut encore trouver un exemplaire original sur internet (ici) mais il me semble également qu’il existe une réédition de 2008 (ici).
Dès les premières pages j’ai accroché à la lecture et me suis vite mis dans l’ambiance du livre.
J’ai choisi quelques passages afin de vous en faire profiter. Notamment celui à propos de la truite fario et deux autres tout aussi intéressants.
page 42
page 43
page 210
page 211
Il parle des rivières de notre région, notamment celles de Charteuse, je vous met les pages à la lecture.
page 84
page 85
page 86
page 87
page 88
En conclusion, j’ai adoré ce dernier paragraphe en fin de livre. Je trouve qu’il reflète bien le personnage qui, on en doute pas, aimait la nature et la pêche. D’ailleurs lorsque vous lirez ces quelques lignes, vous pourrez mesurer l’état d’esprit de l’auteur.
Amis pêcheurs, mes collègues, dès les premiers beaux jours mettez le sac à dos et prenez le large. Suivez votre sûr instinct. Il vous conduira au bon endroit. Dussiez-vous rentrer bredouilles, n’oubliez pas qu’une seule heure passée au soleil n’est pas perdue, et vaut mieux que toutes les discussions en chambre close. C’est pour nous qu’à chaque printemps la nature se pare, pour nous que chantent les oiseaux. Profitons-en et oublions nos peines.
Cette nymphe apportera tout son intérêt dés les 1ères chaleurs et l’apparition des mouches domestiques, j’ai voulu par ce montage me rapprocher des mouches bleues, celle qui vient se poser sur notre nourriture, donc elle sera votre compagne de pêche à ce moment là et pour compléter le sujet, elle sera également la nymphe idéale pour la nymphe au toc dans des tailles de billes plus petites et légères , sauf si vous pêcher les fosses. Voici les matériaux nécessaires pour la réalisation et les étapes de ce montage. Hameçon : Tiemco n° 18 à 16 Corps : Plume de Condor noir ou substitut Ailes : Tinsel Uni Mylar Pearl Tête : Bille tungstène bleue de chez Bidoz de 2 à 3 mm Thorax : Dubbing de lièvre noir Fil de montage : 8/0 noir
Les étapes de montages :
Tout d’abord, commencez par passer la bille sur la hampe de l’hameçon, puis emprisonnez votre fil de montage, arrêtez vous à la courbure.
Fixez une fibre de plume de condor ou substitut, fixez la à la courbure et formez le corps en spires jointives, bloquez et laissez en attente.
Pour formez les ailes coupez deux bouts de tinsel Mylar Pearl d’une longueur de 1,5 cm, fixez ceux –ci de part et d’autre de la hampe, juste derrière la bille (voir photo).
Préparez un léger dubbing de lièvre noir et procédez à l’enroulement pour former le thorax, en prenant soin de faire passer un ou deux tours derrière les ailes pour les maintenir , puis avec les reste de dubbing, formez le thorax , bloquez le tout derrière la bille , faire un wipfinish ou demies clés et coupez l’excédent, votre nymphe est terminée !!!
Ce modèle d’éphémère imite un peu tous les éphémères , que l’on défini comme mouche d’ensemble.
Pour ce qui concerne ce montage en particulier , ce sera pour le début de saison dés le mois de Mars ou les éclosions de Baëtis Rhodani se font nombreuses . Elle est l’une des 1ères mouches que l’on voit en début de saison, avec la March Brown que vous pourrez monter de la même façon, mais plus dans les tons roux . Les matériaux utilisés : Hameçon : Tiemco 5230 n°14/16 Cerques : Fibres de hackle de coq roux Abdomen : Quill de paon ébarbé naturel Collerette : Lancette coq Hoffmann, Withing où Devaux de couleur gris ou olive Grizzly Tête : Fil de montage Fil : 8/0 noir ou Olive
La réalisation du montage :
Emprisonnez le fil de montage en partant de derrière l’œillet jusqu’à la courbure. Prélevez une pincée de fibre de hackles de coq roux , puis fixez celle-ci au dessus de la courbure. Faire quelques allés et retours avec le fil de montage et revenir à la courbure , laissez votre fil en attente. Prenez un quill de paon ébarbé et emprisonnez le avec le fil de montage, remontez le fil derrière l’œillet et laissez en attente. Déposez une goutte de vernis sur le corps et procédez à l’enroulement du quill en spires jointives jusqu’au niveau du thorax, bloquez le avec le fil de montage. Fixez votre lancette ou hackle de coq et faire quelques enroulements pour former la collerette, terminez par une tête réalisée avec le fil de montage, coupez l’excédent de fil et vernir la tête sans boucher l’œillet.
Nb : vous pouvez vernir l’abdomen également
Votre mouche est terminée, n’hésitez pas à vous en servir dés le jour de l’ouverture aux heures les plus chaudes de la journées, le choix du quill naturel lui confère un abdomen assez réaliste .
Voici un modèle d’ émergente cdc voilier très efficace,c’est une mouche d’ensemble qui peut imiter plein de petites éphémères que nous voyons sur nos rivières, en l’occurrence pour Mars elle se rapprochera de la Baëtis Rhodani, dans des tons plus olive et les ailes grises.
Il est possible de monter cette mouche sur du n°14, de couleur marron ou noire, elle se rapprochera de la March Brown, en taille n° 10/12, en ajoutant des cerques et elle vous accompagnera tout au jusqu’au mois de Mai et en modulant avec les couleurs et les tailles vous pourrez faire un ebonne partie de la saison.
Le même montage sans ailes et un cerclage avec du tinsel Or (fin) pourra parfaitement prendre des truites, sur des hameçons de tailles n°18/16 .Légèrement salivée, elle flottera dans la pellicule de l’eau , ce type de modèle est appelé ORL ( oreille de lièvre).
Lors de vos parties de pêche, n’oubliez pas de graissez légèrement le cdc avec du mucilin ou autre, mais avant sécher la dans un mouchoir papier ou un amadou. A utiliser sur des pointes fines 12/100 ème est un bon compromis, vous pouvez descendre à 10/100 , mais souvent en début de saison les truites peuvent être moins méfiantes et le 14/100 ème passera sans problème.
L’important est d’éviter le dragage de la mouche, souvent cause principale du refus de la truite convoitée.
Ce fût un des seuls moments de pêche effectué sur ce séjour Normand où je fais deux courtes sessions sur un bout de tronçon de cette petite rivière du Cotentin (50).
Tout d’abord , pour la 1ère session, je prend mes repaires sur les spots, je suis étonné par la couleur de l’eau, on ne voit pas le fond et celle-ci est de couleur thé , ce n’est pas l’eau transparente comme par chez nous, il faut que je m’y habitue. Au loin , j’aperçois un joli petit courant et contre la berge deux gobages, je pénètre doucement dans l’eau et me glisse le long de la berge sans trop faire de vague, ces gobages ne sont pas réguliers et les deux poissons ne montent pas systématiquement sur ce que je vois dériver et soudain j’aperçois une mouche de mai s’envoler, aussitôt je cherche un modèle similaire et j’attache ma mouche en pointe , je pense que le 12/ 100 ème fera l’affaire. Je graisse un peu celle-ci pour qu’elle ne coule pas au 1er passage, le lancer est parfait, car la truite se laisse séduire, elle doit avoisiner 30 cm, mais hélas je la dépique au moment ou je veut prendre mon épuisette. Je relance plus amont sous l’arbre , une autre truite happe ma mouche, ferrage, décrochage une nouvelle fois, je sent que je ne suis pas à l’aise, mon bas de ligne n’est pas adapté pour ce cours d’eau.
Je continu ma progression , après avoir corrigé le bas de ligne, ça pose mieux et je commence à prendre mes 1ères truites de cette rivière , elles sont pas grosses, bien noire et très combative pour leurs tailles. Je ferai une dizaine de poisson avant d’aller manger, je reviendrais demain matin me dis-je !!!
Le lendemain à 9h00 je suis sur place, mais je ne suis pas seul, un autre pêcheur sors de l’eau, il me dit avoir pris 3 petites truites, donc , comme le coup est déjà pêché, je vais plus amont , je reprend le secteur ou j’ai terminé la veille , je ferais un festival de petites truites toutes calibrées comme sur les images de la vidéo que vous regarderait par la suite, inutile de faire d’autre photos , par contre j’ai pris dans le lot encore deux truites maillées, mais je n’ai pas pu récupérer les images de ma carte mémoire, celle-ci est illisible , donc pour finir ce récit, je fais encore quelques poissons au total 25 sur deux sessions , mais surtout autant de décrochés, le fait de pêcher sous des voutes ombragées ne me laissez pas faire plus amplement et donc le poissons relâchaient aussitôt , je garde un bon souvenir de cette rivière et si je doit un jour y retourner , ce sera sur un autre secteur du côté de Gavray !!!
Les vidéos :
Partie 1
Je continu donc ma série vidéastique , avec quelques autres poissons pris au cours de ma seconde session sur la Sienne, j’ai enfin récupéré les images de la carte défectueuse et donc comme je n’ai pas pu tout mettre sur la même vidéo, voici le second volet ! Il s’avère qu’en regardant de plus près ces photos, il y des truites et des tacons, j’avais un doute lors de ces prises, mais après analyse ce sont bien des petits tacons et de ceux la j’en ai dépiqué pas mal, bon ce ne sont pas de gros poissons mais l’essentiel est de ne pas être capot.