Bonjour à tous,
l’histoire pourrait commencer ainsi , si j’étais un écrivain.
Prémices de printemps, mois des bourgeons, une truite calée sous la berge scrute l’onde et voit l’insecte qui passe au-dessus de sa tête. Les éclosions de Baetis crèvent la surface, la truite hasardeuse, monte et se saisie de cette offrande que le printemps lui apporte jusque dans son repaire.
Elle n’est pas la seule à apercevoir cet éphémère !… Postè à quelques mètres d’elle, je suis attentif à ce qui se passe sur la rivière, moi aussi je l’ai vu cette Baëtis et je me prépare à berner celle qui convoite cet insecte.
Je fouille dans mes boîtes, je choisis l’artificielle qui s’en rapproche, d’un geste sûr, je noue la mouche au bout de mon bas de ligne, je sors de la soie, je suis prêt et j’attends le moment opportun, celui ou la fréquence des gobages s’intensifie.
Sur ce type de rivière, le placement est important, j’ai le dos au mur, je cherche le bon angle d’attaque. La posture n’est guère aisée, mais je vais être obligé de faire un lancer revers latéral du côté gauche, mais cela est jouable, afin de pouvoir poser la mouche dans la bonne veine d’eau. J’ai un obstacle de choix, ces truites se trouvent à 10 mètres de moi, placées sous un pont et à chacun de mes lancers, il va falloir éviter l’accrochage avec ce dernier.
Je suis aux premières loges, juste en dessous du seuil, ce n’est pas une truite qui gobe, mais deux, trois, quatre, les éclosions se multiplient. Je choisis une truite, celle de gauche, c’est la 1ère qui était active, elle se trouve sous la pile du pont, je lance sa mouche dans son champ de vision, je vois la truite qui monte vers la mouche, un remous, je lève la canne , elle est ferrée et aussitôt ramenée dans le filet.
Puis après la remise à l’eau, la mouche est séchée et la voilà repartie à la conquête d’une seconde truite, celle du milieu de la rivière, gobage, ferrage et re filoche.
Puis ce sera le tour d’une troisième et puis plus rien, les truites se sont calées , il est temps pour moi de plier la canne, de toute façon, je m’étais octroyé que deux petites heures de pêche et je suis satisfait de cette courte session et de ces trois truites largement maillées.
La mouche de mai Léo ?
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Slt Jacky, non la baetis,je l’ai précisé..😉
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oui j avais vu mais je croyais que ça s appelait mouche de mai aussi
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Ah non Jacky, la mouche de Mai est nettement plus grosse, elle n’apparait que vers fin Avril début Mais , peut être plus tôt si c’est précoce. Elle possède de longues cerques et un corps très allongé et de grandes ailes. Bonne soirée l’ami
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Superbe Léo j’ai adoré on ne comprendra jamais les truites c’est toujours elles qui décident le moment et le lieu.
Hier pour moi sortie de folie a chaque trou une touche
La bise les amis
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Slt Pierrot,
en effet elles se comportent jamais comme on le souhaiterais. Tu fais un parcours, rien ne bouge, la rivière semble vide et soudain il y a de l’activité. C’est pour ça que la pêche est passionnante et pourquoi nous sommes nous mêmes passionnés. J’irais voir ton blog et me régaler de ta sortie fructueuse, merci pour le commentaire. La bise à vous deux .
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Salut Lé
Pas encore fais le montage la vidéo est en cours de réalisation sur Youtube et cet après midi petit montage sur mon blog.
Pluie chez nous et retour de la neige en montagne une bonne vingtaine de cm pour le moment
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slt pierrot, ok j’irais faire ma visite , je sais déjà que je vais me régaler. Ici pluie et neige sur les hauteurs.. Bonne journée
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Bein mon Pierrot, à notre âge, vaut mieux chaque trou une touche, que chaque touche un trou MDR !
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Oh pitin, Jacky tu n’a pas pu t’empêcher (mdr)… En plus sur des gobeuses (lol)..
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il n’y pas d’âge pour ça Jacky 😉
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Le coquin de Pierrot je le connais. Oui les gobeuses sauteuses MDR
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