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Damsel Nymph Foam avec corps détaché

Bonjour à tous,

pour cet article, je vous propose une nymphe de libellule que l’on appelle aussi Damsel.

Pour ce montage, j’ai emprisonné du marabout entre les deux bandelettes de foam, ainsi prises en sandwich , vous pouvez confectionner l’abdomen, pour ce montage, je l’ai réaliser ainsi.

L’utilisation de cette nymphe est surtout destinée à la pêche à la mouche en réservoir, elle imite une larve de libellule ou demoiselle, très fréquentent dans les mares, les plans d’eau, lacs ou étangs et rivières dans les zones calmes.

Les poissons recherchés sont principalement les salmonidés, mais intéresse également d’autres espèces comme le black-bass ou la perche par exemple.

J’ai déjà publié un tuto pour la réalisation du corps en foam, le principe de réalisation reste le même que pour le Bibio, que vous pourrez consulter (ICI)

Matériaux utilisés :

  • Hameçon : Gamakatsu #8 tige longue
  • Yeux : chainette lavabo
  • Corps : Foam vert
  • Queue : marabout olive
  • Thorax : marabout olive
  • Collerette : marabout olive
  • Fil de montage : veevus 8/0 olive
  • Une longue aiguille pour la confection du corps
  • Cyanolite ou vernis uv pour la finition

Pour la technique de pêche, l’utilisation d’une soie intermédiaire ou une flottante est préconisée , l’animation de fera par de petites tirées en tricotant la soie entre vos doigts.

Préconiser les bordures de roseaux ou à ras des berges, dans les parties calmes, les truites ou autres poissons adorent ces lieux de nourritures très abondantes.

Merci de m’avoir lu !

<°)))>>< Léo

Temps pluvieux, pêcheur (trempé)

Slt à tous,

 j’ai été une nouvelle fois tenté par le démon de la pêche, malgré ma petite bronchite et j’étais même persuadé d’aller mieux, la toux s’était dissipée et je n’ai pas pu résister à l’appel de la rivière. Surtout quand j’ai vu le soleil de cette fin de matinée et qui m’avait même laissé une lueur d’espoir. C’est donc aux alentours de 14 h, que j’ai pris la décision de chargé le matos dans la voiture et d’aller faire nager  mes nymphes sur une rivière de plaine, persuadé que les Dieux de la pluie, ne viendraient pas perturber ma petite session de pêche. Mon optimisme commença à faiblir, lorsque sur la route, traversant le village voisin, j’ai vu à l’horizon (non pas le c…le de Robinson), n’est-ce pas Pascal ou Gilles, autant que je l’a fasse au cas où vous aviez l’intention de me la faire cette phrase  🙂 

Bref , je disais donc, que vois-je à l’horizon, eh bien de gros nuages noirs qui se dessinent au loin et ceci n’était pas des plus rassurants et ça risquait fort de compromettre ma sortie de pêche. Je continu ma route et me voici rendu sur place, je gare ma voiture, puis  je m’apprête à enfiler mes waders lorsque tout à coup, le déluge s’abat sur moi et de grosses trombes d’eau me tombent sur la tête. Qu’à cela ne tienne, j’ai le réflexe de vite rentrer le matos dans la voiture, de même pour moi  et d’attendre que ça se passe, ça a duré 15 minutes , puis après tout redevenu clair, j’en profite pour finir de me changer, monte les éléments de la canne, passe la soie et attache une nymphe un peu lourde, une bille tungstène noire , plus un ring orange fluo et me voici à pied d’œuvre.

L’eau est considérablement montée, mon envie de pêcher est forte et puis je me dis que ça reste pêchable quand même, alors allons-y !  Je commence par pêcher les bordures de cette lame d’eau , car en règle générale, les truites aiment bien s’y tenir et d’ailleurs c’est un des lieux de ponte, voila pourquoi il faut éviter de marcher dans l’eau, de plus ici la pêche du bord est aisée, d’autant plus que les eaux sont hautes. Je peux espérer toucher quelques truites. Je termine la portion de rive et et voici que je touche une 1re truite juste devant ce fagot à gauche de la photo (cerclée de rouge), la berge est creuse dessous et les poissons sont toujours en place ici.

Je prospecte le courant principal, laissant descendre ma nymphe dans le courant et  finalement  je prendrais une autre truite dans l’amorti situé sous la berge, mais celle-ci se décroche, je ne pouvais la monter à cause de la hauteur de la berge, la truite était sensiblement de la même taille que la précédente.

Je continu ma prospection et j’arrive sur un lisse et tout à droite en amont, je prend une autre truite maillée aussi.

Plus loin, on peut voir les berges érodées , causé par les précédentes crues et d’ailleurs, ici le coup de pêche a changé, les truites sont partie sur un autre poste, encore une zone de frai, à protéger, c’est un endroit que je surveille tous les ans lors de la repro des truites.

Hélas, je ne finirais pas ce parcours et c’est avec amertume, que je dois plier la canne, car de nouvelles trombes d’eau se sont abattues sur moi et je ne vais pas prendre le risque d’attirer la foudre sur mon carbone.  Je suis rentré trempé à la maison, il était 15 h15 , je n’ai fais qu’une petite session d’1 heures environ, j’aurais peut être pu encore toucher d’autres poissons, mais la sagesse l’a emportée. Bilan de cette sortie , je continu à tousser et même encore d’avantage, j’ai pris un bon grog, accompagné d’un Doliprane 1000, mais avec l’avantage d’avoir au moins pu durant un laps de temps m’adonner à ma passion.

Ce soir, il est 19h48 à l’heure ou je termine cet article, les Dieux du ciel, viennent me narguer et comme pour me faire un pied de nez, me laisse contempler ce magnifique coucher de soleil agrémenté d’un bel arc en ciel depuis ma baie vitrée.

ps: petite pensée amicale à mes amis Pascal et Gilles, je vous dédie cette sortie ou j’ai encore une fois céder à la tentation , mais cette fois en solitaire.

 

Ce matin, j’ai fais mon ouverture 2018

Slt à tous,

me voici rentré d’une session de deux heures de pêche en nymphe , il me fallait bien faire mon ouverture et ne pouvait rester insensible à l’appel de l’eau. L’eau est bien froide en matin du 13 Mars 2018, il est 9h00, il n’y a personne pour venir troubler ma petite matinée de pêche, le rush du week end d’ouverture est passé. La température de l’eau est à 8°, le temps est pluvieux , les gouttes froides perlent déjà sur ma veste de pêche, je jette un petit coup d’œil à la rivière, ça me laisse présager une bonne partie de pêche, malgré le niveau d’eau haut et fort. La canne est montée, la soie passée dans les anneaux, j’attache une pointe en 14% pour ce début de saison, je sais que je peux toucher quelques jolies truites sur ce secteur. Je toucherais ma 1ère truite de la saison vers 9h 30, je suis content pour la 1ère de la saison, elle est bien maillée. Puis j’en touche une autre qui dépique, de taille similaire. Ma nymphe à l’air de bien plaire aux truites, malgré le niveau j’ai pas mis trop lourd, une bille tungstène de 3,2mm passe assez bien, même si je sais qu’elle ne va pas racler le fond. Cette fois je touche un poisson un peu plus vigoureux, mais j’arrive à lui faire gagner l’épuisette. Je termine ma session vers 11h, je suis trempé, j’ai froid , mais je repars heureux de cette reprise 2018, avec 6 truites toutes maillées sauf une, je peux être satisfait de ma reprise.

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Pêche à la mouche naturelle

Voici une technique très intéressante dés les 1ères chaleurs d’été, la pêche à la mouche naturelle, pratiquée par mon oncle et quelques amis, Xavier Hudry ,Adrien, Patrice et gilou26 pour ne citer qu’eux.

Je ne suis pas un spécialiste de cette pêche, mais de ce que je sais de mon expérience et la leur, c’est qu’il faut tout d’abord commencé par l’élevage de mouche.

Là !!! ça risque de coincer côté rapport époux/ épouse , il vaut mieux faire son élevage dans un endroit éloigné de la maison, sans quoi vous risquez d’avoir des noms d’oiseaux par madame.

Mon oncle y pêché à l’époque où j’étais pas plus haut que 3 pommes, mais il ne les élevées pas, on récupérés ces mouches sur des bouses de vaches. Mais es citadins ont trouvés mieux depuis des années , ils élèvent  eux même leurs mouches, en commençant par l’achat d’une mesure d’asticot , de ce que j’ai pu entendre, les Gozzers ou mouches à Damier étaient de loin supérieurs aux autres asticots. Moi je n’ai trouvé que des asticots achetés chez un détaillant, ils sont de couleurs , mais je vous rassure ça marche quand même !

Alors comment procéder, tout d’abord il faut avoir une boite pour accueillir vos hôtes, ça tombe bien j’en avais photographié la boite d’un copain .

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Ensuite dans cette boite vous y logerez vos asticots

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Qui deviendront se transformeront en Chrysalides communément appelé Caster.

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Qui , à son tour deviendras une belle mouche domestique

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Pour ce qui concerne la conservation, il faut nourrir ces mouches avec du sucre que l’on met sur la partie grillagée de la boite et une éponge imbibée d’eau pour qu’elles puissent boire.

Sur la photo ci-dessous , on ne voit pas la grille fine qui se trouve sur le trou visible, mais c’est à cet endroit qu’il faut mettre eau + sucre.

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Pour la récupération des mouches au moment d’aller pêcher, elle se fera par le trou qui se trouve sur la face avant de la boite qui est fermée par le petit loquet que l’on voit levé sur la photo du dessus. Une petite bouteille d’eau minérale fera l’affaire, j’ai pu voir des boites que d’autres pêcheurs avaient réalisés ou le bouchon était collé sur cette face avant et ainsi la bouteille pouvait se visser dessus. Une fois cette opération réalisée, on ajoure la boite et les mouches voyant la lumière extérieure iront tout droit dans la bouteille ou la petite boite de transport comme celle ci-dessous.

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Le matériel  pour cette pêche, je vous dirais  une canne de type anglaise 3,30 à 3,90 m où une canne à fil intérieur ou une barre ( canne à coup) avec très peu de fil , mon oncle pêchait avec 1,50 m de fil pour une canne de 4 à 5 m, ce qui va très bien pour  les petits ruisseaux.

Les  moulinets sont soit  à tambour où classique toc comme le Ritma72, où semi automatique comme le Vivarelli  pour Gilou où un Ritma80 pour Adrien.

Le plus difficile sera d’attraper les mouches à la sortie de la bouteille ou de la petite boite , j’en ai fait l’expérience et je peux dire que beaucoup se sont envolées sans que je puisse les attraper. Pour les fixer à l’hameçon, deux techniques que m’a expliqué Pierre Sempé lors de mon stage avec lui.

La 1ère est,  d’enfiler la mouche sur la hampe en commençant par la tête et en faisant ressortir celui-ci par l’abdomen, classique comme eschage quand les truites ne sont pas regardantes.

La 2 ème , est d’enfiler la mouche en commençant par l’abdomen et ressortir l’hameçon dans la tête, la particularité de cet eschage, dans le courant , la mouche aura les ailes ouvertes à l’envers et créera un léger dragage lors de la dérive et sera beaucoup plus attractif pour la truite , qui n’hésitera pas une seconde à sortir de sa cache pour prendre cet appât de choix.

je vous conseille,  une plombée légère, n’oublions pas que nous sommes en périodes estivales et que les eaux sont souvent à l’étiage. Je dirais 2 où 3 plombs n°9 et peut être un n°10 en plomb de base si il y a un peu plus d’eau.

Le montage de la ligne : Corps de ligne en 14 ou 12 /100 ème, un rigoletto, un micro émerillon n° 28 /30 , un bas de ligne en 12 où 10/ 100 ème , un hameçon nickelé de 16 à 14 .

Voila pour ce que je peux vous conseiller,sachant que des spécialistes pourront mieux vous éclairer sur cette pêche, mais bon quand on sais un peu pêcher, ce n’est pas plus compliqué que la mouche artificielle.

Vous pouvez voir une vidéo de mon pote Gilou qui excelle dans la technique sur la page d’accueil dans la rubrique pêche au toc et aux appâts naturels.