Une sortie pleinement savourée

Bonjour à vous,

ce fût une sortie pleinement savourée du fait de n’avoir pas pêché depuis après 3 semaines d’abstinence , purée que ça fait du bien, de s’oxygéner les poumons et de dépoussiérer la canne tant qu’à faire !..

Voici donc un petit retour sur cette session réalisée ce lundi 26 avril  avec des niveaux d’eau est encore hauts, mais cela ne m’a pas surpris puisque j’avais vu le graphisme de la station Hydrographique juste avant de partir.

J’ai donc trouvé une rivière en eau, avec de l’ eau de fonte, bien froide, des poissons pas très actifs, malgré une superbe éclosions d’Ecdyonurus Torrentis , qui a durée à peine 10 mn, puis d’autres insectes comme des petites olives, un plécoptères et il devait y en avoir d’autres que je n’ai pas vu, et malgré tout cela, ça n’a déclenché l’activité des truites en surface.

Elles étaient bien calées sur le fond et il m’a fallut pêcher au fil seulement, en faisant évoluer ma nymphe à ras du fond, sur le 1er poisson j’avais un « Javi cuivre en 3,5 mm », en mode pheasant tail, que j’ai perdu dans une racine, un bloc ou une branche sur le fond de la rivière, du coup j’ai opté pour une autre nymphe Javi, toujours en 3,5 mm et c’est celle-ci  qui m’a permis les autres poissons, je vais terminer ma session tant bien que mal, avec au total 8 truites de prises dont deux dépiquées.

Le modèle qui m’a bien réussi au cours de cette session, c’est une nymphe que j’ai réalisée et présentée dernièrement, lors d’un partage sur un groupe Facebook auquel je suis membre.

Hameçon : droit n°12 – Cerques : fibres de hackle ou pardo – Sous corps : fil de montage ou floss – Corps : Javi cuivre 3,5 mm – Cerclage : Quill synthétique olive Hemingway – Thorax : Veevus olive 8/0 – Sac alaire : Laser UV orange fluo .

J’ai cessé ma session après 3 heures de pêche et toujours triste de devoir partir, mais j’en avais largement assez, il est fini pour moi le temps ou je restais du matin jusqu’à la tombée de la nuit au bord de l’eau.

Désormais, je préfère de courtes sessions que de longues journées ou parfois les deux tiers sont improductives.

Merci de m’avoir lu !

 

 

Maxence et la nymphe au toc

Bonjour à vous,

la nymphe au toc, cette technique devient de plus en plus prisée et énigmatique pour les néophytes. Comment une truite, peut elle s’intéresser à une nymphe, qui n’a rien de naturel et pourtant, ça marche !…. Le principe de la technique est le même que la pêche au toc, sauf que l’appât est remplacé par une nymphe lestée ou non, avec ou sans plombée.

J’ai suivi Maxence 10 ans, ce petit gars a tout d’un vrai pêcheur , vêtu d’un waders adapté à sa taille, le gilet de wading, la canne à fil intérieur, le bonnet vissé sur la tête, le voici fin prêt, pour une initiation avec Stéphane son papa.

Je me suis régalé à voir pêcher ce môme, de le voir tout heureux de se retrouver en pleine nature, parcourant les berges enneigées de ses petites jambes, s’enfonçant parfois jusqu’à la taille, c’est l’école de la vie, une transmission de la pêche de père en fils, que seul les initiés connaissent.

Doué, la gestuelle est déjà sûre, il est à l’écoute des conseils de son père. Il allonge son bras quand c’est trop loin, lève la canne pour porter la nymphe afin qu’elle nage et n’accroche pas le fond, pêche en remontant le cours d’eau, il avance à pas feutrés. Quand c’est nécessaire, son père l’aide pour ne pas qu’il chute dans cette eau glaciale et l’aide aussi à passer d’un côté ou de l’autre de la rivière, selon les coups recherchés.

Les zones de pêche sont prospectées méthodiquement. Il pose la nymphe dans les courants, peigne les moindres recoins ou une truite est censée être en place pour se nourrir.

Au cours de cette séance d’apprentissage il réussira à prendre 8 truites, certes pas de grosses truites, mais il n’est pas si simple de prendre des poissons dans une eau à 5° et ceci avec la technique de la nymphe au toc,surtout pour un débutant.

Comme quoi, la valeur n’attend pas le nombre des années, bravo Maxence !