Dolomites « Sarca fishing » saison 2022

Bonjour chers amis (es) visiteurs de ce blog,

me voici de retour après une longue période d’absence, pour cause du manque de motivation à pêcher, vu l’état de nos cours tout au long de l’été, avec cet épisode caniculaire qui a vu tant de rivières et de poissons souffrir du manque d’eau et de température létale pour certaines.

Alors, c‘est donc par notre séjour de pêche dans les Dolomites en compagnie de mes amis Stéphane, Dominique et David que je vais reprendre la publication d’articles sur le blog ! …

Notre séjour, s’est déroulé dans d’excellentes conditions climatiques, nous avons eu une météo clémente en tout point, contrairement à l’an passé, où nous avions des températures bien plus fraîches avec des gelées matinales.

Il est temps d’aller poser nos affaires dans notre appartement locatif, c’est le même que l’an dernier, il domine la vallée, avec une vue sur la rivière et les bons spots de pêche.

Nous voilà en place, les bagages sont rangés dans nos chambres respectives et trop fatiguées, nous ne pêcherons que le lendemain.

A 18h00, nous partons rejoindre notre guide Stefano Fredizzi, un jeune guide de pêche, que je recommande à ceux qui cherchent un guide local dans cette région, si un jour vous allez pêcher la Sarca.

Il nous fait un topo sur nos prochaines journées de pêche, nous briffe et n’est pas avare de renseignements, nous l’avons pour deux jours de pêche en binôme. Ce fût un plaisir de le revoir et de pouvoir pêcher à ses côtés, car Stefano est un pêcheur hors pair et il connaît sa rivière comme sa poche, il nous a même fait découvrir d’autres endroits tout aussi magnifiques.

 

Pour ne pas faire un article sur chacune de nos journées de pêche, ce serait trop long, voici  en quelques lignes, le bilan de cette fabuleuse semaine fût à la hauteur de nos attentes, où nous avons subi de nombreuses casses, que ce soit en sèche comme en nymphe.

Surtout Stéphane, qui a surpassé tout le groupe, en 3 ans de pêche à la mouche, il a un sacré sens de l’eau, pêche à merveille, aussi bien en nymphe qu’en sèche et il touche toujours de très beaux poissons, dommage qu’il ait cassé sur la très très grosses fario, prise en sèche lors de notre dernière journée de pêche, je comprends sa forte déception, c’était un poisson estimé à plus de 65 cm.

David pour sa 1re venue, s’en sort à merveille avec quelques très belles truites et Marmorata, il s’est vite adapté à la rivière, dès la 1re journée, lui aussi subi des casses sûr de beaux poissons.

 

Dominique s’en sort très bien par rapport à l’an dernier, il réussi quelques jolis coup de ligne et perd également une jolie truite, je lui ai fait découvrir la pêche en sèche nymphe, une pêche ludique et si bien gérée peut vous faire prendre de beaux poissons.

 

 

 

 

 

 

 

 

Pour ce qui me concerne je touche beaucoup de truites et Marmorata et des ombres mais de moins grosses tailles.

J’ai cassé également sur deux beaux poissons lors d’un coup du soir, je perds deux ou trois beaux poissons qui de dépiquent lors de la mise à l’épuisette. Enfin,  je paye cash mes erreurs dues à mon manque de pêche et surtout de ne pas vouloir ramener rapidement les poissons à l’épuisette, comme dit Stéphane, je fais trop durer le plaisir.

Voici le récapitulatif de nos sessions en photos, sachant que toutes ne sont pas présentent il y en a tellement et je mettrais plus tard une vidéo des quelques rushs réalisés lors de notre séjour.

 

Les photos des copains :

Séjour de pêche dans les Dolomites sur la Sarca (Italie)

Bonjour à tous,

je vais vous relater en quelques lignes, le récit de ce séjour de pêche dans les Dolomites sur la rivière Sarca.

Un séjour de rêve dans les alpes italiennes, malgré des eaux froides et des poissons éduqués et la possibilité de toucher une Marmorata, poisson emblématique de cette vallée. Nous avons eu l’opportunité d’en prendre quelques-unes, mais elles étaient de taille moyenne, mais nous n’avons pas boudé notre plaisir, même si l’on sait qu’il y a des sujets qui peuvent atteindre de grande taille.

Prévu de longue date avec Stéphane et Dominique, notre départ était fixé à 9h00 le vendredi 15 octobre, la voiture chargée, nous voici prêts pour une petite semaine de pêche.La traversée du tunnel du Fréjus, le passage de la frontière, la traversée de Milan, le tout sans problème, on se rapproche de notre destination.

Après 6 heures de route, nous voici arrivés dans notre pied-à-terre, nous avons tout le dernier étage pour notre villégiature, un appartement de 100 m³, avec une vue imprenable sur la vallée et la rivière Sarca.

Une fois nos bagages rangés, nous sommes allés voir la rivière qui passe presque au pied du village et de retrouver Stefano, notre guide avec qui nous avions rendez-vous, afin de faire connaissance, Stéphane avait déjà réalisé un stage avec lui l’an dernier.

Pas de pêche prévue à notre arrivée, nous n’avions pas de droits de pêche et ce n’est que le lendemain que nous avions nos cartes journalières, le prix est en fonction des parcours que l’on désire pêcher, variant de 23 à 50 € par jour et selon le type de poissons que l’on veut pêcher.

Certes la pêche à un coût supérieur à chez nous, mais vu le potentiel, vous pouvez avoir la chance de faire le poisson de votre vie.

La gestion est bien faite, les secteurs sont bien définis et délimités, classés par zones avec des secteurs à gros poissons , d’autres avec de gros ombres communs où l’on peut toucher de très gros sujets pouvant atteindre 65 cm . Sur les secteurs à grosses truites, vous pouvez faire le poisson de votre vie, avec des truites ou marmorata dépassant allégrement 70 cm, voire plus, d’ailleurs Stéphane , Dominique et le guide ont vu une truite fario de 80 cm à minima, je vous mettrez la petite vidéo réalisée par mes amis.

Nos techniques de pêche, furent différentes selon les secteurs choisis, la nymphe au fil, la pêche à l’espagnole, en tandem (sèche /nymphe) ou en sèche, c’est d’ailleurs la technique avec laquelle nous avons pris la plupart de nos poissons.

La météo, le matin la température extérieure était de 5° et 18° l’après-midi, celle de l’eau 8°, ce qui a sans doute calé les poissons, mais malgré ça, Stéphane à nettement mieux tiré son épingle du jeu que moi, car de mon côté, j’étais plus apte l’après-midi, ce qui est fort habituel pour moi, car même à la maison, je n’aime pas trop les pêches du matin.

Nous avons pris chaque jour des poissons, subit de nombreux dépiquages, 2 casses pour Stef, dont une casse au 16 centièmes sur un très gros poisson et une truite de 45 cm partie sous ses pieds. Il lui a marché sur la queue, alors que je venais de passer sans la voir,  car elle était restée cachée sous un bloc, sans bouger et dans très peu d’eau à peine 10 cm.

Des grosses truites et marmorata, nous en avons vus quelques unes, mais de là à les prendre ce fût une autre paire de manches. Le guide nous à fait une petite démonstration en nymphe à vue.

D’ailleurs le lendemain sur le même spot, Stéphane vient me rejoindre et me dit  » Si tu veux tenter un gros poisson, arrive  » . Lorsque j’ai vu où était cachée cette truite, j’ai voulu l’a pêcher en sèche, elle montait voir la mouche, mais ne prenait pas. Je décide alors de mettre une petite nymphe,  guidé par Stéphane, placé en hauteur sur la berge, je lance ma nymphe dans la veine d’eau porteuse, c’est au second passage que je vois la truite sortir de dessous le bloc, la gueule ouverte pour se saisir de ma nymphe (encore une nymphe de mon ami Alvaro) . Je ferre aussitôt, la truite est bien piquée et le combat s’ensuit, elle tente de regagner sa cache, je l’en empêche, je la ramène vers la berge, elle est à deux doigts d’être mise dans l’épuisette, mais l’élastique de mon épuisette m’empêche de tendre d’avantage le bras, j’ai mal géré le coup, elle repart vers le courant et se dirige sous un gros rocher, je sens que la partie est finie, c’est mort pour moi, la truite vient de se dépiquer.

Vous pourrez voir cette scène filmée par Stéphane avec mon appareil photo durant la lutte contre ce poisson.

Des éclosions de sedges en grand nombre et pourtant rien ne bougé sur la rivière, j’en profite pour faire quelques photos.

Pour ce qui concerne la pêche du dernier jour, je suis une nouvelle fois capot le matin comme à mon habitude et après le casse croûte c’était l’apothéose.

J’ai pêché en sèche pratiquement, ça gobait de partout, des poissons en hyper activité, des truites, des marmorata en nombre mesurant entre 5 à 40 cm, je vais terminer la session avec une trentaine de truites dont cinq marmorata, j’en dépique pas mal aussi, elles prenaient sur un petit voilier cdc H18, que mon ami espagnol Alvaro Tristan Lopez m’avait fait parvenir quelques jours avant mon départ.

Tandis que Stéphane de son côté, avait déjà pris une dizaine de truites le matin, et en prendra autant que moi l’après-midi, il finit la session avec 45 poissons. Donc à nous deux pour le dernier jour, d’un coup sur la fin d’après-midi, la rivière s’est ouverte et ce fût un véritable festival, les poissons étaient tous dehors, nous avons pris 80 poissons.

C’était pareil la veille, mais avec un peu moins de prises pour moi , j’en  prend une vingtaine et Stef , prendra 35 poissons , il m’a largement dominé sur ce séjour , il s’est même fait cassé un hameçon sur un gros poisson.

Je vais vous parler de notre ami Dominique, traducteur et épicurien qui aime la vie, dont la gentillesse et la simplicité n’ont pas de limite et toujours de bonne humeur.

S’émerveillant de tout, la rivière, la nature, les poissons, leurs tailles, la région, les insectes. Il n’a jamais pêché à la mouche, mais il prenait un sacré plaisir à nous voir faire. Heureusement que devant notre insistance et les conseils du guide et de Stef, il a pu de tout de même toucher quelques truites en nymphe.

Côté table, nous n’avons pas démérité non plus, chaque soir nous mangions dans un restaurant différent, autant dire qu’en Italie on ne mange pas mal et à des prix raisonnables, en moyenne 15 € par personne, boissons comprises, un petit aperçu de nos repas, j’oubliais la focaccia que l’ont mangés pendant l’apéro, autant dire que j’ai repris un petit kilo (Lol)….

Je pourrais faire plus long dans mon récit, mais je vais laisser place aux images, elles font parties intégrantes du séjour et sans lesquelles la vie ne serait pas rigolote et Dominique fût le maitre en la matière.

Merci pour ces bons moments Dominique  !!

De mon côté, ce dernier jour, après une chute, j’ai noyé mon appareil photo et mon téléphone portable.

Je tiens à remercier les copains David, Denis, Claude, Damfly, Philippe,Jacky, avec lesquels je faisais tous les soir un compte rendu de nos journées de pêche sur Whatsapp, et qui se sont inquiétés de moi, ne me voyant plus donner de nouvelles et pour cause.

Merci à vous aussi les amis !…

 

 

 

 

Le Guil dans la vallée du Queyras

Bonjour à tous,

un petit retour sur une de mes escapades estivales, celle-ci s’est faites dans le parc naturel du Queyras dans les Hautes-Alpes. 

Mon épouse et moi, étions allés rejoindre durant 4 jours, Fabien, Emmeline et notre petit-fils Élias, en vacances dans un gite au dessus de Château Queyras. Fabien m’ayant conseillé de prendre mon matériel de pêche bien évidement, d’autant plus que nos potes Pierre et Julien, allez venir nous rejoindre dés le lendemain.

L’invitation de Fabien, nous à permis de nous retrouver tous les quatre pour deux ou trois  jours de pêche, puisque notre voyage en Norvège fut annulé pour les causes sanitaires liées au Covid (encore lui, on peut dire qu’il nous aura pourri la saison de pêche).

Pour ce qui me concerne, je suis passé complétement à côté de ce séjour de pêche, je n’ai pris que deux truites la veille, une maillée est une autre de 30+ ,  j’en rate deux ou trois au ferrage.

Le second jour, je termine la matinée par un capot mémorable, tout simplement parce que j’ai très mal pêché, de plus il y avait un vent à décorner un bœuf , qui m’empêchait de faire dériver ma nymphe convenablement, je ressentais bien parfois les tapes d’une truite sur ma nymphe, mais sans pouvoir en piquer une, j’étais une fois trop lourd, une autre trop léger, la sèche ne marchait pas, rien ne marché pour moi, ce fût mon pire cauchemar. Mais je n’ai pas d’excuse, car le vent était aussi présent pour mes autres compagnons de pêche qui ont nettement mieux réussis que moi.

Moralité , cette déconvenue m’a laissé le temps de faire des photos de cette belle rivière et de mes compagnons de pêche, au moins cela m’a bien occupé (Lol)..

 

Pierre et Fabien

Malgré mon manque de réussite lors de ces deux jours de pêche, j’ai tout de même apprécié cette région et ce cours d’eau que j’ai mal appréhendé.

 

 

 

Voici les quelques photos de moi que Pierre m’a gentiment fait parvenir.

Nos séances de pêche, se sont effectuées sur le parcours no-kill qui se trouve à l’aval de Château Queyras, au sortir des gorges du Guil en direction de Guillestre, pour vous situer un peu, ce n’est pas loin du pont de pierre ou Maison du Roi.

la retenue du Guil de Maison du roi

Heureusement que les repas m’ont fait oublier mes mauvaises prestations, je me suis mieux débrouillé à table et surtout pas de no-kill pour les côtes de bœuf, notre chef Fabien et nos compagnes ont bien assurés l’intendance….

Quelques photos de notre passage au col de l’Izoard et son ascension mythique du tour de France, très fréquenté par les touristes italiens entre autres.

Pour les amoureux de randonnées, de nombreux lacs de montagne et de belles balades en perspective et pourquoi ne pas aller voir le lac de Roue situé à la limite entre les communes d’Arvieux et de Château-Ville-Vieille entre autres.