communément (Patache ou Patraque), cette larve plate nous ferais presque penser à un « Alien », à cause de sa tête trapue et ses solides pattes ,faites pour s’agripper aux blocs rocheux et résister aux forts courants.
La larve d’heptagéniidés sur son rocher
La nymphe artificielle d’heptagéniidés
Hameçon : Courbe n°12 – Cerques / Abdomen /Sac alaire : Sabres prélevés sur une queue de faisan – Cerclage : fil de cuivre ou fil de montage – Pattes : 6 Biots d’oie olive – Thorax : dubbing de lièvre noir – Yeux : fil nylon de 35 centièmes brulés aux extrémités avec un briquet – Fil de montage : Veevus 12/0 noir .
Pour remettre le clocher au centre du village, je n’ai pas la paternité de ce montage, Gilles alias le matou, m’a envoyé un lien de ce montage sur Youtube, j’ai visionné , ça m’a plu, je l’ai réalisé.
le temps se prête au montage et donc pour m’évader un peu je me laisse aller à des montages un peu plus complexes, malgré que ce ne soit pas encore la perfection, car il reste encore des améliorations à apporter !
Voici donc pour le fun, la réalisation d’une mouche de mai s’extirpant de son enveloppe nymphale.
Hameçon : Tiemco Tmc 400 n°12 ( deux hameçons dont un coupé à la courbure) – Cerques : plume de flanc de colvert – Enveloppe nymphale : dubbing de lièvre poils longs – Sac alaire : sabres de faisan – Abdomen : soie floss crème – Cerclage : Fil noir veevus 12/0 – Thorax : Dubbing de lièvre noir – Ailes : Flanc de cane Mallard teinte jaune – Toupet : cdc blanc – Collerette : Hackle de coq Metz Grizzly –Tête : fil de montage noir Veevus 12/0.
Particularité du montage:
C’est l’utilisation de deux hameçons, un pour réaliser l’enveloppe nymphale et l’autre qu’il va falloir couper à la base de la tige, pour la partie émergente de la mouche.
Ensuite il faut fixer la partie de l’hameçon coupé sur le dessus de la hampe, en le bloquant par des enroulements de fils et ensuite que vous consoliderez avec de la cyanolite et vous obtiendrez ainsi , le support pour le corps détaché de la mouche de mai qui s’extirpe de son enveloppe nymphale.
De ce fait, vous aurez des œillets des deux côtés de la mouche, après c’est à vous de choisir ou attacher votre mouche.
Ce montage, demande beaucoup de réflexion et de matériaux à poser, il n’est pas pour autant impossible à réaliser, la patience et la méthode couronneront votre travail.
Étapes de montage :
Procédez à la fixation de la partie de l’hameçon coupé, bloquer bien solidement et déposer une goutte de colle rapide.
Emprisonnez le fil de montage, en démarrant juste derrière l’oeillet de l’hameçon fixé dans les mors de l’étau. Ensuite, pour simuler les cerques en formation, préparer une pincée de flanc de colvert (très peu) et fixez les, pointes dirigées vers l’avant.
Lorsque ceci est réalisé, préparer une boucle à dubbing avec le fil de montage et y insérer le poil de lièvre, ensuite twister le tout pour obtenir une mèche et avec celle-ci, former l’enveloppe nymphale, arrêtez vous juste un peu avant la courbure de la hampe, laissez cette mèche en attente.
Pour cette 4ème étape, nous allons préparez le sac alaire, pour cela il faut prélever sur une queue de faisan, quelques sabres, que vous fixerez solidement au dessus de la courbure de l’hameçon.
Une fois fait, continuer l’enroulement de votre mèche de dubbing, mais un peu plus volumineux (sans trop), afin de réaliser le thorax, arrêtez vous au pied du second hameçon.
Rabattre par dessus ce dubbing, les sabres de faisan pour réaliser le sac alaire, bloquer avec le fil de montage par une ou deux demies clés, mais ne coupez pas le fil de montage noir, qui vous servira pour le cerclage et pour la suite du montage.
C’est le moment ou il va falloir fixer la soie floss et recouvrir la partie du second hameçon (celui coupé), afin de former un abdomen de forme régulière à la base et légèrement conique vers le haut.
Arrêtez vous au niveau du thorax, puis à l’aide du fil de montage noir, procédez au cerclage en spires espacées de façon à réaliser les annelures du corps. Lorsque vous êtes arrivés vers la partie thorax, bloquer et couper l’excédent de sois floss.
Ensuite une petite touffe de cdc blanc et juste derrière fixer les pointes d’une plume de Mallard teinte en jaune, en la coupant par le centre de la plume en forme de V, pour obtenir deux parties égales. Puis en dernier fixer le hackle de coq Grizzly.
Une fois tout ceci bien arrimé, former le thorax avec un léger dubbing de lièvre noir, puis former la collerette en enroulant le hackle en spires assez larges. En les faisant passer par dessus le dubbing et entre les plumes de cdc et de Mallard, tout en faisant très attention de ne pas écraser les fibres de ces plumes.
Bloquez le hackle, couper le rachis, puis former la tête et vernir cette dernière.
Si vous avez des difficultés à comprendre, regardez bien les photos, cela vous aidera à la confection de votre mouche ou n’hésitez pas à me poser des questions .
une semaine sans être retourner à la pêche depuis cette chute dans le Guiers, mais aussi par manque de temps et une météo pluvieuse.
C’est donc en ce début d’après midi, 14h00 pour être précis, que j’ai décidé d’aller pêcher, malgré un temps mitigé, entre de gros nuages noirs et quelques trouées d’éclaircies, ne pouvant hélas partir avant, car je devais accompagné ma femme au cours de Yoga.
Je me retrouve à pied d’œuvre vers 14h30, à peine sorti de la voiture, je jette in coup d’œil à la rivière, elle est légèrement piquée, avec un courant assez soutenu, ça pousse quand même un peu, mais c’est pêchable.
Alors j,opte pour la pêche à la nymphe, mon chois sera une pheasant tail Jig, 3mm bille cuivre.
Une session ou je vais faire quelques poissons actifs, il y a même eu sur la fin de partie, quelques gobages, que je n’ai pas tenté par manque de temps. Peu importe, cette sortie fut sympathique et tout ça juste avant que la pluie réapparaisse .
Je termine cette pêche avec une vingtaine de truites, j’en dépique quelques autres largement maillées, la durée de cette session 2h00, car il me fallait partir pour récupérer mon épouse.
Voici quelques photos des truites maillées et plus, prises au cours de cette session.
La peute, la Vilaine en patois Franc comtois, est une mouche qu’il faut absolument avoir dans vos boîtes, cette mouche, qu’on ne présente plus peut vous rapporter gros.
C’est une des 1ères mouches que j’ai appris à monter lors de mes débuts à la mouche, elle est connue de tous les moucheurs de France et même au-delà de nos frontières.
Comme , nous entrons dans la période ou les trichoptères vont être ou sont déjà métamorphoser en sedges, j’ai voulu vous parler de ce montage.
J’utilise cette mouche, pour pécher l’eau, ou soit lors des pré-coups du soir et ce qui devient rare pour moi, durant les coups du soir.
Certains moucheurs, l’utilisent même pour la pèche en noyée, et pour ce qui concerne la plume, il y a deux écoles.
Celle ou l’on taille les pointes de la plume et l’autre ou la plume n’est pas coupée, pour simuler les cerques.
Des anciens moucheurs, m’ont appris, que son créateur , Mr Henri Besson dit » le sorcier de Vesoul « , lui ne coupait pas les pointes de la plume.
En tout cas, plume taillée ou pas, cette mouche vous fera prendre du poisson c’est certain !
Matériaux utilisés : Plume de poitrail de colvert – Fil de montage : veevus 12/0 jaune pale ou autres marques – Hameçon : Dohiku n° 14
Pour la réalisation de la mouche, c’est pas trop compliqué, même pour les débutants.
Formez un corps avec le fil de montage
Préparez une plume de poitrail de colvert, en supprimant la partie duveteuse du bas.
Prendre la plume entre vos doigts, rabattre les fibres vers l’arrière, puis fixer la plume par la pointe.
Ensuite à l’aide de la pince à hackle, former une collerette par quelques enroulements.
Bloquez, coupez le reste du rachis et former la tête par quelques demies clés ou par un wipfinish et coupez l’excédent de fil.
Vernir la tête, puis à votre convenance, vous pouvez ou pas tailler les pointes de la plume.
D’autres variantes sont possibles, comme par exemple, faire le corps de la mouche avec un quill d’oie (substitut de condor).
bien que nous sommes encore en avril, je prend un peu d’avance sur le calendrier des émergences, je vous propose ce modèle de nymphe légère, que je n’ai pas voulu lester, que vous pouvez faire, grâce à quelques enroulements de fil de plomb fin au niveau du thorax.
Les matériaux utilisés pour ce montage :
Hameçon : tige longue ou Tiemco 200 R n°8 à 12 – Cerques : 3 sabres de faisan commun – Sous corps : Soie polyfloss jaune paille – Abdomen : quill synthétique Hemingway transparent – Branchies : 8 ou 10 brins (selon la taille de l’hameçon), de polyfloss blanche ou Antron Yarn blanc – Sac alaire : 2 plumes de cdc naturel ou gris foncé – Thorax : dubbing de cdc jaune – Naissances des ailes : plume de Mallard jaune – Fil de montage : Veevus 12/0 jaune paille.
Assez complexe à réaliser, surtout pour la mise en place des branchies, mais avec de la dextérité, mais pas insurmontable, j’espère que mes explications seront suffisamment explicites.
Étapes de montage :
Fixer dans un premier temps le fil de montage jaune, sur la hampe de l’hameçon et l’amenez à la courbure.
Prélevez 3 fibres d’une plume de queue de faisan, puis les fixer au dessus de la courbure pour faire les cerques, ainsi que le quill synthétique, que vous laisserez en attente. Ramenez le fil de montage derrière l’oeillet.
Prendre le second porte bobine garni de la polyfloss jaune et former le sous corps, de forme un peu oblongue, arrêtez vous au dessus du thorax, bloquez avec le 12/0 et coupez l’excédent de polyfloss.
Préparez les 8 à 10 brins de polyfloss blanche, que vous allez fixer en part égale sur chaque côté du thorax, les pointes dirigées vers l’avant, pour ne pas gêner votre travail.
Laissez le tout en attente, nous allons maintenant passer à l’étape la plus complexe du montage, c’est à dire l’insertion des brins de floss pour imiter les branchies.
Prenez le quill synthétique entre vos doigts et recouvrir le corps de deux tours, pour le démarrage de l’abdomen, puis à partir du 3èmes tours, emprisonnez un brin de floss blanche sur chacun des côtés.
Renouveler les étapes à chaque fois que vous ferez un tour avec le quill, en allant ainsi de suite emprisonner tous les brins. Une fois que vous serez arrivé au niveau du thorax, bloquez et coupez l’excédent de floss blanche.
Enlever la mouche de l’étau et la prendre entre vos doigts pour tailler en biseau les parties de floss qui dépasse de l’abdomen, afin d’obtenir une forme en V, en partant du bas du corps et en élargissant vers la partie haute.
Lorsque ce travail à été fait, remettre la mouche dans les mors de l’étau, puis emprisonnez juste au dessus du thorax, légèrement à l’arrière, votre fil de montage 12/0.
Préparez deux plumes de cdc, puis les fixer sur le dessus du thorax, ensuite former une boucle à dubbing, insérer entre les deux fils, un dubbing de cdc ou lièvre, twister et l’enrouler pour former le thorax, arrêtez vous à 1/2 cm derrière l’oeillet.
Fixez une plume de Mallard teinte jaune paille, les pointes vers l’avant, puis rabattre le cdc , bloquez d’un ou deux tours.
Faites passer votre fil de montage juste derrière l’oeillet, rabattre contre le cdc votre plume de Mallard,à l’aide de vos doigts, puis former la tête.
Coupez l’excédent de fil, puis vernir la tête, déboucher l’oeillet si nécessaire.
la météo n’est pas au top en ce mois d’avril et en plus ce week-end est tellement pourri, qu’on ne peut pêcher, ni jardiner, alors on se remet à l’étau pour combler les quelques vides dans les boites.
Et pour cet article, je vous propose le montage de nymphes Jig réalisées avec un tinsel chartreuse, avec lesquelles j’ai pêché ces derniers temps, et qui ont fait match !
Après ce moment de folie du 1er avril et que le soufflet est retombé, je reviens aux choses sérieuses, avec la confection de ce Bubble Sedge.
Hameçon : Courbe #12 – Corps : Dubbing de lièvre naturel – Ailes : 2 plumes de cdc – Naissance des ailes (côtés) : flanc de cane naturelle- Antennes : 2 sabres de plumes de queue de faisan – Tête : Fil de montage noir 12/0.
Étapes de montage :
Après avoir fixé l’hameçon dans les mors de l’étau, fixer le fil de montage et ramenez celui-ci jusqu’au dessus de la courbure.
Préparez deux plumes de cdc, puis les fixer par les pointes juste au dessus de la courbure.
Formez une boucle à dubbing, insérer un dubbing de lièvre naturel, entre les deux fils et twister le tout
Lorsque votre mèche à dubbing est prête, former le corps en l’enroulant sur les trois quart de la hampe, bloquez avec le fil de montage.
Ensuite, prenez les deux plumes de cdc entre vos doigts, puis les rabattre par dessus le corps, veillez à ce que ces plumes soient en forme de ballon de rugby (exemple de la photo), bloquez avec le fil de montage.
Passez à la mise en place des naissances d’ailes, en prélevant une 1ère pincée de flanc de cane, que vous fixerez sur un côté, bloquez et renouvelez l’opération pour l’autre côté.
Pour la fixation des antennes, prélevez deux sabres de queue de faisan et les fixez derrière la tête, les pointes dirigées vers l’avant, amener le fil de montage au pied des ailes et former une boucle à dubbing.
Insérez une peu de poils de lièvre (dubbing), entre la boucle et twister pour obtenir une petite mèche, qui vous servira à former le thorax.
Faire passer sur le devant et l’arrière des antennes, par un ou deux tours, en prenant soin de redresser légèrement ces dernières.
Puis faire la tête avec le fil de montage, puis boucler légèrement les antennes avec le dos d’une lame de cutter (voir photo).
depuis quelques jours je commence à apercevoir des émergences de Baetis Rhodani, mais les gobages reste encore un peu timides.
Sauf, si vous arrivés à la bonne heure, c’est à dire qu’il ne faut pas hésiter à faire sauter l’heure du déjeuné et d’avoir l’opportunité de pêcher en sèche.
Voici donc une mouche, qui n’est pas compliquée à faire, n’hésitez pas à en monter quelques unes, elles vous seront utiles au moment opportun.
Vous pouvez également réaliser le corps avec un fil de montage plus au moins claire. Mais ce qui prime avant tout, c’est le positionnement des ailes en V.
Mouche, à monter sur des tailles d’hameçons de #16 ou de #18, et sans aucun doute, cela intéressera quelquesgobeusesde Baetis !
Matériaux :
Cerques : hackle ou pardo – Corps : fil de montage gris 12/0 – Thorax : dubbing de lièvre gris – Ailes : cdc gris – Tête : fil de montage.
dans la série nymphes, ces nymphes billes teinte chocolat, sont de vraies aimants à truites et ombres, on pourrait les qualifier d’indispensables, tant elles ne passent pas inaperçues dans le cône de vision des poissons.
Appréciées des pêcheurs à vue, montées en petites tailles, elles n’enlèvent en rien leurs attraits sur des tailles supérieures, les modèles présentés sur la photo, sont montés sur des hameçons droit de #14 à 16 et les Jig sur des hameçons #14 à 12.
Vous pouvez également pour les utiliser pour d’autres techniques, comme pour la pêche en nymphe au fil, la nymphe au toc ou la nymphe dérive naturelle ou le Tenkara, à la Bouboule technique de Laurent Jauffret.
J’ai déjà vu plus d’une fois, des truites se déplacer sur plus de deux mètres , pour se saisir de cette nymphe chocolat, les pêcheurs de la Sorgue ou d’autres rivières, peuvent confirmer mes dires.
Hameçon : Droit n°14 à 18 – Tête : bille tungstène chocolat – Cerques et abdomen : sabres de Faisan commun – Cerclage : Fil de cuivre fin – Thorax : dubbing Hare Ear plus marron – Fil de montage : Veevus 12/0 marron
Nymphes Jig chocolat
Hameçon : JIG n°12 – Tête : bille tungstène chocolat 3,3 mm – Cerques : une pincée de hackle roux – Abdomen : Herl synthétique gris – Thorax : dubbing Hare Ear plus marron – Fil de montage : Veevus 12/0 marron.
la réalisation d’un corps détaché pour montage d’un bibio Marcy, ce n’est pas très compliqué à réalisé, pour cela, vous aurez besoin de quelques matériaux.
Une plaque de foam en format A4, d’une épaisseur de 2 mm, de couleur noir et une autre blanche, vous trouverez ça dans les boutiques de loisirs créatifs ou sur le net.
Une épingle à tête que vous aurez préalablement recourbè ou d’ un trombone redressé qui fera aussi bien l’affaire, l’essentiel est d’obtenir un support droit pour réaliser le corps détaché.
Fixez le fil de montage à environ 5 mm de la pointe de l’épingle, et fixer une bandelette de foam noir de 2 mm de large et d’une longueur de 5 cm. Plier en deux cette bandelette et l’enfiler par son milieu sur la pointe de l’épingle (voir photo).
A l’aide de vos doigts rabattre le foam sur les côtés de l’épingle, et serrer les deux parties à l’aide du fil de montage noir, faire trois tours et bloquer, ensuite faite passer votre fil de montage par dessous le foam sur quelques tours et renouvelez l’opération précédente, ainsi de suite, jusqu’à ce que le corps soit terminé.
Le corps étant terminé, bloquer le par des demies clés sur le dernier segment, assurez vous de sa solidité, puis couper l’excédent de fil de montage.
– Retirer le corps détaché de son support provisoire, le voila prêt à être monté sur la hampe d’un hameçon de votre choix.
Un corps détaché prêt à être fixé sur un hameçon de votre choix.
Pour exemple, voici le Bibio Marci que j’ai réalisé :
– Lorsque le corps détaché est fixé sur l’hameçon, j’ai préparé un dubbing loop, entre lequel j’ai inséré une pincée de cdc noir et enroulée sur un premier tiers façon enroulement de hackle.
– Ensuite, j’ai positionné et fixé les ailes en foam blanc, puis j’ai renouvelé un second dubbing loop et inséré de nouveau une pincée de cdc noir et j’ai formé une seconde collerette sur le devant des ailes en foam blanc et j’ai terminé par la tête réalisée avec le fil de montage.
L’association des deux matériaux, foam/ cdc, va permettre à la mouche une meilleure flottabilité.
L’éphémère mort dérive sur l’eau, les ailes à plat, il est au stade final de sa vie, mais rien n’est perdu, c’est une source de protéines pour les truites qui se saisissent de ces proies faciles.
Voici un montage qui demande un peu plus de temps pour sa réalisation, car beaucoup d’éléments sont à fixer sur la hampe, il faudra donc bien calculer et respecter les proportions, afin d’avoir suffisamment de place pour faire la tête de la mouche.
Hameçon : Droit réf Sempé DFH 24 bl n°16 – Cerques : Pardo + 3 longs poils de cerf ou Daim (prélevés sur la peau) – Abdomen : Quill de substitut de condor naturel – Thorax : dubbing de lièvre naturel – Sac alaire : Biot d’oie noir – Exuvie à l’arrière du sac alaire : Z’lon ou Antron Yarn blanc – Ailes : cdc blanc – Tête : Fil de montage – Fil de montage : Veevus noir 12/0 .
Étapes de montage :
Prélevez et fixez les cerques de pardo au dessus de la courbure de l’hameçon, puis renouvelez l’opération en posant les poils de cervidés sur le dessus des cerques en pardo, faites les dépasser d’un bon tiers supplémentaire.
Une fois les deux étapes précédentes réalisées, fixer un quill de substitut de condor, former un corps légèrement conique avec le fil de montage, que vous laisserez en attente.
A l’aide d’une pince à hackle, enrouler le quill pour former l’abdomen en vous arrêtant au dessus du thorax, bloquer avec le fil de montage et coupez l’excédent de quill
Fixez tout d’abord un brin de Z’lon ou d’antron yarn blanc , puis ensuite fixer le biot d’oie juste par dessus.
Préparez une pincée de cdc blanc, que vous allez fixer par des enroulements en croix, en veillant à les positionner à plat, lorsque ceci a été réalisé, ramener le fil de montage juste derrière les ailes.
Prendre un peu de dubbing de lièvre naturel, faites le adhérer sur le fil de montage, pour confectionner une mèche très fine ( ne pas trop charger) , puis procédez à l’enroulent sur l’arrière et en croix entre les ailes, un petit peu sur le devant et bloquez le tout sans couper le fil de montage.
Une fois la confection du thorax réalisée, rabattre le biot d’oie entre les deux ailes et par dessus le dubbing, bloquer avec le fil de montage, puis former la tête, bloquer et couper l’excédent de fil.
Déposer une goutte de colle rapide ou du vernis sur la tête, débouchez l’oeillet si nécessaire, tailler si besoin le brin de Z’lon ou d’antron, pour qu’il dépasse de 2 cm tout au plus, puis égaliser ou tailler si besoin les ailes (voir photos).
Votre Spent est prêt à en découdre avec les truites ou les ombres communs !
Dans le monde du montage de mouches, les professionnels sont nombreux, ces As derrière leur étau, sont créatifs, surdoués, de vrais virtuoses de la plume et du poil !
Ils nous inspirent, nous font bader devant leurs sublimes mouches, nous donnent l’envie d’être aussi bons qu’eux, ils nous inspirent, nous font bader devant leurs sublimes mouches et nous donnent l’envie d’être aussi bons qu’eux !
Agostino Roncallo est l’un d’eux, ce monteur italien dont la réputation n’est plus à faire chez nos amis transalpins ou de part le monde, est l’auteur du livre » MAGIE en CDC « .
Un livre qui traite exclusivement de mouches réalisées avec des plumes de cul de canard, des mouches réputées très prenantes et redoutables auprès des poissons.
J’ai voulu me procurer ce livre, mais il est en indisponibilité, sans doute en rupture de stock, c’est fort dommage, car j’aurais aimé l’acheter.
Voici mes modestes mouches réalisées avec le corps détachés tout en cdc, peut être ne sont ‘ elles pas aussi belles que les siennes, mais elles m’accompagneront au cours de mes futures sorties en cette saison 2023.
ce modèle émergent (orc) , est réalisé qu’avec des poils provenant d’une oreille de chevreuil, prélevés sur l’extérieur ou à l’intérieur, l’avantage de ces poils, c’est qu’ils plus souples et soyeux et ont une très bonne flottaison.
Mais je graisse légèrement cette mouche, avec soit avec du mucilin ou de la Loon Aquel, toutefois, il existe bons nombres d’autres produits flottants dans le commerce.
Hameçon : Sempé réf : DFH 23 #16 – Cerques, abdomen, thorax et ailes : poils d’oreille de chevreuil (orc) – Fil de montage : Veevus 12/0 olive.
Pour la confection de la mouche, rien de particulier par rapport aux montages classiques.
Emprisonnez votre fil de montage et fixer au dessus de la courbure, une petite pincée de poils d’oreille de chevreuil, pour faire les cerques (queue).
Faire quelques enroulements de fil de montage sur la hampe pour bloquer le surplus de poils, puis ramener le fil à la courbure.
Préparez une boucle à dubbing (dubbing loop), déposer de la poix, pour faire tenir le dubbing d’orc entre les deux fils .
Pour obtenir ce dubbing d’orc, je mixe les restes de poils d’oreille de chevreuil taillés et tombés sur le socle de l’étau.
Lorsque vous avez inséré le dubbing entre les deux fils, twister ce dubbing, afin d’obtenir une petite mèche et enrouler celle-ci sur les 2/3 du corps.
Pour réaliser l’aile, prélevez une autre pincée de poils d’orc, les égaliser dans un tasse poils (si vous en avez un) ou à la main, et fixer cette touffe de poils, les pointes dirigées vers l’avant.
Bloquez par un nœud guillotine , ajuster l’aile avec vos doigts, puis serrer le tout solidement, une fois bien bloquée, tailler le surplus de poils qui traine sur le dessus de la hampe,afin d’éviter une surépaisseur du corps.
Désormais, vous allez refaire un petit dubbing d’orc, puis une fois la mèche réalisée, enroulez la, pour former le thorax (pas trop gros), puis avec vos doigts redresser l’aile légèrement en arrière. Puis faites passer votre dubbing sur l’avant, un ou deux tours maxi, puis bloquez et tailler le surplus de poils si nécessaire.
Une fois ceci effectué, avec votre fil de montage, formez une tête et vernir , à l’aide d’une aiguille déboucher l’oeillet, si nécessaire.
voici une autre version de baetis que j’ai réalisé avec l’utilisation du kapok, je précise que je me couche le soir avec une idée en tête et que le matin très tôt je me met à l’ouvrage 🙂
Réalisation de la mouche artificielle, rien de particulier, c’est un montage classique d’une émergente, la seule différence ce sont les ailes, que j’ai remplacé par de la soie floss, ne pas les faire trop volumineuses, afin d’éviter le vrillage de la pointe de votre bas de ligne.
L’idée de la photo sur un miroir n’est pas de moi , mais je trouve ça très bien et ça permet de voir le dessous de la mouche, alors pourquoi m’en priver !
Pour la mise en place de la collerette, tourner le hackle derrière les ailes, et un ou deux tours devant, puis couper l’excédent de fibres sur le dessus, mais en laissant celles du dessous, de façon à imiter les pattes de l’insecte.
Petite astuce, au moment de tourner votre substitut de condor et pour obtenir un abdomen parfaitement segmenté, vous avez deux façon de le faire.
Soit vous tournez votre herl vers l’avant ou bien dans l’autre sens , cela dépend de la plume d’oie ou de dinde , si celle-ci provient d’une plume du coté gauche ou d’une plume du coté droit de l’animal, cela à son importance sur la segmentation de l’abdomen.
voici quelques mouches très prenantes, a utiliser dès le début de saison, des mouches qui m’ont fait prendre quelques truites dès l’ouverture, bien évidement aux heures les plus chaudes de la journée, souvent aux environs dans un créneau horaire situé entre 12 et 15h, voir plus tard si c’est une journée ensoleillée.
Personnellement et pour mon confort visuel, j’aime bien aussi remplacer l’aile orc, par un toupet de cdc ( plumes de croupion de canard).
Prélevez sur le bas d’une oreille de lièvre, une petite pincée de poils longs , ensuite les fixer au dessus de la courbure et positionnez les cerques et bloquez par quelques enroulements.
Formez un dubbing loop (boucle à dubbing) et insérer du dubbing de chevreuil, que vous aurez préalablement préparé en les coupants très fins avec des ciseaux ou dans un moulin à café.
Mettez un peu de poix sur votre fil de montage et insérer le dubbing dans la boucle à dubbing, twister avec l’outil conçu pour ça (twister à dubbing), et vriller les poils afin d’obtenir une mèche que vous enroulerez sur la hampe de l’hameçon, jusqu’au niveau du thorax.
Préparez une pincé et les fixer juste au dessus du thorax, la touffe dirigée vers l’avant, bloquez par une ou deux demies clés, puis ramener le fil de montage à l’arrière l’aile.
Préparer un léger dubbing de cdc et former le thorax, par un ou deux enroulement à l’arrière et sur le devant du pied de l’aile, bloquez, puis faire la tête avec le fil de montage.
Coupez l’excédent de fil et vernir la tête, vérifier que l’oeillet ne soit pas bouché et taillez les ailes de cdc si nécessaire.