Quelques photos de vacances de Toussaint

Bonjour à tous !

Me voici de retour après une longue absence et articles de blog, liés à des congés de Toussaint de plus de 4 semaines, ou nous avons parcourus quelques milliers de kms sur une partie de l’hexagone.

Il nous fallait rattraper le retard de congés liés à mes petits soucis de santé, avec une ablation de la glande parotide, et donc après moult examens , pour être certain que ce n’était pas tumoral, le chirurgien à décidé de ne pas opérer, et finalement j’ai échappé à une opération délicate avec un risque potentiel de paralysie faciale et qui m’aurez privé de cette escapade.

Bref, aprés cette bonne nouvelle, l’opération vacances à cette fois pris le relais et nous sommes partis le 14 octobre pour ne rentrer que le 14 novembre, après avoir parcourus prés de 2500 kms avec notre camping car.

Je suis certainement passé par des lieux ou villages pas loin de chez vous, mais en vacances, nous profitons de longues balades, de visites, de petits restau sympas et d’un peu de pêche quand même 🙂

Nous marchions pratiquement plus de 10 kms à pieds chaque jour, autant dire que le soir, la fatigue nous tombait dessus.

En passant par le massif central, la vallée de la Dordogne, le Périgord, la côte Atlantique, les Landes de Biscarosse à Hendaye en ajoutant une petite escapade en Espagne, les Pyrénées orientales , la méditerranée et la Camargue, grâce à une météo très agréable, nous avons parcourus le sud ouest d’étapes en étapes plus ou moins longues selon nos envies.

Voici quelques photos parmi des centaines réalisées, mais que je ne peux toutes publiées vu le nombre de photos et vidéos que j’ai pu faire.

Côté pêche, j’ai fait comme tout estivants touristes, piètre pêcheur dans ces techniques, j’ai pratiqué aux leurres et à la calée et malgré de nombreuses touches avec cette dernière technique citée, je n’ai pas eu beaucoup de réussite. Mais j’ai tout de même pris quelques petits Sars et petites daurades , toutes remises à l’eau parce que non maillées et pour ce qui concerne la pêche au leurre souple, j’ai pris mon 1er loup ou bar selon le nomination des différentes régions et un poisson plat ( Turbot ou Barbue) je n’ai pas réussi à déterminer l’espèce exacte.

Quelques photos générées par I.A, histoire de m’amuser un peu certains soirs dans le camping car 😄

Une étape dans le fief du cassoulet, à Castelnaudary et passage obligatoire à la maison Escudier, que je recommande, c’était très très bon !

Merci de m’avoir lu ! <°)))>><

Utetheisa Pulchella

Je n’en avais jamais vu, voilà qui est fait ! J’ai photographié ce très joli papillon, sur la côte ouest , il est appelé la « Gentille ou Ecaille du Myosotis « ….

Session du 10 avril et non sans peine

Bonjour à tous, voici un petit récit sur cette session avec David , dont j’ai bien connu son papa et lui très jeune, c’était dans les années 80 , autant dire que ça date un peu.

Cela faisait un bail que nous devions faire une sortie ensemble et ce depuis la saison dernière, mais les aléas sur la santé de mon épouse en avaient décidés autrement.

C’est fait. Nous avons enfin pu effectuer cette sortie. Mais que dire sur cette sortie, à part que la pêche a été assez difficile malgré un bon niveau d’eau, mais la rivière était quasiment fermée.

David, excellent pêcheur à la nymphe, réussira à prendre trois truites sur ce parcours , tandis que de mon côté, je me contenterais que d’une seule truite, hélas dépiquée en plein courant, mais cela m’a sauvé du capot.

Éreintant

Nous avons bien capahutés quand même ,car évoluer sur ce type de torrent en eau, requière une très bonne forme physique et moi je commence à ressentir le poids des années, alors je prends mon temps et je contemple la nature et ses vestiges.

Le père Léo au bout de ses peines !

Par endroits, j’ai eu quelques problèmes à me déplacer sur ce parcours en eau, moins serein que les autres années, j’ai désormais peur de prendre un bain forcé, surtout dans ces marmites ou l’eau bouillonne comme dans un tambour de machine à laver le linge.

Par craintes, je n’ai pas osé traverser la rivière pour rejoindre le collègue, j’ai donc été dans l’obligation de court-circuité le tronçon en remontant dans les pierriers et de redescendre à la rivière un peu plus loin, délaissant quelques jolis postes à pêcher.

Inquiétude sur le débit réservé

Lorsque je suis passé en direction des gorges, j’ai été interpellé par le niveau du Guiers mort à la sortie du bourg en remontant en direction des gorges, peu d’eau et des algues vertes tapissent le fond.

Le débit réservé n’a pas était respecté par le barragiste qui se trouve en amont et la restitution d’eau n’était pas totalement réalisée.

Comment se fait il qu’au même moment sur la partie amont du barrage il y est autant d’eau et qu’à l’aval, il n’y a presque plus d’eau ? Même si je sais pertinemment que la section aval barrage est moins encaissée que sur la section amont barrage, mais ou est passée toute l’eau ?

Je sais que la garderie de l’aappma des pêcheurs du haut Guiers reste vigilante, mais j’ai tout de même envoyé les photos ci-dessous à Mr Marcel Guittat le président de l’aappma en souhaitant que cela puisse apporté une nouvelle fois des éléments complémentaires à ce dossier.

Quelle souffrance ces oiseaux !

Et pour couronner le tout, j’ai photographié ces deux harles bièvre se laissant descendre au gré du courant en toute quiétude et se nourrir en plongeant sous l’eau.

Voilà que prend fin le récit de cette journée , merci de m’avoir lu !

<°)))>>>< Léo

Profil de rivière au multiples postes à truites

Votre ouverture en sèche, pourquoi pas ?

Bonjour à vous,

cela fait de très nombreuses années que je ne pêche plus qu’au fouet dés l’ouverture et jusqu’à la fin de saison. J’ai donc voulu faire cet article, afin d’apporter aux débutants quelques éléments que je trouve essentiels pour aborder la pêche en sèche dés l’ouverture de la truite en 1ère catégorie et si cela peut permettre à d’autres de le faire j’en serais honoré.

Chaque ouverture avec mes copains se passe comme suit :

Avec mes amis , Stef, David, Claude, Jean , Dominique et les loulous, comme chaque année nous faisons notre ouverture sur les hauteurs, sachant qu’il ne fait pas chaud, mais bon c’est notre rituel et bien souvent nous réussissons en sèche dés le 1er jour d’ouverture.

Par contre le matin aux 1ères heures de pêche, nous prospectons à la nymphe, car les truites n’ont pas encore le nez en l’air.

Mais lorsque nous arrivons sur la fin de matinée , quand le soleil commence à pointer sur le dessus des montagnes, après le casse croûte, nous n’hésitons pas à passer en sèche, bien souvent avec un gros Tavanas ou Tabanas selon l’expression de certains.

 » Patrick Sanguin, est le créateur de cette mouche, il l’a nommée « Tavanas » pour imiter un Taon ou Tavan, d’où ce nom de Tavanas, alors rendons à César ce qui appartient à César « .

Tavanas parachute un modèle qui me réussi très bien pour ce type de pêche en torrent.

 

L’heure optimale en début de saison :

Alors qu’à midi la plupart des pêcheurs se mettent à table, à tort , c’est plutôt le moment idéal pour pêcher en sèche, le créneaux horaire situé entre 11h et 15h00, est parfait pour apercevoir quelques truites attablées sur les Baetis Rhodani ou les March Brown. Mais il peut arriver que ces émergences durent un peu plus tard et il nous est arrivés de prendre des truites aux alentours de 16h/17H, si la météo est optimale, profitez en !….

Si il n’y a pas d’activité en surface, nous chercherons à provoquer les truites, en prospectant les postes où la truite à l’affût peut surgir à tout moment, pour happer votre mouche sans crier garde et là, le plaisir n’en est que décuplé.

L’équipement :

Pour la sèche, j’utilise une canne de 9 pieds soie Wf5 ou 4  et suivant les cours d’eau ou je pratique, j’utilise une 7,6 pieds soie de Wf4, qui est bien pratique pour pêcher sous les frondaisons. 

La technique :

Tout d’abord , d’avoir une approche discrète ça va de soi , sinon tout le quartier sera alerté , restez le plus possible sur la berge si cela vous est possible, à moins que ayez trop d’arbres au dessus de votre tête, restez en bordure de rivière, attention aux frayères en ce début de saison. Si c’est votre poste est voûté par des branches, faite un lancé latérale, cela vous permettra d’atteindre le poste choisi sans accrocher votre mouche dans les arbres.

Les postes à pêcher:

Si la rivière est configurée par des espaliers , procéder de façon à rester en dessous et pêcher les postes du dessus. Le lancer doit être le plus discret possible, sans faire claquer la soie sur l’eau, pêcher canne haute , permet à la soie d’éviter de se faire tirer par le courant et de ce fait,  faire draguer votre mouche, à éviter sinon la truite sera alertée et déguerpira.

Si votre posé est bien réalisé, que votre mouche suit le courant en se laissant porter au gré du courant, que vous ne cherchez pas à récupérer trop vite votre soie pour relancer. Votre bas de ligne alors, dérivera sans contraintes et votre mouche ira  lécher les blocs, raser les rochers, et lorsque le linéaire sera bien prospecté et que votre soie sera en fin de coulée , vous pourrez à ce moment là, relever votre ligne et relancer de nouveau.

Sur cette zone, voyez les nombreux postes à prospecter, les caches sont multiples, si votre approche est discrète, les prises seront assurées en ce début de saison.

Les vasques :

Lorsque vous arrivés sur zones ou il y a des vasques formées par une chute d’eau, prospecter de façon méthodique, afin de mettre les atouts de votre côté.

En commençant par pêcher la queue de courant central, puis par la suite les bordures et les courants latéraux  et ensuite terminer par les remous sous la chute d’eau et non le contraire au risque de faire partir les truites qui se trouvent en poste devant et qui à leur tour feront partir les autres.

Servez vous de ces gros blocs pour vous cacher derrière et pêcher sans être vu, c’est très important.

Là encore, sur ce type de poste, il y a de nombreux coups à pêcher, soyez méthodique …..

Sur la photo ci-dessous, le gros bloc rocheux est typique d’un bon poste à truites, votre mouche, doit longer la bordure le long du bloc, mais pas que, tout est à prospecter, ne soyez pas étonné si une belle truite vient prendre votre mouche.

 

Rien ne sert de courir : 

 il faut pêcher les sous berges, le devant et derrière les grosses pierres, les bordures riches en caches également, il est d’ailleurs conseillé de progresser depuis la berge à pas de velours, car la résonance de vos pas, peut alerter les truites en postes et faire partir les autochtones.

Car sur ce secteur, les truites sont sauvages,issues de la rivière, pas d’alevinage et encore moins de boites Vibert ou surdensitaires et j’ose espérer qu’à l’avenir ce sera toujours le cas, petit message au président de mon aappma  🙂

Ne rien ne doit être laisser au hasard, l’autre solution peut également être mise en pratique au cours de votre évolution sur le torrent. Comme par exemple, faire un posé en travers, afin que votre soie se pose sur la partie calme de la berge opposée, et que votre bas de ligne soit posé à 3/4 amont, ce qui permettra éventuellement de corriger la dérive par quelques petits mendings discrets,  qui permettrons à votre mouche de dériver naturellement.

Ne pas oublier !…

Assurez-vous que votre mouche soit bien sèche et propre, n’hésitez pas à la graisser avant chaque lancer, de manière à obtenir une flottaison optimale pour que votre artificielle dérive bien en surface et que la truite puisse la voir également, parfois même légèrement immergée la mouche est tout aussi redoutable.

Le Tavanas à fait mouche :

Stef avec une belle zébrée prise au Tavanas….

 

Les doubles collerette ou Diabolo :

Voici un autre modèle qui me réussi bien, c’est la double collerette ou Diabolo, avec cette mouche appelée « L,exquise « qui a été créé par le Dr Juge (1918).

Il fût un excellent pêcheur à la mouche, et à mis au point ce modèle à double collerette, tellement efficace qu’à l’époque il prenait de très nombreuses truites sur une journée de pêche dans le massif de l’Oisans sur l’Eau d’Olles.

Cette mouche est conçue pour la pêche dans les eaux torrentueuses. (source Montotem ou les Chevaliers de l’archi sèche) , site de  référence des mouches anciennes pour les amoureux de la pêche en sèche.

Ma mouche, n’est pas tout à fait exacte au modèle original, mais elle pêche et prend du poisson soyez en certain. Je l’ai testée de partout et même dans les Dolomites et j’avais publié un article en 2020 (voir ici) à propos de ce montage, j’en ai refait pour cette saison.

Sans oublier la fameuse Baetis Rhodani qui est une incontournable mouche de début de saison, un autre modèle qui me réussi bien aussi.

baetis olive paraloop #16

Et quelques autres mouches que je vais utiliser dés l’ouverture, des mouches qui ont faites leurs preuves.

Ce sont des modèles qu’utilise beaucoup  mon ami Alvaro, très efficaces en Espagne, mais que j’ai utilisé sur nos rivières française , mais également dans les Dolomites.

Deux séries de mouches montées sur des hameçons de #16 et 18, série 1 réalisée avec le corps en Kapok , cerques cdc, thorax dubbing de lièvre, aile cdc.

Série 2 , cerques pardo, corps dubbing superfin olive, thorax dubbing lièvre très fin, ailes cdc, repère visuel floss fluo rouge.

 

Mon bas de ligne type pour ces types de parcours :

Une longueur et demie de canne sera suffisante , avec un bas de ligne de 2,80 m, ça peut largement faire l’affaire, muni d’une pointe courte, mais que vous pouvez moduler selon la configuration du parcours plus ou moins longue.

Je réalise une micro boucle sur la pré-pointe en 15 centièmes, c’est ce qui me permet de faire évoluer la longueur si besoin sans toucher au corps de ligne.

 Lorsque je suis avec des potes qui débutent , je leur dis que je pratique la  » P.T.T  » une (pêche tout terrain) , en effet je module en permanence cette pointe, certes l’économie de nylon n’est pas à regarder si l’on désire un tant soit peu, réussir sa sortie.

Type de poste à truites, ou l’on peut voir l’ami Claude prospecter le courant de droite sur la photo, sa mouche reste en suspend dans les parties calmes du courant, prête à faire sortir une truite. 

Voilà pour les quelques conseils que je peux vous apporter, j’espère qu’ils vous permettrons de réussir votre ouverture en sèche , en tout cas je vous souhaite de belles réussites pour cette ouverture 2025 , si toutefois vous désirez la faire en sèche c’est encore mieux.

Ceci est valable pour les personnes qui désirent pêcher au Tenkara ……

Petit conseil qui à une importance capitale, faites attention de ne pas piétiner les Frayères.

Merci de m’avoir lu , bonne ouverture !

Léo <°(((((>><

 

 

 

 

 

 

Ciné-débats sur le thème de l’eau.

Organisé par le parc naturel régional de Chartreuse. Réservez vos soirées de décembre pour des ciné-débats sur l’eau ! les 14 et 15 décembre en Chartreuse ! En présence des réalisateurs :Jeudi 14 décembre 19h : le film « le Partage de l’eau » d’Eric Blanco. Projection à Pont de Beauvoisin au ciné le DiamantVendredi 15 décembre 19h : le film « méandres ou la rivière inventée » co-réalisé par Marie Lusson, anthropologue chercheuse à INRAE (UMR G-EAU) et Emilien de Bortoli, artiste. Projection à St Laurent du Pont à la Maison des Arts. Les Amis du Parc de Chartreuse Siaga Rivière Guiers.

Bonne ouverture saison 2022

Bonjour à vous,

voilà qu’est venu cette ouverture tant attendue, où nous aurons le plaisir de revoir les copains, de partager un bout de rivière, un bout de pain et de saucisson, avaler une gorgée de café bien chaud, humer son odeur et l’air vif du matin à plein poumons. Et sans doute même, que nous aurons les mains et les pieds gelés par le froid, mais qu’importe, une chose est certaine,c’est que nous serons levés tôt, prêts à rejoindre nos lieux de pêche en temps et en heure légale.

Ce samedi 12 mars, la saison 2022 dès l’heure officielle sera lancée et après nos retrouvailles, les cannes et les moulinets tout rutilants, seront rapidement exposés et montés à l’arrière des voitures, puis un peu plus tard , iront faire connaissance avec les ruisseaux, rivières ou torrents,dans un environnement humide et boisé.

Attention toutefois de ne pas glisser où par malheur vous blesser ou casser un élément, cela arrive souvent et ça, je ne le souhaite pas, à vous comme pour moi, bien au contraire, j’espère une saison sans embâcles.

Ce week-end d’ouverture est annoncé pluvieux, ce n’est pas la 1re fois que cela arrive, espérons seulement que les niveaux d’eau restent corrects, afin de nous permettre quelques dérives,tellement attendues depuis des mois.

Veillons à ne pas piétiner les zones de frayères, elles sont visibles et faciles à percevoir, en tout cas restons vigilants, les truites peuvent encore frayer, cela est fréquent en cette période d’ouverture.

Quelle que soit la technique de pêche, faisons-nous plaisir, profitons, oublions cette période morose du covid, de cette hausse du prix des carburants,causée par cette guerre en Ukraine, qui va impacter le coût de nos déplacements à l’avenir.

Essayons tant que possible de covoiturer, dans la mesure du possible bien évidemment et oublions cette actualité pour un laps de temps, et profiter de notre ouverture, de notre activité pêche loisir tout au long de la saison et de ce fait, à bas les masques et haut les cœurs !…

En ce jour d’ouverture, il sera inévitable d’aborder ce sujet, dans nos discussions, alors j’ai voulu ajouter cet élan de solidarité, en ayant une pensée pour les Ukrainiens et Ukrainiennes, qui subissent la folie d’un homme, qui ne veut entendre raison.

Un homme qui a décidé d’envahir un pays et de faire parler les bombes, je ne sais qu’elles sont les vraies raisons, je ne fais pas de politique, mais ce qui est certain, c’est que des milliers de gens, hommes, femmes ,enfants, jeunes ou vieux , n’ont pas demandé à mourir ou fuir leur pays .

D’ailleurs à ce propos, je me suis posé la question, à savoir que peut-être, dans ce pays, il y a des pêcheurs ou des pêcheuses, ayant la même passion que nous, qui se préparaient eux aussi à faire leur ouverture de la pêche et suite à ces événements tragiques, que font ‘ils à la place, ils se battent pour défendre leurs pays et retrouver leurs libertés.

Merci de m’avoir lu, je vous souhaite une belle ouverture et une belle saison halieutique en paix !

 

Suggestifs ou incitatifs

Bonjour à vous,

lorsque je monte mes mouches, j’aime sortir des sentiers battus, être à contre-courant des standards, j’essaye pour la plupart du temps de me rapprocher de la réalité, mais souvent il m’arrive de prendre des truites ou des ombres avec des couleurs n’étant pas celles référencées par les livres d’entomologie.

Chaque année en mars, j’assiste quand la météo et les conditions climatiques le permettent, à de très nombreuses éclosions de ces insectes, mélangés à d’autres comme les baetis. Tous ne flottent pas les ailes en l’air, certains sont englués dans la pellicule de l’eau, chiffonnés, fripés, à peine formées et pourtant les truites les prennent et de mon expérience pour l’avoir vu à maintes reprises, lorsqu’elles sont à table, elles ne regardent pas au millimètre près, malgré qu’il soit préférable quand même de rester dans la normalité.

Ce que je veux vous expliquer par exemple, c’est que si je monte une march brown sur un hameçon n°14 au lieu d’un n° 10 ou 12, comme préconisent les standards, j’ai pu voir que les truites prenaient quand même, parce que ce qui est important c’est surtout une bonne présentation de la mouche.

Une truite en place en début de saison, ne se déplacera jamais très loin de sa cache pour prendre une mouche, souvent celle-ci choisit une veine d’eau, qui lui porte la nourriture dans sa bouche, s’il y a refus, c’est parce qu’elle a décelé un léger dragage, j’en ai fait l’expérience et qu’avec un même modèle, mais un posé plus appliqué et détendu la truite à prendre mon artificielle, ayant essuyé quelques minutes avant un refus de la part du même poisson. Cela ne s’est pas avéré sur une seule truite, mais sur plusieurs et à chacune de mes parties de pêche en sèche ou la plupart des truites sont prenables si la mouche passe naturellement.

J’ai assisté depuis des années à de multiples éclosions sur les quelques rivières réputées pour les éclosions massives de march brown ou les truites qui montent gober ses insectes ou toutes notions de sécurité s’est envolée et durant cette frénésie qui s’installe, elles ont leurs estomacs qui guident leur faim, donc elles ne regardent pas votre mouche au millimètre prés.Tout comme pour l’humain, lorsqu’il a le ventre qui crie famine et se jette sur la nourriture faisant fi de la présentation, on voit souvent ce cas de figure dans les selfs ou les restaurants à volonté.

Prenons en exemple un streamer que l’on monte pour le début de saison, nous cherchons plutôt à imiter un vairon ou un chabot, mais dans la réalité et ce que j’ai pu constater durant de très nombreuses années sur mes rivières, à cette époque de l’année les vairons sont planqués et petits et pourtant les truites prennent ce type de mouches où diraient -je plutôt leurre, tout simplement parce que celui-ci à déclencher l’agressivité des truites.

On peut constater ce cas de figure lorsque l’on pêche en réservoir, lorsque les truites suivent nos streamers, clinquant de toutes les couleurs et qu’elles viennent seulement taper le nez dedans, à mon avis si c’était par la faim, le streamer serait englouti illico presto, moi je pense et c’est même certain que c’est par agressivité. Faites l’expérience à moins que vous l’ayez déjà fait, de vous mettre sur une passerelle ou le long d’une berge, vous jetez une petite pierre, vous verrez que la truite vient prendre celui-ci , certes elle recrache aussitôt, mais c’est pareil, la truite s’y est intéressée, peut être que je me trompe,je n’ai pas la science infuse, ce n’est que mon interprétation et mon questionnement à ce sujet.

Voilà deux montages suggestifs entre autres, histoire d’étayer le sujet.

Par exemple cette imitation de gammare m’a fait prendre plus d’une truites de barbeaux en pêchant à vue et pourtant, ce n’est qu’une pâle copie de la nature.

Comme ce gammare qui m’a fait prendre quelques poissons et qui n’est pas parfait dans la ressemblance, mais reste un très bon modèle suggestif.

Détail du montage en cliquant sur la photo .

Pareil pour montage incitatif , dont j’ai voulu imiter un vairon pour déclencher l’agressivité des truites et bien celui-ci par exemple à déjà fait ses preuves.

Cliquer sur la photo pour avoir le détail du montage si cela vous intéresse bien évidement.

En tout cas même si cela dérange les puristes, moi j’aime et je m’amuse à monter des mouches qui sortent des sentiers battus.

La liste est longue et non exhaustive sur ces mouches suggestives ou incitatives,et si vous cherchez bien sur mon blog, il y a pas mal de montages que l’on pourrait qualifier d’inappropriés. Et pourtant, ils ont fait leurs preuves, que ce soit des sèches ou des nymphes publiées sur ce blog, elles ont toutes sans prétention, donné satisfaction à un moment donné de la saison et comme dit le proverbe  » qui ne tente rien, n’a rien ».

À la pêche, il se peut que parfois ce soit moins facile que d’autres à prendre des poissons, mais qu’importe le flacon pourvu qu’on ait l’ivresse, moi je prends du plaisir quand je suis au bord de l’eau, je ne concours avec personne, je laisse libre mon imagination, comme derrière l’étau, mais ce sera un prochain article à venir. 

Merci de m’avoir lu !

Restaurations et arasements de seuils sur la Morge de Voiron

Bonjour à vous,

ce 12 Janvier 2022, est paru un article dans le Dauphiné libéré, à propos de la restauration de la Morge de Voiron dés le mois d’Août prochain, sur un tronçon de 2,5 km.

© photo - Dauphiné libéré

Il est stipulé dans cet article, que la rivière va retrouver son naturel, certes c’est toujours une bonne nouvelle d’apprendre, que des seuils vont être arasés pour laisser place, à la libre circulation des poissons et des sédiments. Et sur cette rivière, des seuils infranchissables il en existe un grand nombre, surtout dans les gorges.

Petite inquiétude tout de même, sachant que les eaux se réchauffent en été et que la Morge baisse considérablement de niveau à cette période, j’espère que cela ne laissera pas la porte ouverte aux autres espèces de poissons (chevesnes, barbeaux), qui risquent de coloniser l’amont de la commune de St Jean de Moirans, l’avenir nous le dira ?

Autres soucis, qu’en est-il de cet autre projet de microcentrales, verra-t-il le jour ?

Souvenez-vous , j’avais publié un article sur mon blog en janvier 2018, qui  relaté ce projet de micro centrales sur la cette rivière la Morge (voir article), qui pour l’instant j’ai pas eu d’infos supplémentaires.

Quoi qu’il en soit, de président de l’aappma de Voiron Mr Jean Louis Fleury et son équipe sont porteur de beaux projets pour l’avenir de cette rivière qui subit chaque année des pollutions diverses et variées.

La saison dernière en 2021, irrité de voir ces rejets, j’ai de suite pris des photos, filmé et dans l’élan j’ai averti le président de l’aappma locale, en lui donnant la position exacte de la pollution et la position photo satellite de où était située l’entreprise pollueuse.

Cela a permis au président d’intervenir rapidement afin de faire stopper ses rejets de peintures dans la rivière.

D’ailleurs, je conseille aux pêcheurs de faire de même et de nous comporter en bon citoyen, afin de protéger nos rivières et l’environnement par la même occasion. N’oublions pas que nous sommes les sentinelles des rivières, si chacun de nous agit de la sorte, pour aider votre association de pêche, les pollueurs ne pourront pas nier les faits.

Merci de m’avoir lu !

 

 

Une merveille cette vidéo de National Geographic Wild France

Bonjour à vous,

vous avez peut être déjà vu ces images, mais j’ai tellement aimé cette vidéo, que j’ai eu envie de la partager sur mon blog.

Je vous laisse apprécier la beauté de la nature et de pouvoir regarder d’aussi prés une éclosion de mouche de mai, la nature est tellement belle !…

National Geographic Wild France

 

Sous les galets, il y a de la vie !…

Bonjour à vous,

parce qu’une rivière est vivante, il faut la protéger du mieux que l’on peut, car les invertébrés sont la base essentielle de la survie des truites et qu’une rivière sans insectes est une rivière morte.

Voilà pourquoi, on se doit d’être prudent, afin d’éviter le piétinement des zones de frayères, afin de mieux protéger les alevins de truites et d’ombres communs qui seront à peine nés en ce début de saison.

La Fédération des Htes Alpes, se mobilise contre les micro-centrales hydroélectriques

Bonjour à tous,

je vous relaye quelques infos, lues dans la newsletter de la fédération des Htes Alpes (05).

Et pour ceux qui ne sont pas abonnés, voici un dossier concernant les microcentrales hydroélectriques, sujet qui ne nous laisse pas insensible, que deviendront nos rivières d’ici quelques années ?

Souvenez vous , notre aappma s’est mobilisée contre ce projet de micro centrale , qui devait voir le jour sur le Guiers mort. (pour mémoire).

Je vous invite à lire cet article, en cliquant sur la photo ci-dessous.

À lire également, la campagne de sensibilisation menée sur la nuisance que peuvent causer ses petits barrages de galets que l’on trouve régulièrement l’été sur la plupart de nos rivières en France.

Amis pêcheurs , pêcheuses , n’hésitez pas à démanteler ces mini barrages , même si cela peut paraitre anodin aux yeux des parents où des grands parents qui parfois aident leurs chérubins à construire ce genre d’édifices.

Confiné, limité,mais vigilant !

Bonjour à tous,

Avril et ses rivières hors d’atteinte, suite à la nouvelle réglementation qui nous prive une nouvelle fois de liberté, sans doute une bonne chose pour la santé publique et je le comprends très bien, mais certainement pas pour la santé morale.

Ces nouvelles règles gouvernementales mises en place, nous privent d’aller pêcher nos parcours favoris, tandis que pour d’autres c’est une aubaine puisque la rivière passe proche de chez eux. Loin de la d’être jaloux, car en même temps ça laisse un peu de répit aux rivières trop fréquentées, pour ne pas dire surpêchées et aux alevins de grandir sereinement.

Mais la pilule est amère, même un peu dure à avaler, surtout le soir depuis le changement d’horaire, alors que nos séances de pêche pourraient se prolonger un peu plus qu’au delà de 19h00.

 

Alors je me contente de rivières proches de la maison, certaines plus poissonneuses que d’autres, mais à quel prix ?

Soyons vigilants, sans vouloir jeter la pierre à qui que ce soit, je constate l’état déplorable de certaines rivières, par le manque de civisme de certaines entreprises qui ne trouvent pas mieux que de déverser leurs rejets industriels dans la rivière. Ou comme certains promeneurs ou pêcheurs, jeter le long des sentiers, des canettes, des paquets de clopes vides, des longueurs de fils (perruques) des boîtes de vers de terreau, de teignes, des restes de casses croûtent, et pire encore, depuis le covid des masques jetés à même le sol.

À cela s’ajoutent les riverains qui en mettent une couche supplémentaire en jetant la tonte de leur pelouse où pour d’autres des gravats, des bouteilles, des branches coupées, des palettes, des bidons etc., j’en passe des pires encore, car voyez-vous, tout cela ne me fout hors de moi, j’en pleure de voir comment est traitée notre planète 😦 😦

Pas plus tard que cette semaine, je pêche le long d’un parc d’activités, mais je trouve le cours d’eau plus dégueulasse que les fois précédentes, malgré le manque de pluie. Je me dis, qu’il n’y a pas de raison qu’elle soit aussi sale, même si elle est tapissée d’algues filamenteuses causées par les nitrates entre autres polluants hélas 😦 

Alors, je m’interroge et je cherche d’où peut provenir cette merde, quand soudain en face de moi, j’aperçois un déversement de couleur grise ou blanchâtre, qui se déverse à grand débit directement dans le cours d’eau, alors je prends le temps de filmer, photographier, cela va durer un bon 1/4 d’heure.

Tandis qu’à l’amont de ce rejet, la rivière est un peu plus claire, je toucherais quelques truites, une douzaine pour être précis, mais le cœur n’y est plus, j’arrête donc de pêcher.

Un devoir que tout pêcheur se doit de faire lorsqu’il constate ce genre de méfaits.

Comme beaucoup le savent, j’ai été garde-pêche durant de nombreuses années et je ne peux ignorer de tels actes de pollution, car il est inconcevable que nos rivières, deviennent des décharges à ciel ouvert.

 

Donc aussitôt rentré à la maison, j’ai transféré mes photos et la vidéo, sur mon pc, noté le lieu exact de ces rejets sur Google Mapps et envoyé le tout au président de l’aappma qui gère ce domaine de pêche, dans l’élan, j’ai cherché son numéro de téléphone et  je lui ai fait part de mon constat, lui indiquant que j’ai lui ai envoyé ces preuves sur Messenger.

J’ai discuté avec une personne fort sympathique, très impliquée et surtout bien remontée contre ses entreprises dont je ne citerais pas les noms. Je lui laisse le soin de s’en charger, à mon avis ça va aboutir, car cette société de pêche a déjà subi l’an dernier deux terribles pollutions.

Amis pêcheurs (es) , nous sommes les sentinelles de nos rivières, soyez réactifs et n’hésitez pas à contacter soit les présidents d’aappma, gardes- pêche, gendarmerie au cas où et si possible faire un prélèvement à des fins d’analyses, ce que hélas je n’ai pu faire car je n’avais pas de flacon à portée de main.

 

 

Frai des ombres 2021

Bonjour à tous,

en cette fin Février, j’ai assister à un beau rassemblement d’ombres communs, bien occupés à frayer, j’ai pu tranquillement filmer la scène sans toutefois les déranger, bien trop occupés à perpétuer l’espèce.

Un vrai régal pour les yeux et un bienfait pour la rivière …

Reproduction assistée des truites fario en pisciculture fédérale.

Bonjour à tous,

comme vous le savez depuis de très nombreuses années, je porte un intérêt particulier à la surveillance des frayères sur les rivières que je connais et où je sais que les truites Fario sauvages commencent à  pondre leurs œufs à partir de la mi-novembre et surtout aux reproductions des truites sauvages en milieux naturels, comme en chartreuse.

truite fario sauvage fraye en milieu naturelUne activité pour laquelle il faut se donner le temps, un temps précieux que m’offre la retraite et qui me permet d’avoir la liberté d’assouvir mon plaisir d’observer cette étape de la vie des truites, sur ces rivières où la reproduction est naturelle. Aussi, mon ultime plaisir c’est de pouvoir un jour réussir à filmer la ponte (la fécondation) en direct et au plus près, ce serait vraiment mon rêve !!…

Mais le sujet étant la reproduction assistée, plutôt que des écrits, voici une vidéo de Jean alias Fario Mentos, un ami  Youtubeur qui a réalisé ce  film qui explique, point par point, toutes les étapes de la reproduction assistée des truites fario à la pisciculture de la fédération départementale de la pêche et de la protection du milieu aquatique du Puy de Dôme.

La reproduction assistée et donc, l’alevinage, est un sujet potentiellement à controverse, et une question scientifique qui réside avec des études et des avancées toujours plus nombreuses et précises sur l’intérêt d’une telle entreprise.

Pour ma part et en ce qui me concerne, je pense que certain cas particuliers de rivières ayant subit un désastre morphologique ou une pollution dévastatrice et qui ne bénéficient pas d’une continuité écologique suffisante, la main de l’homme peut s’avérer utile et réimplanter une population de truites, qui avec le temps pourra se ré-ensauvager et s’avérer fonctionnelle.

Je remercie Jean, pour l’autorisation de publier cette vidéo sur mon blog et je vous invite à aller regarder sa chaine Youtube, vous vous régalerez de belles vidéos.

 

La gobeuse

En ce mois de décembre 2020, confiné mais libre de quelques heures pour aller contempler la rivière, surveiller les frayères et me régaler d’une truite qui se nourrit et vient d’un œil avisée se saisir d’un minuscule insecte.

Tandis que de l’autre côté de la rive, une congénère est occupée à préparer le nid, afin de repeupler la rivière, malgré un fond impacté d’algues brunes, il est temps qu’une petite crue vienne nettoyer tout ça.