Rusty spinner

Bonjour à vous,

voilà une mouche qui devrait trouver sa place dans vos boîtes, la Rusty Spinner, est une mouche facile à réaliser, un modèle à décliner sur hameçon 14/16, ces mouches vous seront utiles pour faire face à n’importe quelle retombée de spinner qui se présente à vous.

Les ailes mises à plat, permettent à la mouche de se poser directement dans le film de l’eau et de tromper les truites installées sur ces insectes.

Matériaux utilisés : Hameçon : Sempé DFH 24 BL n°14 et 16 – Cerques : 2 spinners tails – Abdomen : herl substitut de condor orange – Thorax : dubbing super fin orange – Ailes : parapost blanc – Fil de montage : Veevus rusty

Les Caenis

Bonjour à vous,

ces petits insectes sont beaucoup présents dans les cours d’eau à fond sableux, on les trouve plus sur l’ouest de la France, sur la Dordogne également.

Mais également présent chez nos amis espagnols, qui lors de ma publication d’un 1er montage sur les réseaux sociaux, mon ami Alvaro m’a confirmé la présence de ces caenis sur ses rivières ibériques et voici ce qu’il m’a dit d’après la traduction  » C’est une bonne mouche qui pêche à l’aube ici  » !

Voici ce premier montage réalisé avec la pose de deux ailes en flanc de cane, positionnées vers l’avant.

Donc,  dans les commentaires laissés sur cette présentation, un ami belge, Yves, m’a suggéré son idée, voilà ce qu’il m’a écrit  » Tu devrais essayer de les faire à la façon wallys, comme lors de l’échange « .

Yves a bien fait de m’orienter vers cette façon de monter les ailes, car je n’avais pas pensé à le faire de cette manière, voilà le genre d’interaction que j’apprécie sur Facebook. 

De ce fait, je me suis remis à l’étau et refais un autre montage, en réalisant cette fois-ci les ailes avec une seule plume de flanc de colvert et faisant les ailes avec ce montage wallys, sans nul doute bien plus léger que le précédent.

Voici donc ce caenis monté sur #18 avec les ailes façons Wallys

Matériaux utilisés : Hameçon : Sempé fly #18 DFH 23- Cerques : coq pardo – Abdomen : floss blanche très fine – Sac alaire : Herl de substitut de condor noir – Thorax – cdc noir ABFLY – Ailes Wallis : une plume de flanc de colvert – Fil de montage : Semperfli : 24/0 noir (Hdflies) .

Malgré des tests de flottaison dans un récipient, ces mouches sont bien retombées les ailes posées sur l’eau, mais quand sera-t-il lorsqu’elles pécheront dans des conditions réelles ?

À mon avis, je pense qu’il faudra bien graisser les ailes et sécher assez souvent par de faux lancers et pêcher sur des courtes distances.

Bon week-end !

Suggestifs ou incitatifs

Bonjour à vous,

lorsque je monte mes mouches, j’aime sortir des sentiers battus, être à contre-courant des standards, j’essaye pour la plupart du temps de me rapprocher de la réalité, mais souvent il m’arrive de prendre des truites ou des ombres avec des couleurs n’étant pas celles référencées par les livres d’entomologie.

Chaque année en mars, j’assiste quand la météo et les conditions climatiques le permettent, à de très nombreuses éclosions de ces insectes, mélangés à d’autres comme les baetis. Tous ne flottent pas les ailes en l’air, certains sont englués dans la pellicule de l’eau, chiffonnés, fripés, à peine formées et pourtant les truites les prennent et de mon expérience pour l’avoir vu à maintes reprises, lorsqu’elles sont à table, elles ne regardent pas au millimètre près, malgré qu’il soit préférable quand même de rester dans la normalité.

Ce que je veux vous expliquer par exemple, c’est que si je monte une march brown sur un hameçon n°14 au lieu d’un n° 10 ou 12, comme préconisent les standards, j’ai pu voir que les truites prenaient quand même, parce que ce qui est important c’est surtout une bonne présentation de la mouche.

Une truite en place en début de saison, ne se déplacera jamais très loin de sa cache pour prendre une mouche, souvent celle-ci choisit une veine d’eau, qui lui porte la nourriture dans sa bouche, s’il y a refus, c’est parce qu’elle a décelé un léger dragage, j’en ai fait l’expérience et qu’avec un même modèle, mais un posé plus appliqué et détendu la truite à prendre mon artificielle, ayant essuyé quelques minutes avant un refus de la part du même poisson. Cela ne s’est pas avéré sur une seule truite, mais sur plusieurs et à chacune de mes parties de pêche en sèche ou la plupart des truites sont prenables si la mouche passe naturellement.

J’ai assisté depuis des années à de multiples éclosions sur les quelques rivières réputées pour les éclosions massives de march brown ou les truites qui montent gober ses insectes ou toutes notions de sécurité s’est envolée et durant cette frénésie qui s’installe, elles ont leurs estomacs qui guident leur faim, donc elles ne regardent pas votre mouche au millimètre prés.Tout comme pour l’humain, lorsqu’il a le ventre qui crie famine et se jette sur la nourriture faisant fi de la présentation, on voit souvent ce cas de figure dans les selfs ou les restaurants à volonté.

Prenons en exemple un streamer que l’on monte pour le début de saison, nous cherchons plutôt à imiter un vairon ou un chabot, mais dans la réalité et ce que j’ai pu constater durant de très nombreuses années sur mes rivières, à cette époque de l’année les vairons sont planqués et petits et pourtant les truites prennent ce type de mouches où diraient -je plutôt leurre, tout simplement parce que celui-ci à déclencher l’agressivité des truites.

On peut constater ce cas de figure lorsque l’on pêche en réservoir, lorsque les truites suivent nos streamers, clinquant de toutes les couleurs et qu’elles viennent seulement taper le nez dedans, à mon avis si c’était par la faim, le streamer serait englouti illico presto, moi je pense et c’est même certain que c’est par agressivité. Faites l’expérience à moins que vous l’ayez déjà fait, de vous mettre sur une passerelle ou le long d’une berge, vous jetez une petite pierre, vous verrez que la truite vient prendre celui-ci , certes elle recrache aussitôt, mais c’est pareil, la truite s’y est intéressée, peut être que je me trompe,je n’ai pas la science infuse, ce n’est que mon interprétation et mon questionnement à ce sujet.

Voilà deux montages suggestifs entre autres, histoire d’étayer le sujet.

Par exemple cette imitation de gammare m’a fait prendre plus d’une truites de barbeaux en pêchant à vue et pourtant, ce n’est qu’une pâle copie de la nature.

Comme ce gammare qui m’a fait prendre quelques poissons et qui n’est pas parfait dans la ressemblance, mais reste un très bon modèle suggestif.

Détail du montage en cliquant sur la photo .

Pareil pour montage incitatif , dont j’ai voulu imiter un vairon pour déclencher l’agressivité des truites et bien celui-ci par exemple à déjà fait ses preuves.

Cliquer sur la photo pour avoir le détail du montage si cela vous intéresse bien évidement.

En tout cas même si cela dérange les puristes, moi j’aime et je m’amuse à monter des mouches qui sortent des sentiers battus.

La liste est longue et non exhaustive sur ces mouches suggestives ou incitatives,et si vous cherchez bien sur mon blog, il y a pas mal de montages que l’on pourrait qualifier d’inappropriés. Et pourtant, ils ont fait leurs preuves, que ce soit des sèches ou des nymphes publiées sur ce blog, elles ont toutes sans prétention, donné satisfaction à un moment donné de la saison et comme dit le proverbe  » qui ne tente rien, n’a rien ».

À la pêche, il se peut que parfois ce soit moins facile que d’autres à prendre des poissons, mais qu’importe le flacon pourvu qu’on ait l’ivresse, moi je prends du plaisir quand je suis au bord de l’eau, je ne concours avec personne, je laisse libre mon imagination, comme derrière l’étau, mais ce sera un prochain article à venir. 

Merci de m’avoir lu !

La Busca pink cdc

Bonjour à tous,

partir à la pêche de l’ombre commun et ne pas avoir dans ses boites quelques petits voiliers cdc, serait une hérésie.

C’est le genre de petites artificielles qui peut nous sortir d’une situation difficile, surtout lorsque l’on fait face aux innombrables refus que peut faire ce poisson fantasque.

Partant du principe, que dans une rivière, il n’y a pas que des ombres communs, ces petits voiliers peuvent également séduire les truites, qui ne refusent pas ce genre de petites mouches.

Montée sur un DFH 23 #18 , avec un tag cdc rose pour les cerques, l’aile en cdc rose, dont la teinte à été spécialement réalisée pour mon pote David , lors d’une commande auprès d’un fournisseur espagnol.

Lorsqu’il a reçu sa commande, il m’a généreusement envoyé quelques plumes pour les tester et quand je dis quelques plumes, chez David c’est un vain mot, sa générosité le perdra !

Alors, j’ai décidé d’appeler cette mouche  « La Busca pink cdc « diminutif du nom de famille de mon ami David.

Merci mon pote !!

Matériaux utilisés pour ces montages:

Hameçon: Sempé Fly réf DFH #18- Cerques : tag cdc rose- Abdomen : herl de substitut de condor violet – Thorax: dubbing cdc rose – Aile: cdc rose – Fil de montage : Semperfli 24/0 noir.

Bubble sedge cdc #16

Bonjour à vous,

pour ce montage connu de beaucoup, j’ai remplacé la collerette en poil de lièvre et par une lancette de coq noir., parce que lorsque de mes sessions de pêche, j’ai trouvé que sa flottaison était plus haute et ça m’a apporté un confort visuel.

Il m’est arrivé de prendre des truites avec cette mouche lors de retombées de fourmis ailées , vous pouvez également décliner vos mouches avec des couleurs plus claires, le beige ou le marron par exemple marche très bien en lac de montagne, lorsqu’il y a des  « Babarottes« .

Ces petits sedges, peuvent parfaitement convenir en rivières, en réservoirs et en lacs de montagne.

Poissons recherchés : truites et ombres communs, chevesnes, rotengles.

Hameçon : Sempé mouche réf : DFH 23 Bl n°16 – Carapace ou dos : plumes de cul de canard naturel – Abdomen: dubbing de lièvre noir – Collerette : Hackle ou lancette de coq teint en noir–Tête: fil de montage – Fil de montage : Veevus 12/0 noir.

 

Mouches Tenkara ou Kebari Fly

Bonjour à vous,

je ne sais pas si comme moi, vous vous intéressez à la technique de pêche au Tenkara, j’avoue que j’hésite encore à franchir le cap, pourtant ça me titille de plus en plus. Cette pêche me fascine, par son faible encombrement, la rapidité de la mise en place du matériel et de la légèreté de la canne.

Sachant que chez nous dans les alpes, les profils de rivières ne manquent pas pour pratiquer de la sorte, c’est un vaste sujet, il va falloir que je fasse quelques recherches et que j’approfondisse cette technique.

Donc à ce propos, ce week-end pour me changer un peu des montages de mouches classiques, je me suis mis à l’étau et tenter quelques montages de ces mouches japonaises ou disons plutôt Kebari fly.

J’ai monté ces mouches Kebari, en utilisant des plumes de faisan, de sarcelle, de perdrix, herl de paon, chevreuil et dubbing de lièvre.

Par contre si l’un de vous pratique cette pêche, n’hésitez pas à commenter, à me donner des infos sur vos expériences, vos montages, je suis preneur.

Merci d’avance !

Une petite vidéo pour vous donner un aperçu de cette technique de pêche ancestrale japonaise.

Sessions partagées en sèche, en nymphe et au Tenkara

Bonjour à tous,

voici une vidéo qui relate trois sessions de pêche effectuées en Juillet avec Stéphane lors d’un coup du soir en sèche.

Et avec Jean Christophe en sèche , Franck au Tenkara nymphe et moi sèche et nymphe, c’était la semaine dernière.

Puis ma dernière sortie hier fin de matinée , j’étais seul hier pour courte session en nymphe, ceci durant l’heure du repas entre 12 h et 14 h.