À la Une

Streamers Tub-Flex

Bonjour à tous,

Pour la petite histoire le Tub-flex est apparu dans les années 1980, à peu prés en même temps que l’arrivée massive des matériaux synthétiques dans le montage et la création de streamers et d’imitation de crevettes/crabes pour la pêche tropicale.

Prévu à l’origine, ce matériaux était prévu pour le domaine médical ou électrique, très souple convenez parfaitement aux monteurs américains qui ont détournaient le Tub-flex qu’ils utilisent depuis au moins 40 ans.

Voici quelques streamers réalisés avec ce matériaux, que je vous propose aujourd’hui, toujours dans l’objectif de déclencher l’intérêt des poissons face à ces imitations d’alevins ou poissons fourrages, que ce soit en mer comme en mer, en lacs, réservoirs ou rivières.

Matériaux utilisés :

  • Hameçon : mer inox taille #1
  • Yeux : diabolos sérigraphiés
  • Queue : cristal flash
  • Corps détaché : Tubflex couleurs au choix
  • Collerette : poils prélevés sur une lanière de lapin à la couleur de votre choix
  • Fil de montage 8/0 au choix, qu’il soit fluo ou pas
  • Entre les yeux, de la soie floss orange fluo, fixée par des enroulements croisés

Principe de montage :

  • Coupez un morceaux de Tub-flex à la longueur souhaitée, en rapport avec la taille de votre hameçon.
  • Prélevez quelques brins de cristal flash ou autres matériaux, que vous allez insérer dans une des extrémité du tube sur quelques millimètres.
  • Ligaturer cette partie en la tenant entre vos doigts et avec le fil de montage, comme présenté sur la photo, ligaturer bien fermement et n’oubliez pas de déposer une pointe de colle cyanolite pour consolider le travail.
  • Ensuite lorsque cette opération est réalisée , faites passer l’hameçon dans le Tubeflex à la longueur souhaitée,afin de créer un corps détaché, longueur à déterminer selon vos besoins.
  • Étape suivante, fixez par des enroulements en croix les yeux diabolos ou chainette de lavabo, consolider par une goutte de colle rapide (cyano).
  • Une fois fait, fixer le tub-flex à l’arrière des yeux, tout en laissant un espace suffisant pour la réalisation de la collerette en poils de lapin.
  • Former la boucle à dubbing ( dubbing loop) , dans laquelle vous insérerez le poil prélevé sur une peau ou sur une lamelle de lapin et twistez et formez la collerette, en veillant à tirer les poils en arrière avec vos doigts à chaque tour, pour obtenir un enroulement régulier.
  • Bloquez d’une ou deux demi clés , puis finir combler l’intérieur du diabolo, par des enroulements en croix, arrêtez vous derrière l’oeillet, collez et coupez l’excédent de fil de montage, vernir à l’uv.

Je vous dit à bientôt pour de nouveaux montages, merci de m’avoir lu !

<0))>>><

l

Mouches de début de saison (Les Baetis)

Bonjour à vous,

on se rapproche de l’ouverture, March Brown et Baetis seront de la partie, alors même si on le répète chaque année, veillez à ne pas les oublier, un petit rappel ne fait pas de mal.

Je conserve une affection particulière à ce montage réalisé avec ailes, et je garde en souvenir un début de saison ou sur une très grande rivière, ces mouches, m’ont permis de prendre quelques grosses truites notamment celle-ci entre autres plus grosses et perdues à cause d’un hameçon trop fin de fer, que les truites ont transformées en cure dent.

Matériaux utiliser pour ce montage :

Hameçon : 214 BL n°16 – Corps : herl de Eagle naturel ou olive – Cerques : fibres de plume de coq pardo ou Limousin – Thorax : dubbing de lièvre olive ou beige – Aile : deux pointes de hackle crème – Sac alaire : une plume de cul de canard , olive, grise ou naturelle –Tête : Fil de montage – Fil de montage : Veevus 12/0 olive

Étape de montage :

  1. après avoir fixé l’hameçon dans les mors de l’étau, prélever 2 ou 3 fibres d’un hackle de coq, pardo ou autres pour les cerques.
  2. Fixez ces fibres de coq au dessus de la courbure, régler la longueur.
  3. Prélevez un herl de Eagle ou de substitut de condor et le positionner au dessus de la courbure, remonter le fil de montage au niveau du thorax.
  4. Procéder à l’enroulement du herl jusqu’au niveau du thorax, bloquer de deux tours et fixer une plume de cdc par la pointe, qui vous servira à réaliser le sac alaire. 
  5. Ensuite préparez deux petites plumes de hackle, que vous allez fixer à 5 mm de l’œillet et dirigées vers l’avant, elles serviront pour faire les ailes.
  6. Ramener le fil de montage au niveau du cdc et préparer un dubbing de lièvre, puis former le thorax en enroulant le dubbing vers l’avant.
  7. Une fois fait, rabattre la plume de cdc par dessus le dubbing, en le faisant passer entre les ailes, que vous aurez pris soin d’écarter et d’incliner vers l’arrière, puis bloquer avec le fil de montage.
  8. Formez la tête avec le fil de montage par quelques demies clés ou un wipfinih, couper l’excédent de fil et vernir la tête.

FICHE DE MONTAGE A TELECHARGER : Baetis mouche de début de saison

 

Nous avons été débutants à la mouche

Bonjour à tous,

lorsque je fais le bilan de mes années de pêche à la mouche, je me dis que le chemin parcouru depuis 40 années de pêche à la mouche, ne s’est pas fait en un coup de cuillère à pot. Je me souviens toujours de l’époque ou j’ai commencé et que moi-même j’ai aussi commis beaucoup d’erreurs dans cette technique assez complexe pour un néophyte. Comme toute discipline, il faut un apprentissage, certains progressent rapidement, d’autres un peu moins et que je sache, nous ne sommes pas nés avec une canne à mouche dans les mains et que Paris ne s’est pas fait en un jour.

Amis lecteurs de ce blog, je vous encourage à persévérer dans la technique, ne lâchez rien et si je peux à travers cet article contribuer à poursuivre notre passion, voici à nouveau quelques petits conseils qui me viennent à l’esprit et que j’estime être essentiels, hormis le fait de connaitre la gestuelle.

Premier point, le bas de ligne, qui me paraît être un élément essentiel et sans lequel vous ne pourrez pas lancer poser votre mouche correctement. Ce sont des questions qui me sont encore posées, à savoir , la longueur, le diamètre de la pointe et si on peut pêcher toute une saison avec le même bas de ligne, questions que je me suis sans aucun doute posées à mes débuts et qui de nos jours est encore un vaste sujet pour un néophyte. En ce qui me concerne, je modifie souvent mon bas de ligne et même plusieurs fois au cours d’une même session, selon le profil de la rivière et face aux divers spots rencontrés. Il se peut par exemple qu’un mauvais lancer ou un mauvais posé soit la cause de beaucoup de déboires, comme par exemple un vent très fort ou tout simplement parce que l’on vient d’attacher une grosse mouche avec ou sans ailes sur une pointe fine. Cela aura pour effet de vriller la pointe et causera beaucoup d’énervement, ce n’est pas ce que l’on recherche au bord de l’eau. Alors pour rester zen, il faut être logique et apporter un peu d’attention à ce bas de ligne qui pourrait ne pas convenir à la pêche du moment ou vous convenir tout simplement. N’hésitez pas à raccourcir celui-ci, soit en réduisant les sections de quelques centimètres, pour obtenir un bas de ligne optimal, ou si vous ne le faites pas dans sa totalité, raccourcir au moins la pointe et l’avant pointé. Pour que ce soit plus aisé d’apporter des modifications rapides de mes bas de ligne, je fais une micro-boucle sur le brin de 16,18 ou 20 /100 ème.  Il va de soi qu’il est également possible de pouvoir allonger plus ou moins la longueur de la pointe ou de modifier les sections de ce bas de ligne si les conditions sont contraires. L’objectif est d’avant tout, d’obtenir un bas de ligne équilibré, afin de vous permettre des bons posés et de bonnes dérives.

Second point, je l’ai sans doute déjà écrit, mais une piqûre de rappel ne fait pas de mal. J’en vois souvent entrer dans l’eau à grandes enjambées et souvent très bruyante, causant de grandes vagues. Alors autant dire que la zone de pêche ainsi foulée, alertera tous les poissons du secteur, ne soyez pas surpris après ça, qu’il n’y a plus de poisson en poste, car vous serez le seul responsable de cette désertification. Je suppose que vous n’entrez pas dans une église en pleine messe avec une fanfare derrière votre dos. Quoique ? à l’heure actuelle plus rien ne me surprenne et que tout est possible, mais bon nous ne sommes pas à la messe, mais à la pêche et donc pourquoi feriez-vous ça dans une rivière, à méditer ….

Troisième point, adaptez le diamètre de votre fil à la taille de votre mouche et ne commettez pas l’erreur de nouer un petit cdc n°20 sur une pointe en 18/ 100e, tout comme de nouer une grosse March Brown sur un 10 centièmes. Deux raisons à cela, d’une part vous risquez de mettre en alerte une truite serait intéressée par votre petit cdc et elle aurait vite fait de déceler la supercherie et de faire un refus et pour la seconde raison, de nouer une grosse mouche sur une pointe fine, cela aura pour effet de faire vriller le fil nylon. Dans les deux cas, vous risquez de vous énerver et de perdre votre temps à tout refaire au bord de l’eau, sachez éviter ses petits désagréments qui parfois pourrissent une partie de pêche.

Quatrième point, une autre question que se posent les débutants et là encore il est évident qu’une seule mouche ne fera pas pour toute la saison. Il faut avoir dans vos boîtes un petit panel de quelques mouches sèches ou de nymphes pour vous permettre de traverser la saison, sans être confrontés à des refus fréquents de truites ou d’ombres commun à cause d’un manque de modèle. Soyez attentifs à ce qui dérive ce sur l’eau, c’est ce qui vous donnera une indication de couleur et de taille de l’insecte qui vient d’éclore et de nous permettre ainsi créer de nouvelles imitations se rapprochant de l’insecte aperçu.

Cinquième point, lorsque vous apercevez des gobages, il n’est pas nécessaire de s’acharner par d’innombrables lancers  à vouloir absolument prendre une truite qui vient de prendre un insecte à la surface de l’eau. Ne vous précipitez pas, prenez le temps de mémoriser la fréquence à laquelle cette truite monte gober. Le fait de vouloir absolument lui poser la mouche dans son champ de vision, qu’il peut se passer l’effet inverse et aura pour conséquence de caler cette truite, qui vient tout juste de se mettre à table et plus vous insisterez et plus vos chances s’amenuiseront, laissez la se remettre en confiance et en attendant chercher un autre poisson actif et revenir plus tard pour retenter de nouveau cette truite.

Sixième et dernier point, la pêche en wading qui peut comporter un risque potentiel de noyade et on oublie souvent que ce type d’accident peut arriver. Si on sous-estime la profondeur d’un cours d’eau, soit à cause d’une glissade ou tout simplement à cause de la force du courant. Surtout, lorsque nous sommes tentés d’aller prendre une truite qui gobe placée dans un endroit inaccessible ou au beau milieu d’une grande rivière en pensant qu’elle sera plus grosse que celle qui gobe à 10 mètres de nos pieds.

A ce propos, je me souviens d’une anecdote qui m’a fait prendre conscience de ce risque éventuel, puis bien réel pour moi ce jour-là. C’était sur la haute Isère, je prenais quelques truites pas très loin de moi et dans l’euphorie des gobages, je ne m’étais pas aperçu que je me suis retrouvé dans le lit majeur de la rivière. Lorsque quand j’ai réalisé que le courant commencé à m’emporter, une peur panique m’a pris. J’ai tenté, tant bien que mal à regagner la berge, mais les graviers se dérobaient sous mes pieds et que le courant me poussait de plus en plus vers le large, j’ai réussi à regagner la berge dans un terrible effort, j’avoue que ce fût la peur de ma vie, alors un conseil …

Soyez prudent !

Socle universel Damfly pour étau de montage

Bonjour à tous,

vendredi dernier 30 Août , j’ai reçu mon socle universel Dam’fly pour étau de montage, un grand merci à Damien pour la rapidité d’expédition.

Un socle de très bonne qualité d’usinage, il est lourd et ce qui ne gâche rien, c’est un pur produit Français et de surcroît usiné dans notre région en Isère, dans la  plaine de Bièvre ou se situe l’entreprise et quand un produit est de bonne facture, il faut le faire savoir.

Dimensions : 180mm*150mm*20mm – Poids : 1176 gr – Matière : aluminium + acier brunis – 4 pieds antidérapants sous le socle – Douille de réduction Ø10mm et en cas de diamètre de la tige supérieur ou inférieur, la société fait la douille au diamètre souhaité,c’est à vous de le préciser lors de la commande.

S’en est fini du serrage de la pince de mon étau sur une table ou sur mon bureau, au risque de serrer trop fort ou d’abimer la table, ce problème est enfin réglé. Désormais, je vais pouvoir l’utiliser de partout, comme par exemple lors de mes déplacements en vacances dans mon camping car ou sur ma table de jardin.

La société Dam’Fly Fishing propose également des outils adaptés à notre demande, tel que le socle universel, des outils  pour les demies clés, des aiguilles à dubbing , tasse poil de cervidé , twister, étau etc…

Site internet :Dam’fly Fishing

Nymphes Red et Yellow avec le Quill Synthétique

Bonjour à tous,

pour les monteurs assidus et connaisseurs ce n’est pas une surprise ces quills. Ils existent déjà depuis pas mal de temps. Mais je pense pouvoir aider les monteurs néophytes , qui ne connaissent pas ou ne l’utilisent pas ces matériaux.

voici quelques nymphes réalisées avec le quill synthétique, l’avantage, il peut être manipulé aisément et sans risque de casse lors de la réalisation de votre nymphe, puisque très solide. Ce qui ne gâche rien non plus, la pochette contient environ quarantes lanières, je vous cite les marques connues , Soldarini / Hemingway.

Ils vont vous permettre de réaliser environ trois nymphes par bandelette, ce qui n’est pas négligeable et ça vous fera beaucoup de nymphes dans vos boîtes.

Pour ces faire nymphes , j’ai utilisé :

Hameçon : HDFLY 214 BL n°12 – Tête : billes argent et bille Rouge tungstène 3,5 mm – Cerques : coq Pardo – Corps : Quill synthétique Soldarini – Thorax : dubbing de lièvre noir – Fil : 12/0 Veevus noire


Nymphes « Ryacophila »

Bonjour à tous,

Je vais vous présenter le montage du matin, c’est une nymphe pour la technique nymphe au toc ,mais aussi faite pour la nymphe au fil.
Alors, toujours dans l’idée d’être au plus proche de cette larve que j’adore plus que tout, en souvenir de mon oncle, qui ne pêchait qu’avec ce type de larve dés le moment propice sur le haut Chéran.
Comme chacun sait, on peut toujours améliorer ce type de montage, on laisse place à son imagination, j’ai joint la photo de l’insecte réel photographié au cours de mes sorties de pêche.

Pour la nymphe nue :

Hameçon caddis : du n° 10 ou 12
Sous corps : soie floss verte fluo
Tête : bille tungstène noire 2,8 mm à 3 mm
Corps : Vinyl Rib olive
Fil : 8/0 Veevus olive

Pour la nymphe avec collerette , j’ai ajouté un dubbing d’écureuil roux , prélevé sur une peau que j’avais achetée chez AB Fly, l’ajout de ce dubbing, donnera plus de vie à la nymphe.

Vous pouvez confectionner cette nymphe également avec un dubbing de lièvre , ça fait aussi bien l’affaire.

Deux types de nymphes à avoir dans vos boîtes, pour agrémenter vos sorties, les truites ne seront pas insensible à cette imitation.

 

Araignées olives pour l’ouverture

Voici une imitation, à qui je donne un intérêt particulier dés l’ouverture. Les petites olives font parties des 1èrs éphémères que l’on peut apercevoir sur l’eau, aux heures les plus chaudes de la journée, vous le savez ou pas, mais autant faire un petit rappel. Ce sont des mouches d’ensembles, mais elles vous permettront de prendre des truites sur de nombreuses rivières en France.

Voici les matériaux que j’ai utilisé pour la réalisation de ces artificielles, j’ai volontairement pas cerclé le corps, j’ai juste déposé un petit voile de vernis UV sur le corps.

Hameçon : HD FLIES 214 BL n°16/14
Cerques : Fibres de hackles de coq gris Metz
Corps : Fil de montage olive 8/0 Veevus
Collerette : Hackle de coq Hoffmann Grizzly
Tête : Fil de montage

Propos d’un pêcheur montagnard de jean Lefrançois

Salut à tous,

pour les amateurs de livres anciens, en voilà un que je viens de retrouver au fond d’un placard de mon garage. Ce livre est bien vieux et sans couverture, c’est d’ailleurs fort dommage.

Quand je pense que cet ouvrage ne m’avait pas suscité plus d’intérêts que ça il y a 30 ans, et que je l’avais relayé au fond du placard sans même y jeter un regard.

Ce livre est écrit pendant la guerre en 1945 et édité à la pêche en Dauphiné sous le titre « Propos d’un pêcheur montagnard« . L’auteur, Jean LEFRANCOIS, est originaire me semble t’il de la commune de Voreppe (38), un village situé à 5 kilomètres de chez moi.

Il a été tiré à 500 exemplaires à la forme et numérotés de 1 à 250 ; et 250 exemplaires non numérotés. Le mien a le n°215 B.303 et fut imprimé à l’imprimerie Allier, de Grenoble. Dépôt légal : 15 Novembre 1945 , édition ARTHAUD.

On peut encore trouver un exemplaire original sur internet (ici) mais il me semble également qu’il existe une réédition de 2008 (ici).

Dès les premières pages j’ai accroché à la lecture et me suis vite mis dans l’ambiance du livre.

J’ai choisi quelques passages afin de vous en faire profiter. Notamment celui à propos de la truite fario et deux autres tout aussi intéressants.

Il parle des rivières de notre région, notamment celles de Charteuse, je vous met les pages à la lecture.

En conclusion, j’ai adoré ce dernier paragraphe en fin de livre. Je trouve qu’il reflète bien le personnage qui, on en doute pas, aimait la nature et la pêche. D’ailleurs lorsque vous lirez ces quelques lignes, vous pourrez mesurer l’état d’esprit de l’auteur.

Amis pêcheurs, mes collègues, dès les premiers beaux jours mettez le sac à dos et prenez le large. Suivez votre sûr instinct. Il vous conduira au bon endroit. Dussiez-vous rentrer bredouilles, n’oubliez pas qu’une seule heure passée au soleil n’est pas perdue, et vaut mieux que toutes les discussions en chambre close. C’est pour nous qu’à chaque printemps la nature se pare, pour nous que chantent les oiseaux. Profitons-en et oublions nos peines.

Session 24 , 28 et 29 Mai

Slt à tous,

en Mai j’ai fais plus de sorties que les mois précédents, les conditions météo toujours aussi imprévisibles, avec un jour beau , un jour de pluie, un autre les deux, mais il faut s’adapter aux conditions de la saison, voici les dernières sorties.

Jeudi 24 Mai, la canne Sempé télérèglable à de nouveau fait le job, avec un ombre pris en nymphe au toc, le test de la canne a était concluant et surtout une bonne tenue de taille sur le travail du poisson !

Lundi 28 Mai , en après midi, deux touches, une prise et ce bel ombre commun de 42 cm pris en nymphe au fil.

Mardi 29 Mai , en après midi , une belle petite session, avec l’ami David de passage dans la région et il était inconcevable de ne pas pêcher ensemble. La pêche fût assez moyenne, nous n’avons pas touchés de grosses truites,  mais elles étaient bien bagarreuses quand même. David étrennera sa dernière acquisition , la canne à mouche Sempè Immersion – 10″6 soie de 3 , il réussira toutefois à prendre quelques truites en nymphe au fil.

 

Week-end sur la Sioule

Slt à tous,

voici un petit retour, sur notre week-end passé aux rencontres Sempé sur la Sioule, à Châteauneuf-les-Bains (63). C’était une rencontre, qui une nouvelle fois a connu un grand succès et d’ailleurs comme à chacune des rencontres Sempéistes ou j’ai un immense plaisir à retrouver les copains, la bonne humeur et le tout dans la bonne ambiance, c’est comme si à chaque fois je retrouvais ma famille.

Partie 1 : Il est 7h00, pour un départ un peu à la bourre, à peine une petite heure de retard à cause de nos retardataires Fabien, Patrice et Emmeline, alors que nous devions partir à 6h00, cela arrive à voir une panne d’oreiller (à qui la faute ?) Lol… Après avoir réussi à caser tout notre matos dans le coffre, on peut enfin prendre la route. Mais 30 km plus loin, pour couronner le tout, je prends en pleine vitesse (130), deux Merle qui ont eu l’idée de traverser l’autoroute au moment où je passais. S’ensuit un grand bruit, les oiseaux sont passés sous le moteur, pour ressortir au niveau de la roue avant gauche et pour finir, ont tapé dans le rétroviseur et vu les traces sur la vitre, je ne pense pas qu’ils aient pu revoler après ça. Après cette désagréable surprise qui aurait pu être grave de conséquences, nous roulons sur quelques dizaines de mètres, quand un bruit de frottement se fait entendre, heureusement une aire de repos se trouver pas loin, je m’arrête pour faire le point sur la situation, le cache sous le moteur traine parterre d’où le bruit et les vibrations de la voiture. On se pose la question, qui est le chat noir du jour ? Ce n’est pas tout, mais il va falloir trouver un garage au plus près et comme nous ne sommes pas loin de Bourgoin-Jallieu (38), nous pensons aussitôt à notre ami Sempèiste Claude Hebrard, gérant d’un centre de pneumatiques point S, alors on décide de le contacter. Grâce à lui, nous étions attendus à la boutique où il bosse, par une équipe au top, une fois la voiture mise sur un pont, nous avons pu constater les dégâts occasionnés par ces oiseaux de malheur. Un des gars, a rafistolé le cache moteur en plastique, grâce à des attaches rapides. Comme il est dit dans la Pub,  » pas de stress il y a point S « , car c’est le nom de l’enseigne qui nous a dépannés Je tiens à dire un grand merci Claude H. ! Après une petite vingtaine de minutes, nous avons repris l’autoroute dans la joie et la bonne humeur, sur l’A89, ça rime (Lol).

Nous voici enfin arrivés au rendez-vous fixés par nos amis Jérôme Rochefort et Jean François son oncle à 11h00 au péage de Thiers (63), pour une partie de pêche sur la Dore, mais avant, la priorité est au repas de midi, que nous avons pris au bord de la rivière, un coin sympa choisi par notre ami auvergnat le très dévoué Jérôme. Toujours au top les dégustations de produits locaux, terrines artisanales, salade de riz, fromage, à cela s’ajoutent aussi le repas préparé par Emmeline, salade, oeufs mayonnaise, les bons fromages de Chartreuse et le dessert, vraiment de quoi nous sustentés pour le reste de la journée. Une fois le repas terminé et le café avalé, nous nous dirigeons en direction des spots de pêche, sur la Dore. J’aurais 6 touches et seulement deux poissons qui ont eu droit à la photo, les autres se sont dépiqués.

La Dore :

Partie 2 : L’arrivée à Châteauneuf-les-Bains, il est 19h30 et nous sommes toujours en retard sur le timing, tout le monde est déjà à l’apéritif. Nous nous empressons de prendre les clés de nos chambres, de déposer les affaires et de redescendre à la salle. C’est un plaisir de revoir les copains et de faire la connaissance d’autres pêcheurs venus de tous horizons, mais il est déjà l’heure d’aller manger chez Manu, cette journée est un vrai marathon, conduite, pêche et reconduite, apéro et soirée, autant dire que ce début de week-end n’est pas terminé et qu’il reste encore 2 jours à ce rythme (Lol).

Partie 3 : La pêche sur la Sioule, alors autant dire que pour ce qui me concerne, le samedi ce fût un fiasco total, je ne me cherche même pas d’excuses, j’ai très mal pêché et j’ai foiré ce jour de pêche, juste pris 2 blageons , un en sèche et un en nymphe. Le dimanche , je touche quand même un ombre de 30 + en nymphe, mais lui aussi s’est dépiqué après l’avoir tenu quelques instants au bout de la canne.  😦

Pour mes potes, Jérôme, Patrice, Jean François, Claude, Jean Paul , Jean-Luc, Seb, quant à eux, ils ont bien mieux réussi que moi, en pêchant en nymphe au toc ou aux appâts naturels et pourtant j’avais emmené 2 cannes de 3,90 m, mais elles n’ont pas pris l’air du pays. Tandis que Fabien, lui de son côté a fait un super week-end de pêche, en sèche et en nymphe, avec une belle série de truites sur le parcours juste en face de notre hébergement et sur d’autres secteurs aussi, il connaît bien son métier de guide le bougre.

Quelques photos pêle mêle de la pêche sur la Sioule !

Partie 4 :

Par la suite, après le repas du dimanche, j’ai bien discuté avec Manu Estival le patron du restaurant l’escale, qui est guide de pêche lui aussi. Il connaît sa rivière sur le bout des doigts et il m’a donné la raison de mon échec et de mon obstination à vouloir pêcher avec des nymphes un peu lourdes et claires, par rapport à ce qui se pratique sur cette rivière où les nymphes doivent être sombres, d’ailleurs il m’a offert 2 nymphes de sa fabrication que je garde de côté. J’en profite également pour remercier Olivier B. qui se trouvait à mes côtés lors du repas dominical et avec lequel j’ai bien discuté, lui aussi m’a offert un de ces indicateurs bicolores, spéciale pour la nymphe, il se reconnaîtra et je l’attends sur notre vallée pour la fin de saison.

En conclusion :
Après mes déboires de pêche et malgré mon expérience à la nymphe et après mûre réflexion, j’ai pu analyser et après coup, que je suis passé trop vite sur les spots et que j’ai même eu des doutes sur ma façon de pêcher, j’ai même négligé et pas pêché du tout , certains spots intéressants au demeurant. J’ai commis beaucoup d’erreurs, pour moi, ces rivières sont un peu déstabilisantes, j’ai eu du mal à m’adapter à ses fonds sombres et surtout , je suis trop habitué à mes rivières claires et rapides et dont j’ai pour avantage de bien connaitre, mais la Sioule n’est pas le Guiers ou nos rivières Alpines, d’ailleurs le verdict ne s’est pas fait attendre et j’ai payé cash ce manque de concentrations et de doutes. La pêche était pourtant à faire, mais je suis resté trop sur mes acquis, comme quoi il ne faut pas hésiter à se remettre en question, je n’ai pas changé de technique, pourtant la pêche en sèche aurait pu me permettre de m’en sortir ou bien celle aux appâts naturels, je ne vais pas refaire le film du week-end, j’ai pêché comme un manche, point barre 😦 😦

Autant dire qu’encore une fois, Pierre et Richard Sempé sont encore capable de réunir autour d’eux après tant d’année, autant de monde lors de ces rencontres organisés de mains de maitre par le staff de l’association, aidé de quelques membres toujours fidèles et dévoués (es).  Hébergements, petits déjeuner, et les repas pris chez Manu au restaurant l’Escale à Chateauneuf , ou le samedi midi, nous étions 70 à table, il a fallut faire deux services , ce fût bien bon et copieux, mention spéciale au coq au vin et aux délicieuses cuisses de grenouilles et à la truffade auvergnate. Je remercie Pierre et Richard Sempé, le staff et tous les amis Sempéistes, de nous avoir permis de nous retrouver lors de ce week-end convivial, au plaisir de vous revoir à la rencontre de fermeture dans les Alpes.

Merci à tous !..

Il suffit juste de faire attention ou vous mettez vos pieds

Amis pêcheurs, en respectant cette énième recommandation, vous aurez une reconnaissance pour le travail accompli par les aappma qui font du patrimonial pour préserver l’espèce.

Les truites et les ombres, pour ce jour tant attendu, vont voir défiler un grand nombre de pêcheurs foulant les graviers de leurs bottes, sans se soucier des oeufs déposés sous les cailloux et pas encore éclos. Il est recommandé de faire attention lorsque vous traverser de long en large la rivière, au risque de soulever les graviers sous les lesquels les truites ont pris soin de déposer leurs ovocytes l’hiver dernier. Alors quitte à être répétitif, je vous recommande de prendre soin de votre terrain de jeu en évitant de marcher dans l’eau.

Bonne ouverture et bonne saison 2018 !

 

Cliquez sur la photo pour suivre les infos des pêcheur du haut Guiers

 


Cdc voilier toute saison

Voici un modèle d’ émergente  cdc voilier très efficace,c’est  une mouche d’ensemble qui peut imiter plein de petites éphémères que nous voyons sur nos rivières, en l’occurrence pour Mars elle se rapprochera de la Baëtis Rhodani, dans des tons plus olive et les ailes grises.

Il est possible de monter cette mouche sur du n°14, de couleur marron ou noire, elle se rapprochera de la March Brown, en taille n° 10/12, en ajoutant des cerques  et elle vous accompagnera tout au jusqu’au mois de Mai et en modulant avec les couleurs et les tailles vous pourrez faire un ebonne partie de la saison.

Le même montage sans ailes et un cerclage avec du tinsel Or (fin) pourra parfaitement prendre des truites, sur des hameçons de tailles n°18/16 .Légèrement salivée, elle flottera dans la pellicule de l’eau , ce type de modèle est appelé ORL ( oreille de lièvre).

Lors de vos parties de pêche, n’oubliez pas de graissez légèrement le cdc avec du mucilin ou autre, mais avant sécher la dans un mouchoir papier ou un amadou. A utiliser sur des pointes fines 12/100 ème est un bon compromis, vous pouvez descendre à 10/100 , mais souvent en début de saison les truites peuvent être moins méfiantes et le 14/100 ème  passera sans problème.

L’important est d’éviter le dragage de la mouche, souvent cause principale du refus de la truite convoitée.

Bon montage !

Cannes à mouche Sempé

Pierre Sempé que l’on ne présente plus dans le monde de la pêche aux appâts naturels , lance sa gamme de canne à mouche pour la saison 2016,  gageons que cette nouvelle gamme de cannes fera sensation auprès des moucheurs.

je vous présente 3 types de cannes qui je pense seront satisfaire le pêcheur à la mouche, à noter que certaines de ces cannes sont vendues avec 2 scions.

AIRGAME 9 pieds , soie de 4 en 4 brins – Nano carbone

canne mouche sempé airgame 425

CRID Switch 11 pieds soie de 6 – 4 Brins, cette canne est idéale  pour la pêche en nymphe 

Capture canne mouche

TRIP CAMO – 9 pieds soie de 5 en 7 brins , celle-ci doit vraiment être top pour les voyages où idéale pour les pêcheurs pratiquant les deux techniques , exemple vous pêchez aux appâts et vous emportez cette canne dans le gilet, si les truites sont activent en surface, vous passez à la mouche

Capture canne mouche sempè

D’autres modèles existent et à des prix très corrects , je vous laisse découvrir celles-ci sur la « Boutique Sempé«