Si vous êtes en vacances dans la région ou si vous y habitez, que vous n’avez jamais assistés à une pêche électrique, l’aappma de St Laurent du pont à besoin de vous, de nous, les bénévoles ne courent pas les rues et c’est le moment de nous prouver le contraire !…
Appel à bénévoles ! Important !
# Pêches électriques sur le Guiers mort # # Mardi, mercredi, jeudi 20, 21, et 22 août ! #
3 jours de pêche électrique en préparation de l’arasement des seuils sur la commune de Saint Pierre de Chartreuse pour la continuité écologique.
Au programme : 4 stations de pêches, soit 4 sauvetages et 4 inventaires.
– Seuil de la laiterie Aval : 200 poissons à marquer 75 prélèvements génétiques
– Entre les deux seuils (soit deux stations) : 150 poissons à marquer 30 prélèvements génétiques
– Seuil des Perquelins Amont : 150 poissons à marquer 45 prélèvements génétiques
En plus de la pêche habituelle, des marquages radio des poissons et sédiments dans le cadre de l’étude sur le transit sédimentaire et piscicole suite a l’effacement des seuils seront réalisés. Du déplacement de poissons est prévu et convenu avec le bureau d’étude Scimabio.
Le programme est donc très conséquent. C’est pourquoi nous vous donnons rendez-vous pour renforcer l’équipe prévue : à Saint Pierre de Chartreuse à 8h30 (voir plan en photo)
Merci de partager l’information, et merci à tous ceux qui se tiendront disponibles !
Le bureau de l’AAPPMA de Saint Laurent du pont, les pêcheurs du haut guiers.
cette semaine , j’étais pas loin du paradis où presque, je n’avais plus qu’à pousser la porte. Comment ne pas tomber sous le charme de cette belle vallée préservée, qu’est la Clarėe, un bel exemple d’une nature protégée et préservée. Bravo aux personnes qui se sont battues et ont oeuvrés pour que ce site soit un des plus beaux de France.
Lorsque vous quittés Briançon, suivre la direction du Montgenèvre, puis prendre à gauche en direction de Nevache en passant par Val des prés, un village étroit ou deux véhicules ne se croisent pas, il y a un feux en alternance qui régule la circulation.
A partir d’ici , les paysages sont à couper le souffle, la route longe la Clarée, en direction de Nevache. La Clarée à un profil varié, succédé de longs plats, de petits courants, de gros trous, Le profil de la rivière est doté de gros blocs rocheux , constituant de multitudes caches, les truites peuvent parfois surprendre le pêcheur, une truite de 25 cm, peut vous semblez être une truite de 40 cm, tant elles sont vigoureuses et taillées pour vivre dans ces torrents. Lorsque vous suivez cette route, vous pourrez voir la rivière qui serpente le long de la forêt de bois noir. Plus vous montez et plus c’est beau.
Lors de nos balades, j’ai pu retrouver les odeurs de mon enfance, celle du foin fraichement coupé et aussi côtoyé une flore abondante et odorante, envahie par des nuées d’insectes de toutes sortes, butinant ces fleurs aux couleurs variées.
oeillets de poéte
Sauterellle
Joubardes
Rien de plus agréable, que de passer ses vacances dans unevallée préservée depuis 17 ans. Ici les promoteurs immobiliers ne peuvent plus construire et faire des barres d’immeubles locatifs pour le tourisme. La vie à l’air paisible et les gens eux sont sympas, cela prouve que l’on peut encore trouver des pépites dans notre pays.
La circulation des véhicules est réglementée, un service de bus gratuit vous transporte jusqu’à Nevache, au départ du parking situé en face du camping de la Lame. C’est très pratique pour les campeurs qui possèdent un camping car ou pour ceux qui n’ont pas de moyens de locomotions. Arrivée à Nevache, il faut prendre les navettes qui font des rotations pour 4 euro aller / retour. Elles vous transportent sur la Hte Clarée, par une route étroite à certains endroits, en longeant la rivière tantôt à droite, tantôt à gauche, cela vous laisse le temps de contempler la beauté des lieux arborés de bois noir, les mélèzes sont alignés telle une toile de maître et tout en bas la Clarée chemine vers la vallée, que c’est beau !…
Lors du transport, vous pouvez demander au chauffeur de vous déposer aux arrêts prévus pour les divers départs de randonnées qui se trouvent tout au long de la montée. Pour ensuite faire un arrêt au camping de Foncouverte et poursuivre sa route jusqu’au village de Laval, c’est le terminal, ici la route s’arrête et vous êtes de suite aux pieds des sentiers de randonnées du massif des Cerces et du Thabor, qui se situe à la frontière franco-italienne . Vous pouvez prendre ces navettes vêtus de vos waders et avec vos cannes, les gens sont habitués. Cela permet de pouvoir pêcher la rivière en sectorisant vos sorties.
Si vous vous promenez dans Nevache, vous verrez sur la façade de certaines maisons un cadran solaire, je suppose que les propriétaires vivent à l’heure du soleil, on a envie que le temps s’arrête.
Il n’y pas d’heure pour apprendre
Histoire d’eau à Nevache, l’eau potable coule de source et de partout dans ce pays montagnard , nous avons bu de l’eau de source toute la semaine, elle coule aux fontaines ou dans le Bachat, une sorte d’abreuvoir réalisé dans un demi tronc d’arbre d’où s’écoule la source, on en trouve de partout et pour sur que vous ne mourrez pas de soif.
Le Bachat
fontaine d’eau potable
Je comprends maintenant pourquoi, mon ami Claude me parle sans cesse de cette rivière et de cette vallée. Je le remercie à jamais, de m’avoir incité à venir et de m’avoir aussi donné quelques infos sur les spots et les infos pratiques.
C ‘est dommage que nous nous sommes pas vu, puisque je suis arrivé une semaine après son départ. Le voici avec deux belles truites de la Clarée , pêchée la semaine dernière aux appâts naturels. ( photos qu’il m’a envoyé de son portable).
L’instant ludique du séjour, fût cette petite heure d’initiation de pêche à la mouche et à la cuillère prodiguée à la famille d’Emmeline et à leurs amis californiens et anglais , les explications ont étés donnés par Fabien et moi même. Ce fût un bon moment de partage et même de fous rires , lorsque l’un d’eux à pris un cailloux à la cuillère lors de son 1er lancer (voir photo dans la galerie).
Cette heure de pêche fût propice pour nos amis, car nos pêcheurs en herbe, ont réussis à prendre une bonne dizaine de saumon de fontaine, certes de petites tailles dont un seul maillé, sans compter ceux qu’ils ont ratés par le manque d’expérience. Pour certains c’était la 1ère fois qu’ils tenaient une canne à pêche dans leurs mains.
la prise insolite du jour 🙂
Fabien et les amis
m^me en vacances , Fabien est sollicité
Françoise mon épouse
Petite info , pour les pêcheurs débutant à la mouche et qui désirent s’entrainer en sèche, vous trouverez ce parcours sympa , avec beaucoup de saumons de fontaine petits et gros, ils n’hésitent pas à prendre votre mouche. Nous, nous avons pêchés avec un tabanas, sur une pointe en 14/100 ème sur un bas de ligne très court, la pêche s’est faite en peignant les bordures, les poissons ne sont pas trop regardant et montent bien, soyez attentif car les ratés peuvent être nombreux.
Massif des Cerces et du Thabor
Nous avons passés une semaine de vacances fort agréable, partagée entre balades avec mon épouse et quelques sessions de pêche, une des raisons de ma venue bien évidemment. Voici quelques autres photos réalisées au cours de mon séjour , j’espère qu’elles vous donnerons envie de vous en rendre compte par vous même.
Il n’est pas de récompense sans travail, n’en déplaise à nos détracteurs !
Voilà prés de 10 ans qu’Adrien Bertholio lors d’une réunion de bureau,nous avez parlé de ce projet de labellisation du Guiers mort. Il a étéporteur du projet et n’a pas compter le temps passé à ce que celui-ci aboutisse et mener à bien cette mission.
Autant dire que l’ensemble du bureau s’est dit prêt à se lancer dans ce nouveau défit d’envergure et pas des minces.
Notre président Mr Jean Thibaut, le bureau et l’ensemble des bénévoles de l’aappma de St Laurent du pont » Les pêcheurs du haut Guiers », sommes heureux et fiers d’être la 1ère rivière labellisée du département de l’Isère à obtenir cette reconnaissance.Le Guiers mort en amont de St Laurent du pont, à partir du tunnel de Fourvoirie et sur 12 kms, fait désormais parti des 26 rivières labellisées sites « Rivières Sauvages » en France.
Ont également participés à la réalisation de ce projet le parc naturel de Chartreuse et la réciprocité Guiers.
La cérémonie officielle de la remise de ce label fût faites en présence de nombreuses personnalités, élus (es) et visiteurs :
Mme Céline BURLETdu Conseil départemental de l’Isère, Mr Stéphane GUSMEROLI, Maire de St Pierre de Chartreuse, Mr Jean-Louis MONIN, Maire de St Laurent du Pont, Mr Christian LE DIOURON de l’AFNOR , Mr Adrien BERTHOLIO, Président de Réciprocité Guiers, Mr Dominique ESCARRON, Président du Parc naturel régional de Chartreuse, son vice président Mr Gérard ARBOR en charge de la biodiversité, Mr Benjamin BULLE , du Fonds pour la Conservation des Rivières Sauvages représenté par Mélanie Taquet Chargée de mission du Territoire, Rhône Méditerranée & Corse, Mr Cédric VIAL représentant la région Auvergne Rhône Alpes et Mme la députée Catherine KAMOWSKI. Le président de la fédération de pêche de l’Isère fût représenté par Mme Hélène Watt directrice et de Mr Christian ALVAREZ son conseillers d’administration, ainsi que le représentant de l’agence de l’eau Mr Yannick PREBRAY absent dont son discours a été lu par intérim.
Quelques photos prises tout au long de cette longue journée, la météo à été favorable et n’a pas entamée le moral des organisateurs.
hier matin 10h30 direction les hauteurs pour fuir les fortes chaleurs nocturnes et diurnes !! Il ne fais pas moins chaud la haut, mais ce n’est pas grave, puisque je vais enfin pêcher un peu .. Je me dirige sur le no kill du pont du curè , 1 kms de rivière et une seule touche, mais quelle touche.. Une belle zébrée environ 45 cm, elle tenait toute la largeur de l’épuisette, elle a pris ma nymphe en plein courant, le combat ne fût pas très long. Je suis aux anges, la truite est belle et repose tranquille dans mon épuisette, voire trop à mon goût, puisque le temps de fouiller mes poches, la belle à jouée les filles de l’air 😦
L’après midi vers 14h00 changement de décor, je vais me mettre au frais dans les gorges, j’opte pour une pêche en sèche, 1er poisson 30+ , qui se bloque dans les rochers, impossible de la faire ressortir, je décide le couper le fil. Je poursuis ma pêche, pas de gobages en vue, mais les truites montent bien sur ma tabanas, je vais pêcher jusqu’à 19h30, une bonne vingtaine de truites seront comptabilisées , quelques belles dans le lot.
Il est temps pour moi de rentrer, j’aurais pu continuer jusqu’à la nuit, mais j’en ai plein le dos, je suis fourbu, éreintè , cassé (lol), je viens de parcourir 10 000 pas dans ce torrent encaissé, c’est pas moi qui le dit, c’est mon smartphone et en plus il m’a félicité !!! …
Voici quelques photos des plus belles de cette belle journée sans la plus grosse hélas !
flashback sur mon week-end prolongé , passé dans le Lot à Figeac du 20 au 23 Juin, ou nous étions partis dans cette région car, nous étions conviés à un mariage. Une aubaine pour moi, car je ne pouvais passer dans cette région, sans emporter mes cannes, afin de profiter des quelques haltes, pour pêcher quelques rivières se trouvant sur mon itinéraire, hélas la météo en avait décidée autrement 😦
Parti avec notre camping car, nous avons pris la route tranquillement, sans se presser puisque nous avions deux jours d’avance. J’ai passé la première nuit du côté du Puy en Velay, à Brives Charensac , dans un camping situé au bord de la Loire et de se camping à environ 1km se trouve un parcours No-kill, je n’ai pas eu le temps de le pêcher.
Sur la route avant d’arriver à Murat, se trouve un grand parking sur la gauche, je décide de faire une pause casse croûte à cet endroit précisément, parce qu’il est juste en bordure de l’Alagnon, une opportunité que je ne peux ignorer et je profite d’un petit instant pour sortir la canne.
Hélas, ce sera sous un gros orage que je prendrais quelques truites.
Le 23 Mai, sur le retour, je ferais un arrêt à la Ferrière Ste Marie, sur les bords de l’Alagnon une nouvelle fois, ou nous allons passer la nuit. J’en profite pour un petit coup du soir, il y a une grosse éclosions de May fly il est 21 h et pas d’activité de surface, je vais pêcher les quelques courants avec un sedge , je toucherais trois truites.
La Cère à Figeac, jolie rivière ou je n’ai fait qu’un arrêt photo, vu quelques barbeaux et chevesnes, mais sur l’amont j’ai pu apercevoir quelques jolis courants, ce sera pour une prochaine venue.
cela faisait un bout de temps que je n’étais pas allé faire un tour sur cette rivière de plaine et donc hier après midi 3 Juillet, je suis parti promener ma canne et mes mouches, j’ai bien fait de choisir ce parcours, j’ai ainsi pu pratiquer les trois techniques, la nymphe à vue, la pêche en sèche et la nymphe au fil.
Dés mon arrivée, j’aperçois quelques jolies truites rangées le long de la berge, environ 6 poissons voire plus et tranquilles à l’ombre des herbiers de bordure , je reste discret, en faisant gaffe à ce que mon ombre ne porte pas sur l’eau , puis à pas feutré , je retourne à la voiture pour préparer ma canne.
J’opte pour la canne Soldarini 9″ pieds et me voici fin prêt à en découdre avec les miss je bronze à l’ombre. Il me faut me réhabituer à la pêche à vue, je monte une petite nymphe, 1 er passage, rien ne les intéressent, je n’hésite pas à allonger la pointe de nouveau, je relance et cette fois la truite aperçue fait un écart, mais ne prends pas ma nymphe, la truite n’a pas fait l’effort d’aller la chercher.
Qu’à cela ne tienne, il me faut changer de nouveau, je choisi une nymphe sur bille argent en 2,2 mm, un poil plus lourde que la précédente. Cette fois elle passe à ras du fond et droit dans la gueule du poisson, je ferre mais la truite de dépique, elle file dans son repaire. Je décide d’en attaquer une autre, cette fois je vois ma nymphe lui arriver droit dans sa gueule, la bouche s’ouvre, je ferre et la voici prise, je l’écarte du lot et l’a fait descendre vers l’aval afin de ne pas faire fuir la troupe. Une fois la mise à l’épuisette, s’ensuit la remise à l’eau. Je suis dans la rivière et regarde la ou j’ai pris la truite et j’aperçois un gobage, puis deux, puis trois, le groupe est en activité sur une éclosion qui vient de se produire. Ni une, ni deux, je vire ma nymphe et je monte un cdc gris sur H16, le corps est en quill naturel. Je lance ma mouche vers le 1er gobage, ça monte et je prends cette truite, puis sur le même scénario que précédemment , je prend une 3 éme truite, elle est plus grosse encore, mais se dépique aussitôt. Sur ce secteur, je vais prendre quatre truites en sèche, puis deux en nymphe à vue et une fois fait, je quitte la zone pour une autre.
Je progresse à pas de loups dans la rivière, j’aperçois un autre gobage, mais je suis repassé en nymphe. Je m’en approche, la truite est là, je l’a vois , elle est à 1,50 de moi, je ne bouge pas, elle fait environ 30+, je lui pose ma nymphe sous le nez, mais rien ne fera, elle sait que je suis la et elle ne prendra pas. Je continu vers l’amont et j’arrive sur une zone profonde, je lance ma nymphe dans la veine d’eau et la ligne se tend, c’est encore une jolie truite, vue la grosseur du tour de taille de ces poissons, j’ai l’impression qu’elles font 50 tellement elle ont du peps’… Je terminerais cette partie de pêche avec plus d’une dizaine de truites, elles m’ont données du plaisir et cela m’a fait passer un très bon après midi.. J’aurais même pu pêcher jusqu’à la tombée de la nuit, mais je n’ai plus trop la niaque pour les coups du soir.
il ne va pas sans dire que mes sorties 2019 sont moindre, mais ô combien appréciées lorsque j’arrive à me libérer pour une session. J’apprécie ce retour aux sources, entendre le bruit de l’eau et humer les sous bois, fuir la fournaise des plaines, sentir les embruns caresser mon visage, c’est rafraichissant et cela m’apporte le plus grand bien.
Pour cette session du 1er jour de Juillet, je suis parti pas très tôt de la maison, il était 10h00 me semble t’il, direction la Chartreuse et ses rivières ou torrents comme vous voulez, l’essentiel était de retrouver un air plus frais !…
Comme à mon habitude, une fois sur la vallée, je fais le petit tour habituel, sachant que souvent j’arrive à croiser un ou deux potes et c’est justement au pont du curé que j’ai croisé Marcel, Patrick et Gilles , tous trois affairés aux analyses mensuelles du Guiers, avec la mallette SAMU environnement, j’ai tapé la papote une dizaine de minutes et je suis parti rejoindre l’ami Jean Christophe, nous devions nous retrouver pour une session en sèche et nymphe au cas ou les truites n’étaient pas décidées à monter en surface.
Il est déjà plus de onze heures , le soleil cogne déjà fort même en Chartreuse, nous allons devoir trouver un coin ombragé, je sais dors et déjà ou aller. Nous sommes prêts en quelques minutes et d’entrée Jean Christophe fait monter une belle truite, mais celle-ci refuse la mouche, l’eau cristalline nous permet de voir les truites monter, ce sera une alternance de courants et de lisses que nous allons prospecter, chacun d’un côté de la rivière ou parfois chacun son tour sur l’un ou l’autre côté de la rivière.Ce sera un bon après midi, les poissons sont actifs et que ce soit en nymphe ou en sèche, nous parvenons à prendre quelques truites, majoritairement en sèche en pêchant les postes. Beaucoup de ratés, quelques dépiquages et notamment deux belles truites pour ce qui me concerne et prises en sèche, des poissons estimé à 35+.
Il est 16h00, Jean Christophe doit partir, je vais continuer ma session jusqu’à 19h30, je prendrais encore quelques truites en sèche et une autre en nymphe, au final ce sera prés d’une vingtaine de truites pour ce qui me concerne et Jean Christophe en à pris autant. Il y a eu beaucoup d’éclosions, petit plécoptére jaune pâle, eccdyo, sedge et quelques éphémères crème, il n’en fallait pas plus pour mettre les truites à table.
hier après midi, malgré un niveau d’eau encore assez élevé et surtout piquée , sans doute causé par la fonte des derniers névés et les orages de la veille.
J’ai pu tester cette canne « immersion Nymph 10,6 #3 » et autant dire que le test fût concluant et les poissons au rendez-vous pour la première sortie de cette canne.
Dès les 1ers lancers, j’ai pu de suite retrouver mes automatismes comme avec mes cannes précédentes, avec une petite longueur supplémentaire en passant de 10 pieds à 10,6 pieds, ce qui paraît peu, mais pour la pêche en nymphe compte, j’ai pu atteindre aisément les bordures opposées et faire de longues dérives avec un meilleur bras de levier.
Le test fût très concluant, je suis entièrement satisfait de son action et de la tenue des poissons en eaux fortes.
Les truites ont quant à elles ont joué le jeu, il fallait tout de même, allez les chercher dans les zones de confort pour elles vu le débit puissant de la rivière, elles n’étaient pas en plein courant.
Au cours de cette session je toucherais plus d’une quinzaine de truites, deux de 30 et le reste beaucoup plus petites.
elles sont présentent dans mes boites depuis quelques années, testées et approuvées par les truites de différents cours d’eau. La particularité de ces billes aux couleurs de l’ arc en ciel, donnent un attrait supplémentaire et un effet irisé à vos nymphes.
Un 1er montage, réalisé avec de la soie floss verte fluo pour le corps.
Hameçon HD Flies 214 BL n°14 à 18 – Cerques : pardo ou coq limousin – Abdomen : soie floss fluo verte – Tête : bille tungstène 2,8 mm arc en ciel Bidoz – Thorax : dubbing de lièvre noir – Cerclage : fil de cuivre – Fil de montage : 12/0 Veevus olive.
Un second montage en « Pheasant Tail » , réalisé avec les fibres d’une plume de faisan pour les cerques et l’abdomen, une nymphe qui marche très bien aussi.
Hameçon HD Flies 214 BL n°14 à 18 – Cerques et Abdomen : sabres de faisan – Tête : bille tungstène 2,8 mm arc en ciel – Thorax : Ice dub lilas – Cerclage : fil de cuivre – Fil de montage : 12/0 Veevus noir.
l’histoire pourrait commencer ainsi , si j’étais un écrivain.
Prémices de printemps, mois des bourgeons, une truite calée sous la berge scrute l’onde et voit l’insecte qui passe au-dessus de sa tête. Les éclosions de Baetis crèvent la surface, la truite hasardeuse, monte et se saisie de cette offrande que le printemps lui apporte jusque dans son repaire.
Elle n’est pas la seule à apercevoir cet éphémère !… Postè à quelques mètres d’elle, je suis attentif à ce qui se passe sur la rivière, moi aussi je l’ai vu cette Baëtis et je me prépare à berner celle qui convoite cet insecte.
Je fouille dans mes boîtes, je choisis l’artificielle qui s’en rapproche, d’un geste sûr, je noue la mouche au bout de mon bas de ligne, je sors de la soie, je suis prêt et j’attends le moment opportun, celui ou la fréquence des gobages s’intensifie.
Sur ce type de rivière, le placement est important, j’ai le dos au mur, je cherche le bon angle d’attaque. La posture n’est guère aisée, mais je vais être obligé de faire un lancer revers latéral du côté gauche, mais cela est jouable, afin de pouvoir poser la mouche dans la bonne veine d’eau. J’ai un obstacle de choix, ces truites se trouvent à 10 mètres de moi, placées sous un pont et à chacun de mes lancers, il va falloir éviter l’accrochage avec ce dernier.
Je suis aux premières loges, juste en dessous du seuil, ce n’est pas une truite qui gobe, mais deux, trois, quatre, les éclosions se multiplient. Je choisis une truite, celle de gauche, c’est la 1ère qui était active, elle se trouve sous la pile du pont, je lance sa mouche dans son champ de vision, je vois la truite qui monte vers la mouche, un remous, je lève la canne , elle est ferrée et aussitôt ramenée dans le filet.
Puis après la remise à l’eau, la mouche est séchée et la voilà repartie à la conquête d’une seconde truite, celle du milieu de la rivière, gobage, ferrage et re filoche.
Puis ce sera le tour d’une troisième et puis plus rien, les truites se sont calées , il est temps pour moi de plier la canne, de toute façon, je m’étais octroyé que deux petites heures de pêche et je suis satisfait de cette courte session et de ces trois truites largement maillées.
après mon escapade auvergnate, le retour est difficile, je reste encore sur mon nuage et des images plein la tête.
Retour sur mes rivières et comme dit le proverbe » Nul n’est prophète en son pays », car côté pêche, nous avons trouvé une rivière fermée, du moins pour ce qui nous concerne.
A la recherche d’un timbre Guiers pour l’ami David, nous sommes passé par Pont de Beauvoisin et avons profité de faire une petite visite aux amis de l’aappma Guiers/Thiers, David Maillard le président et Florence dans les locaux de l’aappma, ils nous ont offert le café, merci à vous !.. Pour information, vous pouvez vous acquitter du timbre Guiers au magasin de pêche ‘Au fil de l’eau’ à Pont de Beauvoisin , la boutique de Jean Dicini, très bon accueil et au service du pêcheur. A noter la présence de Fabien,qui avait eu la même idée, il est venu récupérer les photos de Julien Pouille , suite à l’expo réalisée pour l’inauguration de ces locaux.
Fabien et David Maillard président de l’aappma Guiers/ThiersClaude, David et Florence
Nous avons trouvé un Guiers froid, les truites calées et pour tout dire, elles nous ont complètement boudées. Malgré nos tentatives à différentes techniques, la pêche aux appâts pour Claude et la nymphe pour David et moi. Les truites n’ont pas daigné nous gratifier d’une photo. Claude, David et moi-même avons eu chacun une touche le samedi, puis plus rien de la journée.
Heureusement l’heure du repas est arrivé , Martine l’épouse de Claude, nous avez préparée une tarte à l’ail des Ours et un gâteau au chocolat à tomber par terre, merci à toi Martine c’était extra !…
La tarte à l’ail des Ours !
Heureusement , nous avons passés une excellente soirée chez Fabien en compagnie de Patrice venu se joindre à nous pour un repas convivial et une soirée entre potes.
Jeux de Quilles
Même scénario aujourd’hui dimanche avec David, qui a passer le week-end à la maison. Il sauvera sa journée sur la fin avec une truite, moi j’étais rentré à la maison à 15h00, n’étant pas en grande forme ce jour. Dû au cumul de fatigue de ses derniers jours, apparition d’herpès sur le pourtour de la bouche et à cela s’est ajouté une douleur au genou qui perdure et me fait terriblement souffrir.
Celle qui est venue sauver le capot de David
Il va nous falloir encore attendre un peu avant que les Guiers se révèlent, j’ai souvenir que les anciens disaient, tant que la Sure est enneigée, la pêche sur les Guiers n’est pas encore bénéfique et à cela s’ajoute la pleine lune, que pensez de tout ça !..
Encore un excellent week-end passé en compagnie de bons potes , à refaire !
la nymphe au toc, cette technique devient de plus en plus prisée et énigmatique pour les néophytes. Comment une truite, peut elle s’intéresser à une nymphe, qui n’a rien de naturel et pourtant, ça marche !….Le principe de la technique est le même que la pêche au toc, sauf que l’appât est remplacé par une nymphe lestée ou non, avec ou sans plombée.
J’ai suivi Maxence 10 ans, ce petit gars a tout d’un vrai pêcheur , vêtu d’un waders adapté à sa taille, le gilet de wading, la canne à fil intérieur, le bonnet vissé sur la tête, le voici fin prêt, pour une initiation avec Stéphane son papa.
Je me suis régalé à voir pêcher ce môme, de le voir tout heureux de se retrouver en pleine nature, parcourant les berges enneigées de ses petites jambes, s’enfonçant parfois jusqu’à la taille, c’est l’école de la vie, une transmission de la pêche de père en fils, que seul les initiés connaissent.
Doué, la gestuelle est déjà sûre, il est à l’écoute des conseils de son père. Il allonge son bras quand c’est trop loin, lève la canne pour porter la nymphe afin qu’elle nage et n’accroche pas le fond, pêche en remontant le cours d’eau, il avance à pas feutrés. Quand c’est nécessaire, son père l’aide pour ne pas qu’il chute dans cette eau glaciale et l’aide aussi à passer d’un côté ou de l’autre de la rivière, selon les coups recherchés.
Les zones de pêche sont prospectées méthodiquement. Il pose la nymphe dans les courants, peigne les moindres recoins ou une truite est censée être en place pour se nourrir.
Au cours de cette séance d’apprentissage il réussira à prendre 8 truites, certes pas de grosses truites, mais il n’est pas si simple de prendre des poissons dans une eau à 5° et ceci avec la technique de la nymphe au toc,surtout pour un débutant.
Comme quoi, la valeur n’attend pas le nombre des années, bravo Maxence !