Gamarre olive avec la résine UV Soliq

Bonjour à tous,

il y a de ça quelques temps, j’avais acheté cette résine UV  de la marque Soliq , sous forme de stylo, livré avec une petite lampe pour polymériser la résine.

Je m’en sert que pour faire le dos de mes gamarres. Vous pouvez trouver les recharges de cette résine chez Castorama ou Bricorama et sans doute ailleurs je suppose, car je n’ai pas d’actions particulières dans ces magasins, mais c’est la ou je l’ai acheté.

Donc voici le détail des matériaux que j’ai utilisé pour faire ces gamarres, vous pouvez bien évidement décliner vos gamarres dans la teinte de votre choix.

 

 

Les nymphes Javi

Bonjour à tous,

j’ai été longtemps retissant  à monter ce type de nymphe Javi, mais comme il y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis, j’en ai monté quelques unes et je les ai utilisées au cours de mes différents sessions, quand les niveaux de la rivière étaient puissants, c’est à dire en début à 5 à 6 m3.

Je n’aime pas pêcher avec de lourdes nymphes en général, préférant des nymphes plus légères,  mais il faut bien reconnaitre qu’elles me permirent de pêcher des courants soutenus et même les grandes fosses, là où certaines de mes nymphes classiques avaient du mal à descendre.

Certes il faut veiller à bien gérer les dérives, j’avoue en avoir perdu quelques unes, qui se sont coincées dans les blocs rocheux, mais le jeu en vaut la chandelle.

Les corps Javi que j’ai achetés, cuivre ou argent, varient entre 2,8 et 3,5 mm, c’est du lourd, mais si l’on ne veut pas passer à côté d’une belle session, il faut adapter le poids des nymphes, attention toutefois, veillez à ne pas choquer ces nymphes dans le blank de vos cannes, lors des lancers lorsque l’on pêche au fil, (technique dites à l’espagnole).

La réalisation de ces nymphes est très simple, il suffit de fixer le corps Javi préformé sur la hampe de votre hameçon droit ou caddis, c’est selon vos préférences.

Pour mes montages, je commence par fixer le fil de montage sur la hampe et après quelques tours de fil de montage, puis je fixe le corps Javi, je procède à quelques enroulements, les rainures qui se trouvent sur ces corps aident à la fixation.

Si vous désirez assurer la qualité de votre montage, déposer de la colle rapide sur le dessus, mais également au dessous , soit avec de la Loctite où une autre marque, peu importe, il faut que cette nymphe soit solide.

Ensuite, laissez place à vos idées, vous pouvez recouvrir le corps de la nymphe avec les matériaux de votre choix, que ce soit du dubbing ou avec un quill synthétique, de préférence autocollante, ça facilite le travail.

Voici deux modèles entre autres, qui m’ont permis de prendre des truites, l’une est en quill synthétique orange et l’autre en quill synthétique olive, j’ai utilisé pour ces nymphes, du quill synthétique Hemingway, mais vous avez d’autres marques et d’autres coloris ça va de soi.

 

Lorsque votre travail est terminé, vous pouvez vernir le corps à l’aide d’un vernis UV, on peut également agrémenter ce par une goutte de vernis UV orange fluo, pour faire le sac alaire, mettre des cerques ou pas. 

 

 

Sedge bécasse chevreuil

Bonjour à vous,

pour la confection de ce sedge, j’ai utilisé le haut de deux rémiges de bécasse, un peu plus raide qu’une plume du poitrail.

Afin que la flottaison soit plus efficace, j’ai associé du poil de chevreuil prélevé sur le flanc de la peau et j’ai ajouté des fibres de cdc en collerette.

Ainsi réalisé et graissé ce sedge flotte à merveille, à utiliser lors d’éclosions de sedges où pour les coups du soir.

Hameçon : 214 BL #12/10 – Corps: dubbing de lièvre JMC (poils longs naturel) – Ailes : 2 pointes de rémiges de bécasse + 1 touffe de poils de chevreuil clair – Collerette : fibres de deux plumes de cdc naturel – Antennes : 2 sabres de faisan (facultatif) – Fil : 12/0 Veevus noir

 

Étapes de montage

  1. Emprisonnez le fil de montage sur la hampe et l’amener à la courbure.
  2. Formez une boucle à dubbing, intercaler entre les deux fils un dubbing de poils longs de lièvre naturel.
  3. Twistez sans trop serrer les poils et enroulez cette mèche obtenue en spires jointives, jusqu’au thorax, laissez les fibres dépasser pour que le corps soit assez volumineux.
  4. Préparez deux plumes de Bécasse et les fixer de chaque côté de la hampe, bloquer par un ou deux tours de fil , puis fixer une pincée de poils de chevreuil sur le devant des ailes, bloquer de nouveau avec le fil de montage.
  5. Prélevez deux sabres de faisan pour les antennes (facultatif), puis les fixer derrière l’œillet, bloquez par une ou deux demies clés et ramenez le fil de montage dans l’espace laissé entre les antennes et le poils de chevreuil.
  6. Formez une boucle à dubbing (dubbing loop), puis insérer entre les deux fils, les fibres de cdc que vous aurez prélevés sur deux plumes de cul de canard.
  7. Puis enroulez de quelques tours ces fibres de cdc, pour formez la collerette, tout en tirant les fibres vers l’arrière à laide de vos doigts.
  8. Terminer par un wipfinish , coupez l’excédent de fil de montage, égalisez les fibres avec vos doigts ou une paire de ciseaux, cependant, n’enlevez pas trop de fibres.
  9. Faire la tête avec le fil de montage, vernir cette dernière et pensez à déboucher l’œillet au cas ou il est obturé par le vernis.

Votre sedge est terminé , je vous souhaite de belles parties de pêche ou de beaux coups du soir avec ce modèle !…

 

Éphémère et son exuvie

Bonjour à vous,

pour ce nouveau montage, j’ai utilisé les mêmes matériaux que précédemment , les mêmes dont je me suis servi pour les nymphes Jig#18.

Le seul ajout de matériaux, ce sont deux herls de plumes d’autruchon, qui m’ont servis pour la réalisation de l’exuvie d’où s’extirpe l’insecte, lors de son émergence.

Matériaux utilisés : Hameçon : 390 BL n°16 – Exuvie : deux herls d’autruchon gris/blanc – Abdomen : dubbing cdc jaune/olive – Thorax : dubbing de vison – Aile : plume de cdc couleur sable – Fil de montage : Veevus 12/0 olive.

préparation de l’exuvie (voir schéma ci-dessous)

 prendre deux herls d’autruchon gris/blanc, en les tenant par les deux extrémités, puis à l’aide de vos doigts, vriller les deux bouts en sens opposés, puis ensuite détendre vos mains et les deux parties s’entrelaceront  entre elles, votre exuvie sera prête réalisée.

Les étapes de montage

  1. après avoir fixé le fil de montage sur la hampe de l’hameçon , l’amener au dessus de la courbure, puis fixer l’exuvie réalisée précédemment.
  2. préparez une mèche de dubbing de cdc jaune ou olive, soit déjà préformée ou bien faites par vous même, puis formez le corps, jusqu’au niveau du thorax.
  3. à l’aide de votre fil de montage, préparez une boucle à dubbing dans laquelle, vous insérer une pincée de dubbing, (pour ce montage, je me suis servi d’un dubbing de vison), mais vous pouvez utiliser un autre dubbing, de préférence superfin si possible.
  4. une fois le dubbing réalisé, former le thorax par 2 ou 3 tours, ce sera amplement suffisant, pas besoin de trop charger.
  5. il ne vous reste plus qu’à fixer les ailes, en prélevant une pincée de fibres sur une plume de cdc (couleur sable ou beige clair ), bloquer par une ou deux demies clés, puis former la tête avec le fil de montage.
  6. coupez l’excédent de fil de montage et vernir la tête, sans oubliez de dégager l’œillet d’un excédent de colle ou de vernis, ceci à l’aide d’une aiguille, chauffée si besoin.

Mouche terminée

Nymphe Jig #18 / Bille cuivre tungstène 2,8 mm

Bonjour à vous,

en Avril ne te découvre pas d’un fil, que dit le proverbe de nos anciens et ils avaient bien raison.

 Et donc comme je ne suis pas allé pêcher,  j’ai continué à monter quelques nymphes sur hameçons DOHIKU Jig C 240# 18, lestées avec des billes cuivre tungstène de 2,8 mm.

Pour la réalisation de l’abdomen (corps) , j’ai réalisé une mèche de dubbing cdc jaune et j’ai formé le thorax avec un dubbing de vison, un reliquat de mes stocks.

Ensuite, j’ai ajouté une collerette avec du cdc couleur sable, afin de donner du mouvement à la nymphe.

Voici la présentation sur la photo, de la nymphe terminée et celle de la nymphe une fois mouillée et qui donne un aspect translucide et engluée à cette nymphe.

 

La saison 2022 est lancée

Bonjour à vous,

voilà, l’ouverture 2022 est faite, nous n’avons n’a pas dérogé aux habitudes de nos retrouvailles avec les copains. Depuis 3 ans nous choisissons de prendre de la hauteur, afin de nous retrouver dans un endroit moins risqué pour faire pêcher les enfants et éviter les secteurs où il y a du déversement de surdensitaires à outrance et éviter l’affluence de pécheurs comme souvent à ce 1er jour d’ouverture de la pêche de la truite.

Maxence et Léandre, que nous avons chapeautés avec Stef leur papa, étaient impatients de mettre les nymphes à l’eau, mais avant cela, il faut songer à s’équiper et ce n’est pas une mince affaire avec Léandre le petit espiègle de la famille 🙂

Rejoins sur le lieu de rendez-vous par David, Claude et Jean le doyen du groupe, le plaisir retrouvé ou nous étions contents de nous revoir. Contrairement à l’an dernier, le froid ne nous à occasionner aucune gêne, sans pour autant pêcher en tee-shirt, car il faut savoir garder raison, afin de protéger nos vieux os.

 

J’aurais aimé qu’il pleuve un peu les jours précédents, pour alimenter le cours d’eau et de mon avis, il serait temps que celle-ci arrive, alors que l’autre partie de la France est sous la pluie, surtout les Cévennes. Le manque de pluie, met à mal le niveau d’eau, c’est très bas, pire que je ne le pensais, un niveau d’étiage en été, mais cela n’a pas entamé l’humeur de nos jeunes pêcheurs et des plus âgés.

La matinée commence bien pour Maxence, il touche sa 1re truite de la saison, une truite aux couleurs magnifique, très largement maillée, que j’ai estimée à 25 cm et par la suite , il touchera encore deux autres truites, mais moins grosses sur ce parcours assez court.

Tandis que de son côté, Stéphane en binôme avec Léandre, réussira à son tour à faire prendre 3 truites, à son petit dernier, autant dire que la saison démarre bien pour les enfants.

Claude et Jean ont eux aussi pris leurs 1ers poissons de la saison et David partit sur un autre secteur, a fait de même sur un parcours jonché d’arbres tombés au travers de la rivière, des arbres arrachés au cours de la crue de décembre et aussi par le poids de la neige tombée en abondance, on peut voir en partie ce qu’il reste encore comme neige sur les hauteurs.

L’heure du casse-croûte étant arrivée, nous avons comme chaque année, mangés à notre table habituelle au bord de la rivière. Chacun de nous, ayant amené de quoi nous restaurer pour une ouverture en bonne et due forme avec (charcuterie, poulet rôti, rôti de porc bien aillé,rillettes, fromages,saucisson, far breton et pâtisseries), autant dire que nous n’avons manqués de rien, juste ce qu’il fallait pour nous requinquer avant de repartir pêcher l’après midi.

À noter, qu’aucun de nous n’a touché au vin, la bouteille mise sur la table, est restée intacte, juste une petite bière et de l’eau pour le repas, nous sommes restés sages et sobres 🙂

Nos amis Claude, David et Jean nous ont quittés pour pêcher dans les gorges, avec un niveau d’eau un peu plus important. Tandis que Stef, les enfants voulant encore pêcher le secteur, nous avons repris notre partie de pêche plus en amont. Cette fois, c’est en sèche avec un Tabanas ou Tavanas selon l’expression des uns, que nous avons terminés la journée où quelques autres truites sont venues gratifier cette première journée de pêche de la saison 2022.

 

Quelle belle journée de reprise, à crapahuter en montagne, avec du dénivelé et plus ont monté et plus il y avait de la neige, nos poumons ont fait le plein d’oxygène, autant dire que suivre un gamin de 12 ans motivé comme jamais et en pleine force de l’âge, il faut la santé.

En tout cas ,je me suis bien fait plaisir et j’avoue être rentré fourbu de cette journée en plein air, bon sang que ça fait du bien!!.. 😀

Merci de m’avoir lu !

 

Bonne ouverture saison 2022

Bonjour à vous,

voilà qu’est venu cette ouverture tant attendue, où nous aurons le plaisir de revoir les copains, de partager un bout de rivière, un bout de pain et de saucisson, avaler une gorgée de café bien chaud, humer son odeur et l’air vif du matin à plein poumons. Et sans doute même, que nous aurons les mains et les pieds gelés par le froid, mais qu’importe, une chose est certaine,c’est que nous serons levés tôt, prêts à rejoindre nos lieux de pêche en temps et en heure légale.

Ce samedi 12 mars, la saison 2022 dès l’heure officielle sera lancée et après nos retrouvailles, les cannes et les moulinets tout rutilants, seront rapidement exposés et montés à l’arrière des voitures, puis un peu plus tard , iront faire connaissance avec les ruisseaux, rivières ou torrents,dans un environnement humide et boisé.

Attention toutefois de ne pas glisser où par malheur vous blesser ou casser un élément, cela arrive souvent et ça, je ne le souhaite pas, à vous comme pour moi, bien au contraire, j’espère une saison sans embâcles.

Ce week-end d’ouverture est annoncé pluvieux, ce n’est pas la 1re fois que cela arrive, espérons seulement que les niveaux d’eau restent corrects, afin de nous permettre quelques dérives,tellement attendues depuis des mois.

Veillons à ne pas piétiner les zones de frayères, elles sont visibles et faciles à percevoir, en tout cas restons vigilants, les truites peuvent encore frayer, cela est fréquent en cette période d’ouverture.

Quelle que soit la technique de pêche, faisons-nous plaisir, profitons, oublions cette période morose du covid, de cette hausse du prix des carburants,causée par cette guerre en Ukraine, qui va impacter le coût de nos déplacements à l’avenir.

Essayons tant que possible de covoiturer, dans la mesure du possible bien évidemment et oublions cette actualité pour un laps de temps, et profiter de notre ouverture, de notre activité pêche loisir tout au long de la saison et de ce fait, à bas les masques et haut les cœurs !…

En ce jour d’ouverture, il sera inévitable d’aborder ce sujet, dans nos discussions, alors j’ai voulu ajouter cet élan de solidarité, en ayant une pensée pour les Ukrainiens et Ukrainiennes, qui subissent la folie d’un homme, qui ne veut entendre raison.

Un homme qui a décidé d’envahir un pays et de faire parler les bombes, je ne sais qu’elles sont les vraies raisons, je ne fais pas de politique, mais ce qui est certain, c’est que des milliers de gens, hommes, femmes ,enfants, jeunes ou vieux , n’ont pas demandé à mourir ou fuir leur pays .

D’ailleurs à ce propos, je me suis posé la question, à savoir que peut-être, dans ce pays, il y a des pêcheurs ou des pêcheuses, ayant la même passion que nous, qui se préparaient eux aussi à faire leur ouverture de la pêche et suite à ces événements tragiques, que font ‘ils à la place, ils se battent pour défendre leurs pays et retrouver leurs libertés.

Merci de m’avoir lu, je vous souhaite une belle ouverture et une belle saison halieutique en paix !

 

Derniers montages d’avant ouverture

Bonjour à vous,

comme le souligne le titre, voici mes derniers montages d’avant l’ouverture, des séries limitées qui seront testées en cours de saison, selon les conditions du moment.

La plupart de ces nymphes sont réalisées avec les quill d’oie  « Aux plumes d’Or Elle » de chez mon ami Aurélien, que je me suis procuré chez Damfly Fishing revendeur de ces plumes. 

Techniques : nymphe au fil, nymphe au toc, nymphe en dérive naturelle et nymphe à la bouboule ( Laurent Jauffret).

Des nymphe Jig et des nymphes pour la pêche des truites et des ombres communs.

 

Nymphe Jig #12 quill olive synthétique Hemingway

Bonjour à vous,

nous sommes entrés dans la dernière semaine d’avant l’ouverture générale de la pêche de la truite et ce montage de nymphes lourdes est plutôt concerné pour la pêche de forts courants.

Les matériaux utilisés sont :

Hameçon : Jig #12/14 – Tête : bille tungstène noire 3,3mm – Sous corps : floss beige – Cerques : hackle coq ou Pardo – Corps : quill olive synthetic Hemingway – Thorax : dubbing de lièvre noir- Fil de montage : veevus noir 12/0- Vernis uv laser transparent.

Teigne jaune ou larve de Trichoptère

Bonjour à vous,

voilà une nymphe d’ouverture, en ce début de saison, les truites surdensitaires qui colonisent la plupart des rivières de l’hexagone, ne sont pas trop regardantes sur ce qui passe dans leur champ de vision.

Je pense que vous aussi comme moi, vous connaissez quelques rivières avec de très grosses truites arc-en-ciel , alors ces nymphes vont sans aucun doute les intéresser et non seulement ça imite une teigne teinte en jaune, mais en torrent elle pourrait également imiter une larve de trichoptère.

J’ai réalisé ces trois nymphes avec deux types d’hameçon différents et des billes de couleurs différentes également, ce sont des nymphes adaptées pour pêcher les forts courants. On peut, si on le désire, augmenter la taille des hameçons et des billes et pêcher encore plus lourd.

 

Gare à la discorde familiale avec votre conjointe, si vous lui piquait ses gants pour la vaisselle, vous ne viendrez pas vous plaindre à moi, car je suis pour la paix des ménages (lol).

Elles sont très rapides à réaliser, voici les matériaux utilisés pour la confection de ces nymphes.

Hameçon : Caddis n°16/14/12/10 – Tête : bille tungstène de 2,5 à 4,8 mm – Sous corps : soie floss jaune – Abdomen : bandelette de 5 ou 6  mm de large d’un gant Mappa –  Thorax : dubbing de lièvre ou autres choix.

 

 

Rusty spinner

Bonjour à vous,

voilà une mouche qui devrait trouver sa place dans vos boîtes, la Rusty Spinner, est une mouche facile à réaliser, un modèle à décliner sur hameçon 14/16, ces mouches vous seront utiles pour faire face à n’importe quelle retombée de spinner qui se présente à vous.

Les ailes mises à plat, permettent à la mouche de se poser directement dans le film de l’eau et de tromper les truites installées sur ces insectes.

Matériaux utilisés : Hameçon : Sempé DFH 24 BL n°14 et 16 – Cerques : 2 spinners tails – Abdomen : herl substitut de condor orange – Thorax : dubbing super fin orange – Ailes : parapost blanc – Fil de montage : Veevus rusty

Aide à la confection d’une mouche sèche

Bonjour à vous,

en ce début de semaine, je m’adresse plus particulièrement aux personnes qui débutent et à celles qui ont le désire de se mettre au montage de mouches artificielles.

Comme vous êtes nombreux à me demander, soit par téléphone, soit par Messenger des conseils sur les proportions à respecter lors de la confection d’une mouche sèche. Pour moi c’est gratifiant et vous remercie de l’intérêt porté à mes articles.

Donc, afin de vous aider, j’ai réalisé deux schémas pour vous aider à obtenir une mouche artificielle bien équilibrée, j’espère que ce sera suffisamment explicite et vous apporte les réponses à vos questions diverses et variées. 

Lorsque l’hameçon est fixé dans les mors de l’étau, respectez bien ces règles élémentaires du travail de construction de la mouche :

1) les cerques -2) l’abdomen – 3) le thorax – 4) la collerette -5) la tête – 6) la taille des ailes (cdc) en cas de besoin ou si vous les jugez trop longues.

 

 

Être derrière l’étau

Bonjour à vous,

 pour les passionnés que nous sommes, c’est aussi l’occasion de nous projeter durant cette saison hivernale, vers nos futures parties de pêche.

Cette semaine, alors que je montais mes mouches, je me suis imaginé, en caricaturant un peu, voire même beaucoup, quel pouvait être le comportement des autres monteurs derrière leurs étaux.

D’où ma réflexion par le biais de cet article, il me semble n’avoir jamais vu un forum ou une revue halieutique, traiter de ce sujet, j’espère que ce n’est pas le cas.

Alors qui êtes vous derrière l’étau, dans quelle catégorie vous situez-vous ? 🙂 

  • Ceux qui sont organisés et qui préparent tout ce dont ils ont besoin autour de l’étau, afin de pour monter en série et gagner du temps à la montagne.
  • Les maniaques, qui rangent au fur et à mesure les matériaux qu’ils utilisent, et les ressortent à chaque fois, puis les rangent de nouveau, soit ils ne supportent pas le foutoir ou bien n’ont-ils pas confiance à leur entourage.
  • Ceux qui sont bordéliques, eux sortent tous leurs matos, sur la table de montage, les bobines de fil mal enroulées, les plumes en vrac, les poils, des hameçons qui se barrent des boîtes, le tout fourré en vrac dans un sac et balance le tout sur sa table de travail, ça ne veut pas dire pour autant qu’ils ne savent pas monter des mouches, bien au contraire.
  • Ceux qui apprennent très vite, il suffit d’un coup d’œil sur une fiche de montage ou d’un regard sur une vidéo ou même en direct sur un salon lors d’une démonstration, ceux-là, n’ont pas vraiment besoin de plus d’explications,, ce sont des sprinteurs, ils montent à une vitesse telle, que vous n’êtes pas arrivés à la fin de votre première mouche, qu’eux en ont déjà fait trois.
  • Ceux qui ont besoin de plus de temps pour assimiler un montage, plus d’explications sur une fiche ou une démo, ils ne peuvent faire sans, ils sont paniqués à l’idée de ne pas réussir, il leur faut plus de temps pour réussir un montage.
  •  Ceux qui sont nerveux, ils ont du mal à se concentrer sur un montage, qui cassent le fil, n’en font qu’à leur tête, malgré leur demande insistante pour obtenir des explications, ils ne supportent personne autour d’eux, râlent, pestent et envoie tout paitre quand ils n’y arrivent pas.
  • Ceux qui rêvent devant leur étau et s’imaginent faire de belles arabesques, avec un posé parfait, faisant tomber sa mouche sur l’eau et sans bruit. Il s’imagine celle-ci emportée par le courant, dérivant au gré des courants. Soudain tiré de sa torpeur par un splash bruyant, il s’imagine voir venir une truite gueule grande ouverte et engloutir sa mouche fraichement réalisée. Il réagit, lorsque le moulinet crisse, pose rapidement sa main sur la bobine du moulinet pour freiner les rushs de cette furie qui part telle une ogive, s’aidant de ses puissantes nageoires, en traversant les puissants courants pour regagner la rive opposée. À mon avis il ne doit pas être le seul à s’imaginer de telles actions au cours d’une séance de montage. 🙂
  • Puis il y a les artisans monteurs, eux passent des heures et des heures derrière l’étau, ils montent des mouches à longueur de journées. Maniant avec dextérité, plumes et poils, alignant les cerques, les ailes, avec précision, pas de temps à perdre, le geste est sûr tel un chirurgien en salle d’opération. Je leur tire mon chapeau, parce que ce n’est pas moi qui ferai ça comme boulot. Les moucheurs, qui connaissent des monteurs pro, savent qu’ils passent des heures à confectionner des mouches pour leur clientèle et eux n’ont pas le droit à l’erreur, car les mouches doivent être parfaites et régulières. Et si le travail est mal fait ou qu’il n’est pas livré dans les délais, ils peuvent vite se faire dégringoler sur les réseaux sociaux,par des clients insatisfaits, au risque de perdre toute crédibilité auprès des autres et de ne plus avoir de commandes.

Moi je tairais la mienne, une petite idée peut être ?

Ce sera l’occasion d’en parler au bord de l’eau, si nous avons l’opportunité de nous croiser en cours de saison !…

En tout cas, de ce que je pense, nous sommes tous animés par la même passion, le même souci du détail et surtout cette addiction, qui nous pousse à vouloir réaliser de belles mouches pour le plaisir des yeux avant tout !

Mais en action de pêche, seule la truite sera juge de nos mouches !

Comme je dis souvent à mes potes qui débutent au montage, « à chacun son rythme, car nous n’avons pas tous appris à marcher ou à faire du vélo en même temps ».

On sait tous ou la plupart, que ce ne sont pas obligatoirement les belles mouches qui sont les plus prenantes. Si on en juge les mouches de feu Henri Besson, surnommé le sorcier de Vesoul et sa très réputée « Peute », qu’il avait baptisé la « Vilaine », et que beaucoup d’anciens purent témoigner de son efficacité sur les truites et qui de nos jours intéresse encore les truites.

Pour conclure, soyons indulgents dans nos jugements envers ceux qui ne font pas de belles mouches ou de belles nymphes, moi j’estime qu’ils ont au moins le mérite d’essayer. 

Car, nous ne sommes pas tous égaux devant le talent, moi-même j’apprends des autres, je ne fais pas toujours de beaux montages, mais j’ai le plaisir de partager avec vous sur ce blog.

Merci de m’avoir lu !

 

 

 

 

Suggestifs ou incitatifs

Bonjour à vous,

lorsque je monte mes mouches, j’aime sortir des sentiers battus, être à contre-courant des standards, j’essaye pour la plupart du temps de me rapprocher de la réalité, mais souvent il m’arrive de prendre des truites ou des ombres avec des couleurs n’étant pas celles référencées par les livres d’entomologie.

Chaque année en mars, j’assiste quand la météo et les conditions climatiques le permettent, à de très nombreuses éclosions de ces insectes, mélangés à d’autres comme les baetis. Tous ne flottent pas les ailes en l’air, certains sont englués dans la pellicule de l’eau, chiffonnés, fripés, à peine formées et pourtant les truites les prennent et de mon expérience pour l’avoir vu à maintes reprises, lorsqu’elles sont à table, elles ne regardent pas au millimètre près, malgré qu’il soit préférable quand même de rester dans la normalité.

Ce que je veux vous expliquer par exemple, c’est que si je monte une march brown sur un hameçon n°14 au lieu d’un n° 10 ou 12, comme préconisent les standards, j’ai pu voir que les truites prenaient quand même, parce que ce qui est important c’est surtout une bonne présentation de la mouche.

Une truite en place en début de saison, ne se déplacera jamais très loin de sa cache pour prendre une mouche, souvent celle-ci choisit une veine d’eau, qui lui porte la nourriture dans sa bouche, s’il y a refus, c’est parce qu’elle a décelé un léger dragage, j’en ai fait l’expérience et qu’avec un même modèle, mais un posé plus appliqué et détendu la truite à prendre mon artificielle, ayant essuyé quelques minutes avant un refus de la part du même poisson. Cela ne s’est pas avéré sur une seule truite, mais sur plusieurs et à chacune de mes parties de pêche en sèche ou la plupart des truites sont prenables si la mouche passe naturellement.

J’ai assisté depuis des années à de multiples éclosions sur les quelques rivières réputées pour les éclosions massives de march brown ou les truites qui montent gober ses insectes ou toutes notions de sécurité s’est envolée et durant cette frénésie qui s’installe, elles ont leurs estomacs qui guident leur faim, donc elles ne regardent pas votre mouche au millimètre prés.Tout comme pour l’humain, lorsqu’il a le ventre qui crie famine et se jette sur la nourriture faisant fi de la présentation, on voit souvent ce cas de figure dans les selfs ou les restaurants à volonté.

Prenons en exemple un streamer que l’on monte pour le début de saison, nous cherchons plutôt à imiter un vairon ou un chabot, mais dans la réalité et ce que j’ai pu constater durant de très nombreuses années sur mes rivières, à cette époque de l’année les vairons sont planqués et petits et pourtant les truites prennent ce type de mouches où diraient -je plutôt leurre, tout simplement parce que celui-ci à déclencher l’agressivité des truites.

On peut constater ce cas de figure lorsque l’on pêche en réservoir, lorsque les truites suivent nos streamers, clinquant de toutes les couleurs et qu’elles viennent seulement taper le nez dedans, à mon avis si c’était par la faim, le streamer serait englouti illico presto, moi je pense et c’est même certain que c’est par agressivité. Faites l’expérience à moins que vous l’ayez déjà fait, de vous mettre sur une passerelle ou le long d’une berge, vous jetez une petite pierre, vous verrez que la truite vient prendre celui-ci , certes elle recrache aussitôt, mais c’est pareil, la truite s’y est intéressée, peut être que je me trompe,je n’ai pas la science infuse, ce n’est que mon interprétation et mon questionnement à ce sujet.

Voilà deux montages suggestifs entre autres, histoire d’étayer le sujet.

Par exemple cette imitation de gammare m’a fait prendre plus d’une truites de barbeaux en pêchant à vue et pourtant, ce n’est qu’une pâle copie de la nature.

Comme ce gammare qui m’a fait prendre quelques poissons et qui n’est pas parfait dans la ressemblance, mais reste un très bon modèle suggestif.

Détail du montage en cliquant sur la photo .

Pareil pour montage incitatif , dont j’ai voulu imiter un vairon pour déclencher l’agressivité des truites et bien celui-ci par exemple à déjà fait ses preuves.

Cliquer sur la photo pour avoir le détail du montage si cela vous intéresse bien évidement.

En tout cas même si cela dérange les puristes, moi j’aime et je m’amuse à monter des mouches qui sortent des sentiers battus.

La liste est longue et non exhaustive sur ces mouches suggestives ou incitatives,et si vous cherchez bien sur mon blog, il y a pas mal de montages que l’on pourrait qualifier d’inappropriés. Et pourtant, ils ont fait leurs preuves, que ce soit des sèches ou des nymphes publiées sur ce blog, elles ont toutes sans prétention, donné satisfaction à un moment donné de la saison et comme dit le proverbe  » qui ne tente rien, n’a rien ».

À la pêche, il se peut que parfois ce soit moins facile que d’autres à prendre des poissons, mais qu’importe le flacon pourvu qu’on ait l’ivresse, moi je prends du plaisir quand je suis au bord de l’eau, je ne concours avec personne, je laisse libre mon imagination, comme derrière l’étau, mais ce sera un prochain article à venir. 

Merci de m’avoir lu !

La Busca pink cdc

Bonjour à tous,

partir à la pêche de l’ombre commun et ne pas avoir dans ses boites quelques petits voiliers cdc, serait une hérésie.

C’est le genre de petites artificielles qui peut nous sortir d’une situation difficile, surtout lorsque l’on fait face aux innombrables refus que peut faire ce poisson fantasque.

Partant du principe, que dans une rivière, il n’y a pas que des ombres communs, ces petits voiliers peuvent également séduire les truites, qui ne refusent pas ce genre de petites mouches.

Montée sur un DFH 23 #18 , avec un tag cdc rose pour les cerques, l’aile en cdc rose, dont la teinte à été spécialement réalisée pour mon pote David , lors d’une commande auprès d’un fournisseur espagnol.

Lorsqu’il a reçu sa commande, il m’a généreusement envoyé quelques plumes pour les tester et quand je dis quelques plumes, chez David c’est un vain mot, sa générosité le perdra !

Alors, j’ai décidé d’appeler cette mouche  « La Busca pink cdc « diminutif du nom de famille de mon ami David.

Merci mon pote !!

Matériaux utilisés pour ces montages:

Hameçon: Sempé Fly réf DFH #18- Cerques : tag cdc rose- Abdomen : herl de substitut de condor violet – Thorax: dubbing cdc rose – Aile: cdc rose – Fil de montage : Semperfli 24/0 noir.