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Streamers Tub-Flex

Bonjour à tous,

Pour la petite histoire le Tub-flex est apparu dans les années 1980, à peu prés en même temps que l’arrivée massive des matériaux synthétiques dans le montage et la création de streamers et d’imitation de crevettes/crabes pour la pêche tropicale.

Prévu à l’origine, ce matériaux était prévu pour le domaine médical ou électrique, très souple convenez parfaitement aux monteurs américains qui ont détournaient le Tub-flex qu’ils utilisent depuis au moins 40 ans.

Voici quelques streamers réalisés avec ce matériaux, que je vous propose aujourd’hui, toujours dans l’objectif de déclencher l’intérêt des poissons face à ces imitations d’alevins ou poissons fourrages, que ce soit en mer comme en mer, en lacs, réservoirs ou rivières.

Matériaux utilisés :

  • Hameçon : mer inox taille #1
  • Yeux : diabolos sérigraphiés
  • Queue : cristal flash
  • Corps détaché : Tubflex couleurs au choix
  • Collerette : poils prélevés sur une lanière de lapin à la couleur de votre choix
  • Fil de montage 8/0 au choix, qu’il soit fluo ou pas
  • Entre les yeux, de la soie floss orange fluo, fixée par des enroulements croisés

Principe de montage :

  • Coupez un morceaux de Tub-flex à la longueur souhaitée, en rapport avec la taille de votre hameçon.
  • Prélevez quelques brins de cristal flash ou autres matériaux, que vous allez insérer dans une des extrémité du tube sur quelques millimètres.
  • Ligaturer cette partie en la tenant entre vos doigts et avec le fil de montage, comme présenté sur la photo, ligaturer bien fermement et n’oubliez pas de déposer une pointe de colle cyanolite pour consolider le travail.
  • Ensuite lorsque cette opération est réalisée , faites passer l’hameçon dans le Tubeflex à la longueur souhaitée,afin de créer un corps détaché, longueur à déterminer selon vos besoins.
  • Étape suivante, fixez par des enroulements en croix les yeux diabolos ou chainette de lavabo, consolider par une goutte de colle rapide (cyano).
  • Une fois fait, fixer le tub-flex à l’arrière des yeux, tout en laissant un espace suffisant pour la réalisation de la collerette en poils de lapin.
  • Former la boucle à dubbing ( dubbing loop) , dans laquelle vous insérerez le poil prélevé sur une peau ou sur une lamelle de lapin et twistez et formez la collerette, en veillant à tirer les poils en arrière avec vos doigts à chaque tour, pour obtenir un enroulement régulier.
  • Bloquez d’une ou deux demi clés , puis finir combler l’intérieur du diabolo, par des enroulements en croix, arrêtez vous derrière l’oeillet, collez et coupez l’excédent de fil de montage, vernir à l’uv.

Je vous dit à bientôt pour de nouveaux montages, merci de m’avoir lu !

<0))>>><

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Tutoriel pour monter un crabe blanc en utilisant des patins feutres.

Bonjour à tous ,

Week-end pluvieux et neigeux, donc séances montages, c’est par ce tuto, que je vos propose étapes par étapes, une imitation de crabe blanc réalisé avec des patins feutrés, découpés dans une plaque de feutre comme présenté ci-dessous.

Mais vous pouvez aussi bien les réaliser avec des patins feutrés que l’on met dessous les pieds de chaise, comme je l’ai fait avec le crabe vert.

Qu’il soit blanc,vert ou marron, garni de dubbing ou autres supports , le principe de montage reste le même.

La plaque de feutre d’une épaisseur de 5 mm que j’ai utilisé, que je possède depuis une bonne vingtaine d’année, m’a été donnée par un pote kiné, car j’avais besoin de pour les semelles de mes chaussures de wading.

Les matériaux utilisés pour la confection de ce crabe feutre sont :

  • Hameçon : Gamakatsu réf F314 #2
  • Corps et carapace : patin feutré ou feutre épaisseur 5 mm
  • Pattes et pinces : deux pinces et quatre paires de pattes , réalisées avec de la chenille velours blanche , teinte olive pour le crabe vert ou marron pour le crabe marron
  • Yeux : deux perles de rocailles noires + fil de pêche 40 ou 50 centièmes + vernis uv
  • Lestage : deux paires d’yeux chainette de lavabo
  • Petit rostre : quelques poils très fins de queue de blaireau ou autres + trois brins de cristal flash
  • Les outils : un cutter, de la colle Pattex contact ou similaire, de la cyanolite, un briquet, peinture d’antenne de flotteur couleur orange fluo (pour les pinces), lampe uv, patin feutrés ou plaque de feutre épaisseur 5 mm ou plus épais.
  • Un modèle de patins, que vous pouvez utiliser tels quels ou bien les tailler en forme ovale et que vous pourrez superposer l’un sur l’autre, après avoir fixé les pattes et les pinces et les yeux sur la 1ère partie du corps.

ÉTAPE 1 : Longueur et taille de ce crabe blanc de forme ovale est de 33 mm de longueur et 25 mm de largeur.

ÉTAPE 2 :

ÉTAPE 3 : Positionnez et coller l’hameçon sur la partie ventrale du corps et déposez de la colle néoprène à prise rapide ou aidez vous de la cyanolite, j’ai utilisé les deux, pour plus de solidité.

La partie du dessus, celle qui est molletonnée, je la conserve pour faire la carapace et elle sera mise à la fin des étapes du montage, lorsque tous les éléments seront fixés sur la partie ventrale.

J’ai disposé l’hameçon avec la courbure positionnée sur partie la plus large, c’est à cet endroit le plus large que seront fixés les yeux et le petit rostre.

ÉTAPE 4 : La préparation des pinces et des pattes et des yeux avant l’étape d’assemblage, j’ai ajouté une petite touche de couleur orange fluo sur la partie inférieure des pinces, pour cela j’ai utilisé de la peinture fluo utilisé pour les antennes de flotteurs de pêche ,vous pouvez trouver ça dans une boutique ou un site de pêche.

Les pinces sont légèrement brulées au briquet, ainsi que les pattes plus pour plus de réalisme et pour éviter que la chenille ne s’effiloche.

Pour réaliser les yeux du crabe, vous aurez besoin d’un briquet, de fil de pêche en 40 ou 50 centièmes, de petites perles noires, de la colle cyanolite et du vernis uv.

  • Pour commencer, il faut bruler une des extrémités du fil de pêche, afin de former une petite boule, ensuite de l’autre extrémité enfiler une petite perle, collez le tout à la cyanolite et déposez une goutte de vernis uv et ensuite il faut polariser avec la lampe spéciale uv, et selon la taille désirée, coupez le fil de nylon à la longueur souhaitée.

Passons à l’assemblage des éléments préparés en amont :

  • Remarquez que j’ai ajoutez deux paires d’yeux coupés dans une chainette de lavabo, pour le lestage du crabe.
  • Pour l’encollage, j’ai utilisé de la colle Pattex contact, elle sèche assez rapidement, mais l’avantage c’est que ça nous laisse le temps de bien assembler les éléments et surtout de pouvoir corriger le mauvais positionnement.

Ensuite on passe à la pose des yeux et des petits poils + 2 petits brins de cristal flash et une fois tous ses éléments disposés sur la partie ventrale du crabe, je comble les espaces vides avec de la Pattex contact.

Ensuite , je recouvre tous les éléments avec la seconde partie de feutre,qui sera en finalité, la carapace du crabe.

La mise en place de l’hameçon au-dessus de la carapace vise à éviter les accrochages sur le fond, c’est pourquoi il est fixé de cette manière.

Voilà la photo du crabe une fois terminé, à votre tour de jouer, je vous souhaite de belles réalisations !

<°)))>>>< Leo

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Crabe vert réalisé avec des patins de chaises en feutres.

Bonjour à tous, lors de ces dernières vacances, j’ai tenté la pêche du Loup où Bar à la mouche, au fouet, ceux-ci ne s’étant pas intéressés à mes streamers, j’ai de suite penser qu’une imitation de crabe aurait sans doute mieux marcher, oui mais voilà, je n’en avais pas 🙂

J’ai toutefois tenter quelques gros mulets au fouet depuis la plage, en pêchant dans les baïnes , j’avais aperçu quelques gros sujets, deux d’entre eux se sont bien intéressés à mon streamer, mais bien évidemment ayant ferré trop tôt et je les ai raté.

À force de persévérance et de quelques lancés en double traction, j’arrive tout de même à en prendre un d’environ 35 cm, mais la malchance étant de mon côté, celui-ci se décroche en le ramenant, à cause d’une erreur de ma part, car j’ai laissé du mou dans la ligne et il n’en fallut pas plus pour que le poisson se dépique , hélas il n’y aura pas de photo, mis à part ce spot magnifique !

Plage de Biscarrosse (Landes)

Donc en finalité, dés mon retour de congés, je me suis penché sur un montage imitant un crabe, j’ai visionné des vidéos de pêche à la mouche au crabe , notamment dans les estuaires bretons , dont deux grands spécialistes me font rêver lorsque je vois la tailles des poissons qu’ils prennent chez eux , il s’agit de Jean Baptiste Vidal et Pierre Rigalleau , qui ce dernier est un ami de mon fils Fabien, qui a eu la chance de pêcher avec lui lors de ses vacances en Bretagne.

Cette envie de pêcher le bar ou loup à la mouche, ne date pas d’aujourd’hui, ça me trotte depuis longtemps, sans jamais oser passer ce cap, ne connaissant pas grand chose sur les spots et leurs meurs, à part quelques petites informations glanées de ci,de la et de ce fait , l’envie devient de plus en plus grandissante. D’ où le fait de vouloir me faire mes crabes avec des patins feutres que l’on met sous les chaises et avec des matériaux que j’avais sous la main. Afin de tester ça dans l’avenir, d’ici là, j’ai encore du temps pour me confectionner une petite série pour une future utilisation en bord de mer.

Voici ce qui résulte de mes montages de crabes , aprés quelques essais qui n’étaient pas à mon idée. Je suis content du résultat, mais à mon humble avis, je penses qu’il y a quelques imperfections et j’ai encore quelques améliorations à apporter.

N’hésitez pas à me donner votre avis sur votre façon de réaliser ces crabes, si vous êtes habitués à pêcher le Bar ou Loup à la mouche avec ce type de mouche.

Les matériaux utilisés pour la confection de ce montage sont :

Hameçon : Gamakatsu F314#2 – Corps et carapace : Patin feutre de pieds de chaises ou feutre épaisseur 5 mm – Habillage du dessus et dessous du corps et de la carapace : Dubbing de lapin teinte verte – Yeux : Fil nylon 40/1000 ème brulé à la pointe + un ajout d’une petite perle noire et le tout vernis à l’UV Loon – Pattes : chenille velours jmc couleur olive – Petit rostre : poils synthétique gris + quelques fibres de crystal flash – Fixation des matériaux : j’ai utilisé de la colle cyanolite et de la colle Pattex contact (facultatif).

Merci de m’avoir lu !

Les nymphes utilisées au cours de ma session du 20 septembre

Bonjour à tous,

nous voici arrivés dans la dernière quinzaine de pêche de la truite en 1ère catégorie pour notre région des alpes alors je vous souhaite encore de belles parties de pêche.

Sitôt rentré de congés, je me suis empressé d’aller faire un tour à la pêche et je vous relate donc, cette petite sortie réalisée hier en après-midi.

De mon constat, il ne manque pas d’eau et les truites sont toujours bien dynamiques et loin d’être amorphe et donc au cours de cette session, j’ai utilisé quelques nymphes que j’ai monté ces derniers temps afin de m’assurer de leur efficacité, afin de vous assurer que ces nymphes prennent du poisson.

Et comme j’aime bien tester mes montages, avant de vous les proposer au montage, je change souvent de nymphe en cours de pêche, pour me faire une idée de leur attrait auprès des truites ou ombres communs.

Toutes les nymphes ou mouches que je réalise et présente sur ce blog, prennent des  » Truites et des Ombres commun  » entre autres espèces !

 

La Pink Nymph :

Hameçon : # 14 tige droite – Tête : bille tungstène rose métallique 2,8 mm – Cerques : fibres de coq de Leon – Dos : film plastique zinc – Corps : dubbing d’antron rose crevette – Cerclage : fil iridescent violet – Collerette : Cdc mauve

 

La vautour nymphe  :

Hameçon : # 14 ou 16 tige droite – Tête : bille tungstène argent 2,8 mm – Cerques : pardo –  Abdomen : herl de vautour naturel ou substitut – Collerette : dubbing Hare Ear plus couleur verte .

 L’Alpagueuse : (voir détail du montage ici )

Hameçon : #12/14 – Cerques : plume pardo – Corps : dubbing de laine d’Alpaga fuchsia – Cerclage : fil de cuivre blanc fin – Collerette : dubbing de laine d’Alpaga fuchsia – Lestage : bille Or tungstène  (pour les forts courants ou laiton pour des eaux plus calmes ) – Fil de montage : mauve 8/0

L’Opalescente , ( voir détail du montage ici ) elle est une de mes nymphes fétiches, c’est mon incontournable, celle que je n’oublie jamais de me servir sur n’importe quelle rivière en France comme dans les Dolomites.

Hameçon : 10/12/14/16 – Tête : bille tungstène : de 2,2 à 3,8 m/m – Cerques : coq Pardo ou Limousin – Carapace : Mylar opalescent – Cerclage : Fil de cuivre argent – Corps : dubbing vert : Hare Ear plus Devaux – Collerette : Dubbing de lièvre noir.

Et pour terminer  j’ai utilisé une perdigone avec un corps fil de montage or et un thorax orange fluo bille 2,8 mm en taille #14, celle-ci était un nouvel essai, je ferais un tuto prochainement.

Je vous met en ligne une petite vidéo via ma chaine Tik Tok en cliquant sur l’image ci-dessous :

 

 

Bon week-end et surtout une bonne fin de saison à vous tous, merci

de m’avoir lu !

Bonne ouverture saison 2022

Bonjour à vous,

voilà qu’est venu cette ouverture tant attendue, où nous aurons le plaisir de revoir les copains, de partager un bout de rivière, un bout de pain et de saucisson, avaler une gorgée de café bien chaud, humer son odeur et l’air vif du matin à plein poumons. Et sans doute même, que nous aurons les mains et les pieds gelés par le froid, mais qu’importe, une chose est certaine,c’est que nous serons levés tôt, prêts à rejoindre nos lieux de pêche en temps et en heure légale.

Ce samedi 12 mars, la saison 2022 dès l’heure officielle sera lancée et après nos retrouvailles, les cannes et les moulinets tout rutilants, seront rapidement exposés et montés à l’arrière des voitures, puis un peu plus tard , iront faire connaissance avec les ruisseaux, rivières ou torrents,dans un environnement humide et boisé.

Attention toutefois de ne pas glisser où par malheur vous blesser ou casser un élément, cela arrive souvent et ça, je ne le souhaite pas, à vous comme pour moi, bien au contraire, j’espère une saison sans embâcles.

Ce week-end d’ouverture est annoncé pluvieux, ce n’est pas la 1re fois que cela arrive, espérons seulement que les niveaux d’eau restent corrects, afin de nous permettre quelques dérives,tellement attendues depuis des mois.

Veillons à ne pas piétiner les zones de frayères, elles sont visibles et faciles à percevoir, en tout cas restons vigilants, les truites peuvent encore frayer, cela est fréquent en cette période d’ouverture.

Quelle que soit la technique de pêche, faisons-nous plaisir, profitons, oublions cette période morose du covid, de cette hausse du prix des carburants,causée par cette guerre en Ukraine, qui va impacter le coût de nos déplacements à l’avenir.

Essayons tant que possible de covoiturer, dans la mesure du possible bien évidemment et oublions cette actualité pour un laps de temps, et profiter de notre ouverture, de notre activité pêche loisir tout au long de la saison et de ce fait, à bas les masques et haut les cœurs !…

En ce jour d’ouverture, il sera inévitable d’aborder ce sujet, dans nos discussions, alors j’ai voulu ajouter cet élan de solidarité, en ayant une pensée pour les Ukrainiens et Ukrainiennes, qui subissent la folie d’un homme, qui ne veut entendre raison.

Un homme qui a décidé d’envahir un pays et de faire parler les bombes, je ne sais qu’elles sont les vraies raisons, je ne fais pas de politique, mais ce qui est certain, c’est que des milliers de gens, hommes, femmes ,enfants, jeunes ou vieux , n’ont pas demandé à mourir ou fuir leur pays .

D’ailleurs à ce propos, je me suis posé la question, à savoir que peut-être, dans ce pays, il y a des pêcheurs ou des pêcheuses, ayant la même passion que nous, qui se préparaient eux aussi à faire leur ouverture de la pêche et suite à ces événements tragiques, que font ‘ils à la place, ils se battent pour défendre leurs pays et retrouver leurs libertés.

Merci de m’avoir lu, je vous souhaite une belle ouverture et une belle saison halieutique en paix !

 

Compte rendu du 6e salon provençal de pêche à la mouche à l’Isle sur la Sorgue

Bonjour à vous,

voici un petit retour sur ma journée de samedi 19 février où je me suis rendu aux 10e salon provençal de pêche à la mouche, avec mes deux potes, Claude et Denis. Ce salon est devenu un rendez-vous incontournable, pour les Sudistes et même les exposants et visiteurs les plus lointains.

Un salon organisé et mené de main de maitre par l’équipe du Magasin le Sorguett, grâce à son leader Eric Arnaud , patron du magasin et chef d’orchestre de ce rendez-vous halieutique.

Donc, rendez-vous était pris à la maison à 7h30, le temps de prendre le café, Claude et moi, prenons le départ à 8h00, on passe récupérer Denis à 9h00 à Valence, afin de covoiturer, c’est plus écologique et surtout moins monotone que d’aller chacun seul dans sa voiture.

Après les salutations, fini les embrassades (covid oblige), nous voici sur l’A7 en direction de l’Isle sur la Sorgue, après un petit arrêt café et une petite erreur de bretelle de sortir sur l’autoroute de ma part, nous voici arrivés au salon il est 10h40, je me fais charrier par mes deux compères (lol).

Nous pressentions une bonne journée et autant dire que ce fut le cas, nous avons passé une excellente journée !…

Celle-ci fût intense en rencontres et retrouvailles, nous avons revu plein de potes, mais également des exposants avec lesquels, nous nous voyons à chaque salon et puis d’autres que nous n’avaient encore jamais vu.

Certes un petit peu déçu de ne pas avoir vu d’autres potes exposants, mais cela est peut-être dû à l’organisation d’un autre salon à Cahaix en Bretagne, qui s’est déroulé ce même week-end.

Après la présentation de nos passes sanitaires, le paiement de nos billets d’entrée, nous voici entrés dans l’antre vauclusien de la pêche à la mouche.

Claude se dirige vers le stand Devaux, je le suis, une chance ce n’est pas encore trop chargée à cette heure. Claude est intéressé par un pantalon de pêche, il demande un conseiller, celui-ci juge d’un premier coup d’œil la taille de Claude, il l’essaye, parfait ça lui va comme un gant, un vrai top-modèle mon conscrit (Lol), l’affaire est rapidement conclue !

 Quant à Denis, il s’est déjà volatilisé dans les méandres du salon, tandis que moi je retrouve des amis sempéistes, Éric, France son épouse et Fifi de Montélimar, on papote un bout de temps, mais on ne peut faire autrement lorsque l’on ne s’est vu depuis longtemps. Claude nous retrouve et nous papotons encore, je n’ai même pas pensé à faire une photo de nous tous ensemble, désolé les amis, ce sera pour une prochaine fois.

On se quitte, pour un nouvel arrêt de Claude sur le stand Marryat, mais cette fois c’est pour notre ami David, qui nous a demandé de lui prendre une soie « Snowbee délicate #3 ». Mais pas de bol pour notre ami David, l’exposant nous dit qu’il est n’en a pas, aussitôt il passe un appel auprès d’un autre contact, afin de nous procurer le produit, ce fût peine perdue, car apparemment il est en rupture de stock. Si toutefois vous connaissez un revendeur dans votre ville, qui a ce type de soie en disponibilité dans son magasin,laissez-moi un message que je transmettrais à mon pote David, merci pour lui.

Je m’arrête sur le stand de Laurent Jauffret, il vient de lancer sa propre marque depuis l’an dernier et a mis sa propre technique au point  » Le Toc à la nymphe « , appelée par ses amis la pêche à la  » Bouboule « . Laurent que je connais depuis prés de 40 ans, est originaire de la région, est dans son fief, la Sorgue il la connaît comme sa poche, sa technique est vraiment adaptée à cette rivière entre autres bien évidemment.

A très bientôt en Chartreuse Lolo !

Un petit salut au gars de l’école de pêche au passage.

 

Alors, que je voulais faire la surprise de ma venue à Damfly, parce que la veille l’ayant eu au téléphone, je lui ai laissé croire que je ne viendrais pas. Soudain j’entends le haut-parleur citer mon nom, me disant que j’étais attendu sur le stand DAMFLY, surpris par cette annonce, je croise Jérôme qui me dit,il y a ton pote Denis qui a vendu la mèche en fait, j’avais omis dans la voiture de ne rien dire à Damien, je ne l’avais dit qu’à Claude, du coup la surprise est tombée à l’eau (mdr).

Puis je pars rejoindre mes amis sur le stand Damfly, j’ai plaisir à revoir les amis, c’est ici que nous allons faire la halte casse croûte. Notre ami Patrick Gillis, nous a sorti les caillettes et le saucisson de la Drôme, tandis que Jérôme Garcia notre ami Cathare dans la foulée, nous a sorti le foie gras aux cèpes maison et sa charmante épouse nous à ravitailler en pain.

Pris au dépourvu, puisque nous voulions manger à l’extérieur, nous sommes allés avec Denis, acheter un bon Châteauneuf du pape sur le stand du producteur vigneron, qui se trouvait comme par hasard juste en face du stand de Damfly.

Avec nous, étaient présents Yannick Rivière du stand Devaux et Bernard Faivre monteur renommé et grand ami de Gérard Piquard, qui se sont joint à nous, pour le petit casse croûte improvisé , autant dire que le stand de Damien était bien animé.

Je remercie Damien et son équipe composée de Ben, Patrick, Jérôme et (son épouse), et Yann, pour votre accueil chaleureux, nous avons passé un super moment en votre compagnie.

Cette pause casse croûte terminée, nous poursuivons notre visite du salon, je vais saluer Thierry Bonini, que j’avais invité il y a quelques années à venir exposer lors de la fête du Guiers que nous avions organisé avec la réciprocité Guiers aux Échelles/Entre deux Guiers, Thierry fabrique de très jolies boîtes à mouches et bien d’autres objets en bois.

 

Je poursuis ma visite et je m’arrête pour saluer Hervé Thomas  » Éditions fil de pêche  » , dont j’ai lu tous ses articles dans les revues de presses halieutiques et notamment pêche mouche.

Je savais qu’il serait présent au salon, j’avais vraiment envie de le rencontrer, parce que les fois précédentes sur d’autres salons, je n’avais osé m’approcher, voilà qui est fait. Il y a quelque temps, Hervé m’avait accepté dans son groupe Facebook qu’il a créé et qui s’intitule  » la pêche autrement ».

Dans ce groupe Hervé favorise les belles photos, les beaux paysages, la nature et la faune, tout ce qui me plaît aussi. Il était présent sur le salon de Muret, mais trop loin pour moi. Hervé vient d’éditer son 3e livres, avec des photos remarquables et des qualités exceptionnelles sur la faune aquatique et les invertébrés, c’est une belle collection de livres.

Un nouvel arrêt, c’est sur le stand de Hervé Charpenel facteur de cannes  » Salmonidés événements », c’est un ami de longue date. Il fabrique de superbes cannes à mouches et des inserts de cannes, ce sont de vrais petits bijoux, la dernière canne en date crée pour le salon est une 7 pieds #4

Il ne cesse de fabriquer de jolies cannes pour le bonheur des moucheurs, mais également pour d’autres pêches, il a un talent exceptionnel. Il est également depuis l’an dernier revendeur de chaussures de wading Andrew.

Un arrêt sur le stand de Maxime Miguel de « Tenkara Pyrénées », que je connais depuis ses premiers salons, notamment celui du SANAMA, un gars super, simple et chaleureux et avec l’accent de Toulouse, Claude en profite pour acheter un petit panel de mouches sèches, à un prix incroyable, l’occasion a fait le larron.

Et pour finaliser cet article, je vous mets en vrac au détour de ma visite, parce que j’ai été pris par le temps au casse-croûte et que le salon se terminait à 17h00, nous n’avions pas eu le temps de tout voir en détail et prendre le temps de discuter avec les uns et les autres.

J’ai pu voir une démonstration de l’inventeur du Hook Bobbin, c’est un très bel outil,pas donné c’est sûr, mais qui vaut quand même le coup pour celui qui désire s’offrir un bel objet de montage.

Un passage éclair sur le stand Soldarini, je n’ai pas voulu déranger Thibaut Guilpain ,qui était très occupé avec un client, je l’ai croisé plus tard dans le salon, il était en discussion avec Yannick Rivière, on s’est juste serré la main.

L’incontournable stand Peux, avec la présentation des « Rolls »  des moulinets , c’est de l’horlogerie Suisse, son prix va avec la qualité et la beauté du produit.

Éric Arnaud au centre de la photo, qui encore une fois à réussi son challenge d’organisateur de salons, cette édition fut encore une réussite.

Nous avons eu le temps de discuter un petit peu avec lui, quoiqu’ il soit très pris et avons relaté le souvenir Gilou son papa figure emblématique de la cité vauclusienne, décédé en 2019, avec lequel j’ai gardé de très bons souvenirs, lors de mes week-ends de pêche sur la Sorgue, je ne peux m’empêcher de penser à lui dés que je viens dans cette Venise provençale.

Je garde ce bon souvenir de la dernière fois ou je l’ai revu dans le magasin le Sorguett, toujours derrière sa machine à coudre, j’aurais tant aimé qu’il soit encore présent sur ce salon.

Je termine cet article sans mettre plus de photos, car je n’ai pas eu le temps de voir tout le monde, pour cela, il m’aurait fallu passer le week-end complet. Afin de voir les autres exposants et les nouveautés, j’en ai raté pas mal, c’est dommage, mais ce sera pour un prochain salon.

Merci de m’avoir lu !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

que j’ai trouvé très bien organisé sur lequel j’ai pu retrouver de nombreux amis sur les stands de DamFly Fishing , Hervé Charpenel, Daniel Kessler, Laurent Jauffret , Jean-marc Chignard et Yannick Riviere de l’équipe Devaux, Grégoire Juglaret de l’équipe Jmc, Maxime Miquel, Thierry Bonini et des rencontres du virtuel au réel, avec Hervé Thomas, Bernard Faivre, Jérôme Jerome Castillon, Stephane Leurriste, j’en oubli beaucoup d’autres je m’en excuse !

Elles n’étaient pas toutes parties voir passer le tour de France

Bonjour à tous,

Aujourd’hui, je vous relate ma session d’hier 6 Juillet 2021, ou j’ai alterné la pêche en nymphe et la pêche en sèche au cours de mon après-midi.

À mon arrivée, comme à chacune de mes sessions, je prends 5 minutes pour regarder la rivière, afin de voir la couleur de l’eau et le niveau, des habitudes ancrées depuis des années, c’est comme ça.

Je me change, prépare la canne, j’opte pour une 9 pieds soie de 4, plus une bobine supplémentaire garnie de fil fluo bicolore mise dans le chest pack, au cas où je désire changer de pêche pour me permettre de pêche à l’espagnole si besoin est.

Me voilà les pieds dans l’eau, je commence à pêcher les petits courants le long des bordures qui se trouvent dans mon périmètre, une fenêtre vient de s’ouvrir, je suis dans les bonnes heures, les touches se succèdent, mon tabanas bien graissé fait monter pas mal de petites. J’ en rate pas mal et j’en dépique quelques-autres, ce sont des petites truites dont certaines sont âgées à peine d’une année, ce qui me laisse à penser que le frai fonctionne pas trop mal sur cette portion de rivière.

Je continue ma progression vers l’amont et j’arrive sur une zone de pêche avec beaucoup plus de courants, je décide donc de passer en nymphe. Pour cela, je vais devoir changer de bobine et mettre celui qu’avec le fil fluo bicolore, j’attache une nymphe bille de 3mm, ça passe pas trop mal, la preuve ce sera un peu plus joli, car je vais toucher trois truites pas trop vilaines de par la beauté de leur robe. Ce sont de belles bagarreuses, ne se laissant pas amener à l’épuisette aussi facilement et je suis en pointe en 12 centièmes, connaissant la ruse de ces truites, j’ai intérêt à brider rapidement les poissons afin qu’elles n’aillent pas se caler sous les gros blocs, j’ai souvent perdu de beaux poissons en ne le faisant pas.

Après avoir pris ses deux truites successivement, j’arrive sur un autre spot, j’aperçois deux belles de plus de 40,  malgré mon application à faire de bons passages afin de toucher au moins l’une d’elle, mais le fort courant à cet endroit dévié ma nymphe, je n’ai pas réussi à faire passer dans la bonne veine d’eau. Je pense qu’à deux nymphes se serait mieux passé, mais ce n’est pas autorisé sur notre domaine, sans compter que j’avais oublié une boite avec les grosses nymphes à la maison, alors de voir ses grosses truites et ne pas réussir à les prendre ça frustre, du coup à force d’insister, elles sont reparties se réfugier dans leur cache.

Je continue ma progression, j’arrive sur un autre spot ou habituellement les truites gobent souvent, mais cette fois, il n’y a pas d’activité en surface, peut-être est-il encore tôt. Je reste en nymphe et sur le courant du dessus, après un passage de la ligne au ralenti, je ressens une tape franche et rapide sur ma nymphe, puis je vois la truite se replacer sur le fond. Une jolie truite, certes moins grosse certes que la précédente, je vais changer de nymphe pour mieux atteindre le fond, je change de nymphe, je passe sur une bille tungstène de 3,5 mm je n’ai pas plus gros, mais cela suffira à passer à ras du fond, ce fût le bon choix, car je vois la truite se saisir de ma nymphe, elle n’est pas grosse, mais dotée de belles zébrures bien marquées, qui sonnera la fin des touches.

Par la suite, je vais peigner la rivière de long en large, passer de la sèche à la nymphe, plus rien ne bouge, d‘un coup la fenêtre s’est refermée, c’est à croire qu’elles étaient parties voir le tour de France qui était de passage dans notre vallée de chartreuse.

ps : je ne vous ai pas relaté la session du samedi 3 Juillet 2021, ou en compagnie de Stéphane et Max, Claude est venu nous rejoindre, mais stoppé par la grosse averse tombée vers 15h00, qui  à mis un temps d’arrêt à notre session.

Nous avons profité de ce moment à l’abri sous le haillon de la voiture pour nous requinquer avant le coup du soir, nous avons fait une jolie session en sèche , avec plus d’une vingtaine de poissons truites et ombres chacun , des ombres allant de 15 cm à 30 et 35 pour le plus gros.

Dommage pour cette belle truite trouvée morte sur le parcours, elle n’aura pas eue la possibilité d’ensemencer la rivière à l’automne prochain :-(

Max qui depuis peu fait ses débuts à la mouche sèche et nymphe, se débrouille très bien, il s’en est mieux sorti en nymphe avec 7 truites prises après l’orage.

J’ai croisé Jean Pierre garde pêche de l’aappma de St Laurent du pont, toujours aussi présent sur notre domaine de pêche, il venait de verbaliser un pêcheur sans carte de pêche.

 » Croyais moi, notre domaine de pêche est bien surveillé par une garderie active quelques soit les conditions météorologiques, contrairement à ce que je peux lire ici où là sur certains forums où Facebook où l’on dit que l’on ne voit jamais de gardes pêche, ici ils sont bien présents et n’hésitent pas à verbaliser  » À bon entendeur !…

Quelques photos de ma session du 6 Juillet 2021 :

 

Semaine 15 et 16, pêche et compagnies

Bonjour à tous,

cela fait bien quelques jours que je ne fais pas de compte rendu de mes sorties de pêche, au cours desquelles je vais prendre prés d’une quarantaine de truites en sèche et quelques-unes en nymphe et un barbeau de 50+ que je dépique, ce n’est pas grave en soi. En voici quelques unes en photos, elles étaient pratiquement toutes avec des tailles similaires, peu de petites truites.

Les autres jours de la semaine, seront réservés aux retrouvailles avec les potes, cette fois pas de pêche, je n’ai pas voulu sortir les cannes, afin de leur laisser profiter de la rivière. Quel plaisir de revoir les copains, que n’avaient pas revus depuis le confinement à l’automne 2020, cette année grâce à l’autorisation de pêcher dans tout le département, nous nous sommes enfin retrouvés.

Samedi 17, je vais passer mon après-midi en compagnie de tout d’abord Damfly , Yves et Yann. La pêche fut compliquée, les truites calées, quelques-unes prisent en nymphe et soudain une belle éclosion de Baëtis a mis les truites en activité, c’était comme si la rivière était en ébullition. Damfly n’a même pas eu le temps de changer sa nymphe pour une sèche, que les gobages cessèrent, cela à durée 3 minutes montre en main.

 

Mercredi 21, ce fût une petite visite à Fabien qui avait le jeune Romain en initiation nymphe au toc, une technique que ce jeune pêcheur venait de découvrir, malgré son manque d’expérience, grâce aux conseils avisés de Fabien, Romain termine l’après-midi avec 12 truites de sorties et presque autant de ratées.

Vendredi 23 , en après-midi, je retrouve Damfly, je tenais absolument lui faire prendre un barbeau à vue. Il en rate un, le gammare en intéresse d’autres sans succès, car les quelques sujets présents, furent vaccinés la veille par Jérémy un autre pote, ce qui du coup a mis les poissons en alerte, ce ne sera que partie remise. Sur un autre secteur, Damfly prendra une jolie truite, un chevesne, il ne finit pas capot.

Samedi 24, je ne suis pas disponible le matin pour pêcher, mais suite à un appel de Mika et Patrice deux potes viennois, qui ont prévus de monter sur le Guiers, avec deux autres potes Drômois, mais également Claude le matin même, que de monde et comment faire quand on n’a pas prévus de pêcher. Eh bien, après avoir vaqué à mes occupations, se décide d’aller saluer tout ce petit monde en début d’après-midi.

Je ne verrais pas Mika et Patrice, qui venaient de partir à cause de couvre-feu, nous nous sommes raté de peu, mais j’ai pu voir Alban et Fabrice qui se sont arrêtés, au moment où je venais de commencer à pêcher, du coup j’ai mis fin à mon début de session. Lorsque Claude est arrivé joint à son tour, en apercevant ma voiture, nous avons discuté une bonne heure et pour clore ce samedi après-midi, une dernière rencontre avec Gilles garde pêche de notre association qui était en contrôles et nous voilà repartie à papoter et finalement je n’ai pas pêché et je n’ai pas pensé à faire une photo pour mémoriser nos retrouvailles.

Dimanche 25, je vais rejoindre Stéphane, une fois sur place, nous jetons un coup d’œil rapide à la rivière l’eau cristalline, nous laissons présager une belle session, et nous décidons de pêcher à deux techniques. L’un pêchera en sèche et l’autre en nymphe, je choisis la nymphe, ce sera Stef en sèche qui ouvrira le bal, d’ailleurs il réussira à faire trois truites, en fait monter deux ou trois autres, tandis que moi, malgré deux tapes franches dans mes nymphes, il y a des jours avec et des jours sans, c’était le cas pour moi ce dimanche après-midi et un, et deux et trois zéros, je vais essuyer un mémorable capot !!!

Alors durant cette ultime session de la semaine, j’ai profité de la nature et de mon émerveillement face à ces éclosions sporadiques et la beauté de ses insectes, je ne serais pas venu pour rien.

 

Reproduction assistée des truites fario en pisciculture fédérale.

Bonjour à tous,

comme vous le savez depuis de très nombreuses années, je porte un intérêt particulier à la surveillance des frayères sur les rivières que je connais et où je sais que les truites Fario sauvages commencent à  pondre leurs œufs à partir de la mi-novembre et surtout aux reproductions des truites sauvages en milieux naturels, comme en chartreuse.

truite fario sauvage fraye en milieu naturelUne activité pour laquelle il faut se donner le temps, un temps précieux que m’offre la retraite et qui me permet d’avoir la liberté d’assouvir mon plaisir d’observer cette étape de la vie des truites, sur ces rivières où la reproduction est naturelle. Aussi, mon ultime plaisir c’est de pouvoir un jour réussir à filmer la ponte (la fécondation) en direct et au plus près, ce serait vraiment mon rêve !!…

Mais le sujet étant la reproduction assistée, plutôt que des écrits, voici une vidéo de Jean alias Fario Mentos, un ami  Youtubeur qui a réalisé ce  film qui explique, point par point, toutes les étapes de la reproduction assistée des truites fario à la pisciculture de la fédération départementale de la pêche et de la protection du milieu aquatique du Puy de Dôme.

La reproduction assistée et donc, l’alevinage, est un sujet potentiellement à controverse, et une question scientifique qui réside avec des études et des avancées toujours plus nombreuses et précises sur l’intérêt d’une telle entreprise.

Pour ma part et en ce qui me concerne, je pense que certain cas particuliers de rivières ayant subit un désastre morphologique ou une pollution dévastatrice et qui ne bénéficient pas d’une continuité écologique suffisante, la main de l’homme peut s’avérer utile et réimplanter une population de truites, qui avec le temps pourra se ré-ensauvager et s’avérer fonctionnelle.

Je remercie Jean, pour l’autorisation de publier cette vidéo sur mon blog et je vous invite à aller regarder sa chaine Youtube, vous vous régalerez de belles vidéos.

 

Grosse frayère au fond du gouffre

Bonjour à tous,

en ce début de semaine 50,  je profite de mes heures de sorties, pour aller en repérages de frayères. J’en ai repéré quelques nouvelles, la plupart pas très grosses et surtout avec peu  de truites sur les nids, mis à part une ou deux, mais d’activité nuptiale par contre.

J’ai pu filmé de très loin , une grosse truite et un ou deux mâles restés en retrait.

 

Frai du 3 décembre

Bonjour à tous,

comme promis, voici les vidéos réalisées lors de mes repérages de ce jeudi 3 décembre, ou j’ai aperçu un nouveau couple et cette fois très actif.

Au moment du frai, la truite femelle se stimule en se frottant au mâle pour déclencher la ponte, qui lui placé à l’arrière, profitera de ce moment pour féconder les oeufs avec sa laitance.

Une fois la ponte réalisée, les truites quittent le nid pour un repos bien mérité …

Cachée sous la berge

Bonjour à tous,

je vous met en visuel la seconde vidéo de la plus grosse truite que j’ai aperçu ce dimanche 29 novembre sur les zones de frayères.
Cette truite que j’estime à 50+ , pourrait mesurer d’avantage, cachée sous la dalle, elle jouait à cache cache avec moi, devinant ma présence, ce qui prouve une nouvelle fois, que ces grosses truites, ont du en déjouer des pièges pour atteindre cette taille là.

J’ai eu du mal à l’apercevoir à cause de la réverbération sur l’eau, mais finalement, au montage de la vidéo, elle reste visible, observez bien lorsqu’elle va sortir, car elle est bien cachée sous la berge.

 

Frai 2020 les prémices …

Bonjour à tous,

Voilà une vie presque redevenue à la normale, après ce confinement et ses sorties limitées à seulement 1km de rayon. Mais voila que depuis hier, nous pouvons pousser plus loin et étendre notre horizon en passant à 20 km de rayon autour de chez nous.

Cela a suffit pour que je parte en repérage de frayères et autant dire qu’elles ont déjà fait un sacré travail, le nombre de grandes frayères est toujours hallucinant sur cette rivière et à voir la grandeur de celles-ci, on peut imaginer la taille des truites.

Comme chaque année sur cette rivière, le frai à déjà commencé, je suis arrivé un peu tard, mais une seconde fraie se fera dans les prochains jours, il manque juste l’essentiel, c’est à dire de la pluie. Hâte qu’elle arrive, pour permettre aux plus grosses de franchir les quelques zones en manque d’eau, qui ne permettent pas aux truites de remonter plus en amont.

Voici la vidéo du jour, celles que j’ai quand même réussi à filmer ce matin, je regrette de ne pas avoir mis en boite, les deux truites en plein travail.

 

Sedge pardo

Bonjour à tous,

le sedge Pardo, fais partie des classiques, il est très simple à réaliser, mais le seul petit bémol c’est le coût de ces plumes de coq Pardo qui sont onéreuses, mais je ne peux m’en passer pour mes montages de nymphes ou d’artificielles.

Poissons recherchés : Truites et ombres communs, vous pouvez l’utiliser pendant les périodes estivales où à l’automne pour la pêche de l’ombre.

Je vous invite à vous rendre sur le bas de page pour télécharger la fiche détaillée

Ce montage, hormis le fait d’imiter un trichoptère, il peut également imiter un plécoptère le « Nemoura », que j’appelle aussi bâtonnet, d’ailleurs ce montage pourrait s’en rapprocher si on utilise des hameçons de tailles inférieures du n°16 par exemple. Dernièrement lors de mes repérages de frayères, j’ai assisté à une forte éclosion de némoures, il y avait de beaux envols et nous sommes en décembre comme quoi la vie dans nos rivières ne s’arrête pas qu’à la fermeture.

Fiche Pdf : Sedge pardo

La Mauve

Bonjour à tous,

aujourd’hui, j’ai choisi de mettre en ligne, un petit cul de canard mauve, pour la pêche des ombres communs, ils apprécient ces petites mouches de couleur , mais les truites ne les dédaignent pas non plus.

Matériaux de montage : Hameçon : du n°14 Bl à n°18 – Corps : substitut de condor teint en mauve – Thorax : dubbing mauve cdc – Ailes : cdc mauve ou violet – Cerques : Coq Pardo (2)  – Tête : fil de montage –Fil de montage : 8/0 mauve

Fiche de montage à télécharger :La Mauve